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Coupe du monde 2014, le bilan définitif

On ne pouvait pas la quitter comme ça : notre sélection amoureuse des bons moments passés avec elle, des mauvais aussi. Et même des autres. 

Auteur : L'Atelier le 24 Juil 2014

 

 

La Coupe du monde s'achève toujours sur une apothéose, mais si ce n'est pas celle de votre équipe, elle est de courte durée. Reste alors un sentiment de manque, peut-être la crainte de ne pas en avoir assez profité, la certitude que quatre ans, c'est long… Arrêtons les images, pour les retenir.
 

 

Dream Team vs Nightmare Team

 


 


Les moments de flottement


La Goal Line Technology
dit non, puis oui, au but de la France face au Honduras.
 

La panne de sono empêchant la diffusion des hymnes lors de France-Honduras.
 

Le bingo Knysna du Cameroun – grève de l’avion, lettre de Samuel Eto’o au peuple camerounais, fiasco sportif et bagarres entre joueurs.
 

La livraison des primes du Ghana, en liquide et par convoi sous escorte. Avec en bonus John Boye filmé en train d’embrasser sa liasse de billets.
 

L'exécution, par Cristiano Ronaldo, d'un coup franc droit dans un mur à un seul homme. OK, c’était Lahm, mais enfin. 
 

Les commotions cérébrales de Pereira, Zabalata, Mascherano et Kramer, suivies d’aucun protocole médical.
 

L'élection de Lionel Messi comme meilleur joueur de la compétition.
 

Le ballon envoyé directement en tribune par le "meilleur joueur du monde et du tournoi" sur un coup franc bien placé à la dernière minute de la prolongation de la finale.
 

Le tatouage de Mauricio Pinilla : l'action de son tir sur la barre à la dernière seconde de Brésil-Chili, avec le message "À un centimètre de la gloire".
 

La glissade volontaire de Müller sur une combinaison allemande parfaitement mal orchestrée.


La morsure de Luis Suarez sur Chiellini, et sa simulation de blessure dentaire.


Le slow entre Patrice Evra et Peter Odemwingie
sur un corner lors de France-Nigéria.
 

Le but fantôme de Benzema contre la Suisse.
 

Le tir au but de Vlaar, repoussé par effet rétro mais qui revient et s'arrête juste sur la ligne de but.

 

 

 

 

 

Les moments de grâce


La volée de Tim Cahill contre les Pays-Bas.
 

La tête de van Persie et les deux buts de Robben face à l'Espagne.
 

L'amour de crochet et de balle piquée de James face au Japon.
 

Ochoa et Howard organisent le festival de la parade.
 

L'enchainement contrôle poitrine-frappe de James face à l'Uruguay.
 

Le tacle salvateur de Mascherano à la dernière minute du temps réglementaire de Pays-Bas-Argentine.
 

Le doublé de Luis Suarez contre l'Angleterre.
 

L'arrêt à l'horizontale d'Ochoa sur la tête de Neymar, dans un remake de Pelé face à Banks.
 

Le contre sur le troisième but français contre la Suisse, et Valbuena qui monte sur le dos de Giroud.
 

Le coup de poker de Van Gaal, qui fait rentrer Tim Krul pour la séance de tirs au but contre le Costa Rica.
 

Le premier but du Chili contre l'Espagne, action collective d'une précision et d'un engagement extrêmes.
 

La combinaison parfaitement exécutée sur coup franc des USA contre la Belgique, qui place finalement Dempsey seul devant le but. Et le bel arrêt de Courtois.

 

 

 

 

 

Les trucs dont on aurait pu se passer


La charge de Zuniga sur Neymar, au très mauvais moment et au très mauvais endroit.
 

La sortie de Neuer devant Higuain en finale.
 

Le remplacement de Lavezzi à la mi-temps de celle-ci.


Les révélateurs et lol-révélateurs. 
 

Les analyses racialistes et à côté de la plaque de Jean-Michel Larqué et Éric Zemmour.
 

