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Ballon de Plomb 2012, les candidats: Diarra et Ciani

Il ont choisi l'exil, échappant à la fiscalité française mais pas aux nominations pour le Ballon de Plomb. Leur vitesse de pointe ne le leur a pas permis.

Auteur : Bob-Loulou et doumdoum le 23 Dec 2012

 


Diarra, marche à Londres

Déjà nominé l’an passé, Alou Diarra retente sa chance. Pour un féru de statistiques comme lui, une victoire en deux participations constituerait sûrement une statistique digne de figurer dans sa collection privée.

 

Le temps qu’il a mis pour faire le trajet de Bordeaux à Marseille aurait dû mettre la puce à l’oreille. Arrivé sur la Canebière pour remplacer Edouard Cissé et “confirmer [sa] place en équipe de France”, il est, un an plus tard, remplacé par Rafidine Abdullah et confirme que ses plus belles années sont définitivement derrière lui. Car la seule chose qui court avec Alou Diarra, c’est le temps. Lui se contente de marcher.

 

Au sortir d’un Euro correct (sa statistique de 100% de passes réussies lors de France-Angleterre est son "grand pont sur Roberto Carlos" à lui), Alou refuse de reprendre l’entraînement à la date voulue par son nouvel entraîneur. Le genre de goutte d’eau qui fait déborder un vase mieux que Salim Arrache une défense.

 

Un mois plus tard, il est transféré à West Ham United, fraîchement promu en Premier League. Un transfert qui en surprend plus d’un, tant par la destination que par sa rapidité, preuve que quand il veut, Alou peut encore accélérer. Pourtant, à l'écouter, c’est une évidence: “Je suis très heureux et très excité. Dès que West Ham s’est intéressé à moi, j’ai su que c’était un bon choix.” À trop fréquenter Stéphane Mbia, Diarra l'a pris au sérieux sur les transferts en Angleterre.

 

Il démarre la saison en tant que remplaçant, entrant à la mi-temps d’un match perdu 3-0 contre Swansea City. Puis est titulaire quelques jours plus tard lors d’un match de Coupe de la Ligue anglaise contre Crewe Alexandra. C’était le 28 août. Depuis, Alou Diarra n’a plus refoulé une pelouse. Ou alors il achève une post-formation d’entraîneur commencée au Bayern et à Liverpool.

 

Mais bien plus qu’une carrière déclinant plus rapidement que sa lucidité, Alou Diarra est un joueur qui n’a pas su ou pas pu se renouveler. Indispensable à l’équilibre de sa formation bordelaise, il ne s’est jamais adapté psychologiquement, tactiquement et techniquement à autre chose. Ajoutez à cela un peu de dilettantisme sur cette année 2012 et Alou a l’occasion de terminer son formidable parcours.  À la lutte avec un autre ancien Bordelais pour savoir qui a le plus sombré, offrez donc à Alou la reconnaissance que Marouane Chamakh ne pourra pas avoir.

 


Point fort
Plutôt que de tirer sur l’ambulance M’Vila, assurez le coup : visez le corbillard Diarra.
 

Point faible
A ressemblé à Vieira un soir de juillet 2006.
 

Le slogan de campagne
“Mieux que le vote blanc, le vote de Blanc.”

 

 

 


Ciani, allégé en plomb

Candidat malheureux l'an passé, Mickaël nous revient cette année pour la plus grande joie des petits comme des glands, mais la flamme est-elle encore vive? Nous nous permettons d'en douter, car n'est pas Ballon de Plomb qui veut. Malgré un début d'année en fanfare, Mickael n'aura pas réussi à présenter cette saison une candidature aussi complète que l'an passé – saison où à l'instar d'un Cristiano Ronaldo croisant la route de Leo Messi, ses performances de haut niveau n'auront été éclipsées que par cet ovni de plomb que fût Moussa Maazou. Placement aléatoire, marquage élastique, lenteur luganesque, feintes de tacles, buts contre son camp, carrière internationale en perdition. Mickaël semblait pourtant armé pour l'avenir. Il ne lui aura manqué qu'un peu de constance.

