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Ballon de Plomb 2013, les candidats : <br>Joey Barton

Meilleur sur Twitter que sur les terrains, plus mauvais joueur que mauvais garçon, réexpédié à QPR après juré qu'on ne l'y retrouverait pas... Barton: just bad.

Auteur : Gilles Juan le 1 Jan 2014

 

 

Alors que la majorité des candidats pêchent dans l'un des critères, Joey Barton a explosé les compteurs. On le disait bad boy, il est venu avec de l’agressivité gratuite plutôt que de la grinta payante et des provocations malveillantes, dénuées d’humour, dont la propension à critiquer le physique des gens seraient pardonnées si elles n’étaient pas, à chaque fois, des solutions de facilité. Quant à ses choix de carrière, ils furent moins des aventures que des dérives.

 

Joey Barton candidat Ballon de Plomb 2013

 

Pourtant, son année 2013 avait bien commencé. Son profil physique et psychologique semblait parfaitement marseillo-compatible, cumulant assez miraculeusement les tares traditionnellement prêtées aux Méditerranéens et aux Britanniques [inclure ici vos clichés préférés concernant ces civilisations, il les compilera]. Joey Barton déboulait certes en France avec des restes de matches de suspension à écouler, mais aussi avec un vrai bonheur d'être là et une motivation décuplée par cette sorte de confiance, qu’à ses yeux, l’OM lui accordait. Son franc-parler annonçait un vent de fraîcheur susceptible de décoiffer les déclarations généralement lisses auxquelles nous sommes habitués. Enfin, il n’était pas impossible que le joueur soit bon (n’avait-il pas été international, même éphémère?).
 

Mais ça a merdé. Considérer qu’il ne fut, sur le terrain, que le Steven Gerrard du pauvre serait déjà lui faire trop d’honneur – la comparaison n’aurait jamais dû exister, elle est venue néanmoins car Barton lui-même avait établi le parallèle, s'estimant d'ailleurs supérieur. Comme ce cher Joseph Barton, beaucoup déguisent rétrospectivement leur absence totale de lucidité ou leurs blagues ratées en provocations, mais à force de provocation, on n’est plus capable de premier degré, et les supporters marseillais auraient souhaité moins d’ironie dans les relances, les déplacements et les frappes. Parvenant au total fabuleux... d'un but sous le maillot bleu et blanc, soit autant que le légendaire Tyrone Mears, auquel il ajouta trois passes décisives, huit cartons jaunes et un rouge, il ne parvint même pas à faire honneur à sa réputation de joueur rugueux. On imaginait que la médaille ait un revers, il n'y avait en réalité pas de médaille du tout.
 

Sur les réseaux sociaux, les insultes proférées à l’encontre de Thiago Silva ("travesti obèse") ont même gêné les plus partiaux des South Winners. De retour aux Queens Park Rangers après avoir clamé ses intentions de rester à Marseille, où le président n’a finalement pas voulu investir et où Barton n’a pas voulu rester pour la moitié de son salaire, il joue désormais dans l'anonymat du Championship. Un échec pour celui qui a passé des semaines à annoncer (ici ou ) qu'il ne jouerait pas en deuxième division anglaise, et qui n'est réapparu dans l'actualité que le 21 décembre dernier. La cause? Deux cartons jaunes pris en quelques secondes face à Leicester. Un appel du pied aux votants, son seul bon appel depuis des mois.


Faut-il vraiment voter pour lui?
Un personnage qui n’a de respect pour rien ni personne a forcément quelque chose d’attachant. D’autant qu’en tirant sur tout le monde (l’adversaire, le coéquipier, le footballeur français en général, autrui) il finit toujours par tomber sur quelqu’un qui le mérite.
 

Point fort
Son ratio grande gueule / grand joueur.
 

Point faible
On l'a déjà oublié.
 

Le slogan de campagne
"Tous les coups sont permis"



Le Diaporama de Joey



Avant de remercier Joey Barton, Thiago Silva devrait peut-être gonfler son cadeau de Noël.