Les plongeons de Robben en huitièmes de finale.
 

Les coudes et les pieds français dans les têtes pas françaises.

 

 

 

Ce qui va nous manquer


Le spray de mousse pour les coups francs, mais en fait non.
 

Du bon foot en rentrant à la maison après le taf.
 

Les envolées sans demi-mesure d'Omar Da Fonseca.
 

Cesare Prandelli.
 

Faire mine de croire que Benzema peut battre le record de Just Fontaine après un début de compétition canon.
 

La danse des Colombiens après leurs buts. Et ils furent nombreux.
 

Les cadres espagnols qui arrêteront leur carrière internationale.
 

Les couleurs et l'enthousiasme communicatif des dizaines de milliers de supporters colombiens, mexicains, chiliens ou argentins.
 

Les mots pour nous dire que c'était bien.

 

 

 

 

 

Ce qui ne va pas nous manquer


Les plans incessants sur les spectateurs, les plans de coupe sur les joueurs portant le ballon, les reprises du jeu manquées pour un ralenti inutile.
 

Les paires de chaussures dépareillées.
 

Cette équipe du Brésil.
 

Les photos des journalistes sur les réseaux sociaux pour dire “Regardez, j’y suis.”
 

Le Maracana de Christian Jeanpierre.
 

L'arbitrage trop laxiste, pour lequel on aimerait bien avoir une explication.
 

La joie un peu désespérante des spectateurs qui se reconnaissent sur l’écran géant.
 

Les plaintes de Fabio Capello.
 

La présentation des joueurs avec croisement de bras.
 

Le concours capillaire mondial prouvant une fois de plus que le mauvais goût n'a pas de frontière, lui, au moins.
 

Fabio Capello.
 

L'expression "le Brésil, pays du football".
 

Misimovic, vieux numéro 10 à la yougoslave qui ralentit le jeu et met sous le boisseau Pjanic et compagnie.
 

La pub sur le panneau de changement de joueur et d'annonce du temps additionnel.

 

 

 

 

 

Les regrets


Que Benzema ait mis le plat du pied, et qu’il l’ait mis à côté, sur son occasion de la 7e minute face à l’Allemagne.
 

Qu’il n’y ait pas eu une seule bonne émission de débat sur les chaînes françaises.
 

Que l’on n’ait pas pu suivre les matches uniquement sur la Spidercam.
 

La séduisante équipe d'Italie de l'Euro 2012, portée disparue.
 

Le Brésil ne méritait pas de gagner, mais de là à leur souhaiter un tel fiasco à domicile…
 

Que l'Argentine se contente du service minimum jusqu'à la finale.
 

Les matchs à 13h heure locale, en plein cagnard à Brasilia, Recife, ou Rio, empêchant de voir des matchs davantage rythmés.
 

Les blessures de Neymar et Di Maria, qu'on aurait aimé voir dans le dernier carré.
 

Le double péché de jeunesse de Pogba (auteur d'une faute dispensable) et Varane (pris dans les airs "à l'ancienne" par Hummels) entraînant l'ouverture du score fatidique des Allemands.
 

Que la Belgique n'ait pas confirmé ses belles promesses.
 

Le potentiel inexprimé de certaines sélections: Cameroun, Côte d'Ivoire, Ghana, Bosnie,a Russie...
 

Que personne n'ait tenté un tir à ras de terre contre Neuer, comme ça, juste pour voir.
 

La Fernandotorrefaction de Messi à partir des quarts de finale.

 

 

 

 

 

Les observations en vrac


Ce n'était pas un Mondial à mettre un numéro 9 sur le terrain.
 

Ospina, Ochoa, Enyeama, Romero… Les gardiens de Ligue 1 lui ont fait honneur.
 

Mickaël Landreau en aurait arrêté quelques-uns, des buts pris par Iker Casillas.
 

Amené par la Russie, passé par les mains belges, c'est l'Argentine – invaincue dans le temps réglementaire en finale – qui rapporte au pays le bâton de Nasazzi (lequel a vécu au Brésil sa 7e finale).
 