 

Car ni son départ pour la Lazio et ses sympathiques ultras, ni quelques déclarations malheureuses ("Je veux être le nouveau Thuram" – à 141 sélections près, évidemment), ni quelques performances de plomb trop rares et trop lointaines (la Gazzetta dello Sport ne manquera pas lors d'une raclée contre Naples de signaler son potentiel en relevant qu'il peut "rester les crampons plantés dans le terrain sur les contre-attaques") ne feront oublier une fin de saison globalement réussie et des qualités humaines louées par son entraîneur comme par ses coéquipiers. On notera que ses derniers l'auront soutenu jusqu'au bout dans sa quête du plomb, en pratiquant parfois un football chatoyant dont le rayonnement n'aura eu d'égal que le sourire de Jean-Louis Triaud ou le Bordeaux de Ricardo. Un football de plomb si abouti que quelques joueurs se sentiront obligés de présenter des excuses publiques en sortant du terrain.

 

Mais le Ballon de Plomb n'est pas une récompense collective et mentalement, Mickaël n'y est plus. Il y a quelques jours, il craque même complètement et égalise pour son équipe de la tête pendant le temps additionnel. Dommage. Le plomb lui échappera probablement. Une fois de plus.

 


Point fort
Il a bien connu Moussa Maazou.
 

Point faible
Ils n'étaient pas spécialement copains.
 

Le slogan de campagne
"Votez Diarra".


 

 

 

Réactions

  • Lucho Gonzealaise le 23/12/2012 à 01h37
    Je retiendrai les deux derniers mots de cet article. Votez Diarra.

  • Raspou le 23/12/2012 à 06h25
    Doumdoum s'est chargé de régler le cas Ciani, mais Diarra ne mérite pas plus le BdP. Cette année, une seule solution: la non attribution!

  • Marius T le 23/12/2012 à 08h24
    Je remets ça ici

    Alou Diarra, les pieds panés, le grand Joueur du Bayern et de Liverpool, un mètre quatre vingt dix c'est grand. International, un résumé à lui tout seul des dérives de la formation "à la française", le porte drapeau de l'APF, l'handicapé moteur devenu footballeur. 100% de passes latérales à un mètre réussies.

    Votez Alou, sera-t-il faire trois jongles avec le ballon de plomb ?

    Bob, je t'aime

    Le CRAN s'insurge de la trop forte présence de noirs dans la liste du BdP

  • le Bleu le 23/12/2012 à 09h18
    Il y a pire: Ciani était redevenu vaguement bon lors des semaines qui ont précédé son départ en Italie.

  • Tonton Danijel le 23/12/2012 à 10h40
    Bob-Loulou ne fait pas qu'entretenir un blog faisant presque aimer l'OM, il fait aussi un magnifique portrait de Balou Diarra ranimant la flamme de cette élection.

    J'espère que Bernard Tapie ne va pas nous le piquer pour son service com.

  • pipige le 23/12/2012 à 10h46
    Pour Diarra, on peut rajouter, bien qu'il n'est pas eu un rôle actif, sa participation au "bus" de 2010.


  • magnus le 23/12/2012 à 11h20
    Votez Diarra, pour qu'on arrête enfin de radoter sur sa bonne demi-heure face à l'Italie en 2006 ou son bon Euro.

  • Marius T le 23/12/2012 à 11h28
    pipige
    aujourd'hui à 10h46

    Mais lui ne peut réellement pas descendre du bus seul !!!

  • Belhanda loose le 23/12/2012 à 13h54
    Si je peux me permettre, ça devient franchement "lourd" votre manque de motivation pour décerner le BdP. Tout est fait pour inciter les lecteurs au vote "blanc".

    Quand je lis les professions de foi des joueurs, au mieux, elles sont sans enthousiasme, au pire de mauvaise foi, en soulignant davantage les points faibles de la candidature que les points forts (Lugano est un exemple criant, en attendant celle de M'Vila pour laquelle je ne me fais que peu d'illusions).

    C'est très criant pour Diarra. On oublie un paquet d'éléments qui suffisent à mon sens à le récompenser : sa période lyonnaise et ses clashs avec Houiller, sa déclaration d'amour au PSG avant de signer à l'OM, ses déclarations bordelaises en pleine période de vache maigre (en résumé, c'est pas de ma faute, c'est les autres)... bref, le gars, a un niveau moyen, exige régulièrement d'être titulaire, est passé par un paquet de clubs (mercenaire vous avez dit ?), pour finir à West Ham ou le challenge sportif est effictivement une évidence...

    Bref, déçu je suis, mais Diarra je voterai.

  • Belhanda loose le 23/12/2012 à 14h24
    J'ajoute que la profession de foi 2011 était bien plus à charge.


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