"Mais lâchez-moi! Et enlevez-moi cette camisole, je vous dis que je suis David Beckham!?
- Calmez-vous, M. Barton, tout va bien se passer."



Après Ibrahimovic, Joey Barton se paie maintenant la tête de Jérémy Ménez.



Benoît Cheyrou respecte scrupuleusement les consignes de sécurité pour une conversation amicale avec Joey Barton: toujours protéger sa carotide.



"Non, je n'ai pas gardé de rancune envers Dabo. Par contre j'ai gardé le scanner de son hémorragie cérébrale, en souvenir."



Bon, on a Joey et Averell, mais où sont passés Jack et William?

 

 

Réactions

  • Papin Jour Pape toujours le 01/01/2014 à 11h11
    (Je suis le casse-pied du BDP)

    Peut-être est-ce parce que je (et je crois que nombreux collègues du Café me rejoindront sur ce point), n'attendais pas un joueur de classe mondiale que je n'ai pas été déçu par le rendement de Joey Barton...

    Et par ailleurs, comme cela a été noté sur le topic de présentation du BDP, il y a un autre revers, quand même, au personnage Joey Barton.

  • Pierro le 01/01/2014 à 13h18
    C'est nouveau de juger un milieu défensif aux nombres de buts marqués non?
    Le comparer à Tyrone Mears, sur ce critère plus que sur le nombre de minutes passés sur le terrain, et à l'influence sur la saison c'est falacieux.
    A l'occasion vous jetterez un oeil à l'effectif de QPR dans "l'anonymat du Championship".
    De même considérer comme choix de carrière un retour dans son club d'origine à l'issue d'un prêt où même s'il n'y était pas favorable il fait le boulot et est titulaire indiscutable sur la première moitié de saison et il continue ses facéties. lien
    En tout cas il mettait un peu de couleur dans un univers L1 aseptisé ou seules les coiffures dénotent.

  • Radek Bejbl le 01/01/2014 à 13h40
    Même chose qu'hier, c'est évidemment beaucoup trop partisan pour qu'une réponse soit nécessaire. Je réagirais donc juste sur Tyrone Mears puisque c'est l'un de mes rajouts discrets au portrait original qui n'engage pas Gilles. Si j'ai comparé les deux joueurs, c'est pour la vanne, l'exhaustif de ses casseroles étant injouable sur moins de 10 pages. Parce que même si beaucoup de monde prend ça hyper au sérieux, ça ne l'est quand même pas à ce point-là. Ca m'a fait beaucoup rire (je me suis même fait une compil de Tyrone Mears, une super soirée donc !) et je trouve que ça colle parfaitement avec le personnage Barton, spécialiste des déclarations et tweets sous LSD.

  • AKK, rends tes sets le 01/01/2014 à 17h22
    Dommage, le portrait le fait bien plus passer pour la chèvre qu'il n'est pas...
    Et j'ai étonnement regardé le match QPR-Leicester, et, comment dire, c'est un peu fort de café de lui reprocher ce rouge là, qui vient après un deuxième jaune sévère.

    Je regrette juste qu'il s'égare à chaque fois avec des insultes gratuites et niveau zéro de l'intelligence, parce que quoi qu'on en dise, Ibra-Barton, c'était sympa je trouve !

  • Mangeur Vasqué le 03/01/2014 à 20h57
    Barton a un tas de défaut (qui le rendent dans l'ensemble très antipathique) mais putain que je le kiffe quand il allume ces parasites de la famille royale ! (et leurs potes, dont le Duke of Westminster, plus gros latifundiaire et proprio immobilier du royaume).

    C'est l'une des très rares (seules ?) célébrités à le faire en Angleterre et c'est rafraîchissant, dans un pays où ces fraudeurs fiscaux à grande échelle jouissent d'une popularité qui n'a jamais cessé de m'effarer.

  • 5ylV@iN le 09/01/2014 à 13h26
    lien

    Une manœuvre ultime pour peser sur le vote ?
    Peu importe…

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