Victime du syndrome Benjamin Button, Robben donne l'impression de courir plus vite à trente ans qu'à vingt.
 

Manuel Neuer est un bien meilleur goal volant qu'Iker Casillas.
 

Sur les 8 huitièmes de finale, 5 joueurs du match ont été un gardien (Julio Cesar, Ochoa, Navas à trois reprises, MBohli et Howard). Pogba, Messi, et James Rodriguez sont les seules exceptions.
 

L'Allemagne mène désormais 7 à 3 sur le score cumulé de ses confrontations avec le Brésil (la seule et unique rencontre entre les deux équipes ayant eu lieu lors de la finale de 2002). Seul Miroslav Klose a pris part aux deux confrontations, pour un but inscrit.
 

L'Allemagne première, les Pays-Bas troisième: ceux qui ont parlé de déclin de l'Europe après les matchs de poule se sont un peu emballés.
 

Assez amusantes, finalement, toutes ces pubs avec des joueurs qui ont totalement foiré leur Coupe du monde.
 

Donc c'est bon, on gagne la finale de l'Euro 2016 3-0 contre les champions du monde en titre?
 

C'est sans la ramener une seconde que Klose a battu le record de buts marqués en Coupe du monde.
 

Le retour des faux-gros talentueux Shaqiri et Mario Goetze, comme un hommage à Brioche Bodmer.
 

Ne dites pas à Van Gaal qu’il a fait moins bien que Van Marwijk, un entraîneur au chômage.
 

Le truc moche, c’est que les Allemands vont prendre un point de croissance en plus et lâcher encore moins sur la politique monétaire.

 

 

 

Le quadrirébus

 

 

 

Le 3-5-2 de Just de La Fontaine


Holisme

Serait-ce la répercussion
Des échecs comme des limites
Des soi-disant grandes nations?
 

Comme une atmosphère inédite
Gagne en tout cas les discussions:
Si untel brille, affecte, excite,
La star enflammant les passions,
Celle à qui revient les mérites,
 

Le héros des confrontations,
Est l’équipe. (C’est insolite.)
 

 

 

 

Le coin fraîcheur


L’entrée de Faryd Mondragon, quarante-trois ans, à la fin de Colombie-Japon.
 

Et les entrées de Veltman et Vorm pour les arrêts de jeu de la petite finale. Van Gaal n'est pas réputé pour être un tendre, mais c'est le seul sélectionneur à avoir fait participer ses 23 joueurs.
 

Les supporters japonais nettoient les tribunes après le match face à la Grèce.
 

Les larmes de Vahid Halilhodzic.
 

Bastian Schweinsteiger prenant le soin de consoler les vaincus de l’Allemagne, Samaras tentant d'en faire de même avec Barry Copa, auquel il a marqué une minute plus tôt le penalty qui élimine son équipe..
 

L'échange Enyeama-Rizzoli à la mi-temps d'Argentine-Nigéria.
 

Aucune protestation contre le carton rouge pas immérité, mais sévère, donné à Valencia, ni de la part de ce dernier, ni de ses coéquipiers, ni de l'entraîneur qui a dit, à la fin du match, son principe de toujours respecter les arbitres.
 

La haie d'honneur des vainqueurs pour les finalistes malheureux.

 

Merci à tous les contributeurs de cette compilation de souvenirs, merci à tous pour l'animation assurée sur les forums à l'occasion de cette cinquième Coupe du monde des Cahiers du football.
 

Réactions

  • Toto le Zéro le 25/07/2014 à 01h14
    "Donc c'est bon, on gagne la finale de l'Euro 2016 3-0 contre les champions du monde en titre?"

    On signe où?

    Sinon, dans ce ce qui manque terriblement aussi, c'est le soir et le lendemain de France-Suisse, certes pas aussi beau que contre le Brésil en 2006, mais tellement ban... excitant que j'ai eu l'impression que personne n'allait nous résister.

    La coupe a fini de l'autre côté du Rhin... snif.

  • Maniche Nails le 25/07/2014 à 07h38
    Dame Rédac œuvre pour le lobby anorexique ? Il pèserait 64kg tout mouillé le gros Götze.
    Sinon je crois que je suis atteint par ce goût pour les "à côtés" du match car c'est surtout à l'évocation des pas de danse colombiens et des nettoyeurs nippons que je me suis surpris à dire "quand même, quelle Coupe du monde".

    Même conclusion, c'était bien tous ces fils dédiés.

  • Hyoga le 25/07/2014 à 07h41
    "L’entrée de Faryd Mondragon, quarante-trois ans, à la fin de Colombie-Japon."

    Je dois être complètement pisse-froid.
    Le record était détenu par un joueur qui avait joué et même planté un pion. Dorénavant il sera détenu par un mec qui est entré sur le terrain juste pour péter ce record. J'ai du mal à y voir de la fraîcheur, même si sur le coup tout le monde était très content.
    Je propose que Joël Bats soit troisième gardien la prochaine fois.

    Bon cela dit on s'en fout, c'était une belle coupe du monde.

  • Mon dragon s appelle Faryd le 25/07/2014 à 07h56
    He ho, doucement avec Faryd ! Ce "mec", comme tu dis, a quand même joué plus de 700 matchs de haut niveau.

  • Hyoga le 25/07/2014 à 08h14
    Joël Bats en a joué plein aussi.

  • Sens de la dérision le 25/07/2014 à 09h12
    "La danse des Colombiens après leurs buts. Et ils furent nombreux." J'avais raté la danse. J'avais bien fait. Au secours quoi.

    "Le spray de mousse pour les coups francs, mais en fait non." Ça va manquer mais en fait l'auteur ne le regrette pas ? Ou c'est une référence au fait que la bombe sera bientôt en L1 (c'est quand même fou, ça fait des années qu'ils le font, si j'ai bien compris, en Amérique du Sud, et il suffit d'une Coupe du Monde pour que la France l'adopte).

    Avant de commencer la L1, ça fait du bien de se replonger quelques minutes dans la Coupe du Monde, même si je n'ai pas vu assez de matchs (ou même de résumés) que j'aurais aimé.

  • Kireg le 25/07/2014 à 09h18
    Merci pour ce bilan au parfum de nostalgie.

    D'accord avec tout, sauf peut-être cette phrase :
    "La joie un peu désespérante des spectateurs qui se reconnaissent sur l’écran géant."

    Je ne comprends pas ce que ça fait dans la rubrique "Ce qui ne va pas nous manquer". Que ça puisse nuire à la lecture du jeu en coupant une action ou une relance, c'est vrai et c'est dommage. Mais qu'on se désole de voir des gens sourire, fût-ce un peu connement, j'ai du mal à suivre.

    Le débat a déjà eu lieu, mais ces plans "coucou môman je passe à la télé", c'est aussi un peu ça la coupe du monde.

  • myjupiler le 25/07/2014 à 09h29
    Les Japonais qui nettoient un stade, je l'ai vécu à Gerland lors de Japon-Jamaïque en 98.
    Ils balançaient des bouts de papiers multicolores et à 5mn de la fin sortaient les sacs poubelles pour rendre le stade plus propre qu'avant.

    Respect.

  • xTieum78x le 25/07/2014 à 09h44
    Dans les regrets, moi j'aurais ajouté les éliminations des "petits" face aux "gros" lors des huitièmes.
    Le Chili, l'Algérie et les Etats-Unis étant les trois équipes qui m'auront fait le plus kiffer en terme de spectacle et d'engagement.

  • Pascal Amateur le 25/07/2014 à 10h06
    Les regrets : c'est reparti pour cinquante ans qu'on entende la phrase de Lineker, « Le football est un jeu simple : 22 hommes courent après un ballon pendant 90 minutes et à la fin, ce sont les Allemands qui gagnent » !

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