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Dans les cartons des Dé-Managers : #22

Yarmolenko le détonateur, Moyes le rassembleur, Bonucci le relanceur, Busquets le nettoyeur, Mourinho le râleur et beaucoup d'autres douceurs. Il y a même un but de Luyindula.

Auteur : Les Dé-Managers le 8 Avr 2014

 

 

Changements de dispositifs ou de joueurs, batailles philosophiques et stratégiques, échecs et réussites… Chaque semaine, les quatre Dé-Managers proposent leurs billets d’humeur.


* * *

 

Yarmolenko, le générateur du Dynamo

Christophe Kuchly (@CKuchly) – C’est à une opposition entre deux équipes aux systèmes de jeu similaires qu’ont pu assister les spectateurs du match entre le Dynamo Kiev et le Metalist Kharkov. Deux 4-4-1-1 à plat, avec des axiaux plutôt conservateurs balle au pied et la part belle faite aux ailiers. Et ces derniers, servis à profusion, ont lancé l’essentiel des attaques. Là où on voit beaucoup d’entraîneurs demander à leurs joueurs de couloir de repiquer dans l’axe, eux ont bouffé la craie, collés à la ligne de touche. Une stratégie délibérée et bien menée.
 

 


 


Si la défaite du Metalist (4-2) peut sembler sévère au vu du scénario (deux buts pris dans les dix dernières minutes et une ouverture du score à la suite d'une bourde du gardien), elle reflète finalement assez bien l’état des forces en présence. À savoir, en caricaturant à peine, la domination de la paire Lens-Yarmolenko sur celle composée de Blanco et Marlos. Surtout d’Andriy Yarmolenko d’ailleurs, lui le gaucher, intenable dans son couloir droit face au dénommé Marcio Azevedo.


Paradoxalement, ce rôle d’ailier en faux pied ne lui a pas donné l’occasion de beaucoup tenter sa chance en revenant vers l’axe. Mais plutôt que de balancer dans la boîte, comme beaucoup de joueurs ont tendance à le faire à ce poste, lui a multiplié les centres au cordeau, là où il n’y a pas besoin d’avoir un avantage de taille pour prendre le dessus sur les défenseurs. Une stratégie évidente, mais payante quand on joue avec un seul attaquant, qui plus est de taille moyenne, soutenu par un meneur. Si Mbokani, l’attaquant en question, n’a pas su exploiter tous les ballons, ils ont constamment été dangereux. Mal repoussé, c’est l’un de ces centres qui a abouti au but de Belhanda, meneur arrivant lancé en deuxième rideau. Une situation assez comparable à l'égalisation du Metalist, avec une remise en retrait pour Edmar, qui fit également mouche de vingt mètres.


Cela peut paraître évident mais, dans beaucoup de systèmes de jeu modernes, avoir un homme capable d’accélérer sur quelques pas et balancer une mine à ras de terre vers l’axe est souvent très utile. Parfois beaucoup plus que ces joueurs au toucher de ballon soyeux, mais dont les munitions ne trouvent que les abris antiatomiques que sont les défenseurs centraux de plus d’un mètre quatre-vingt-dix, là où le jeu au sol – basé sur le déplacement et la vivacité – met par définition l’attaquant en position de force.
 

 

 

David Moyes : Manchester reunited

Philippe Gargov (@footalitaire) – David Moyes n'a ni la gouaille de José Mourinho, ni le swag de Pep Guardiola. Son sens tactique fait pâle figure face à celui de son successeur à Everton, Roberto Martinez, et son leadership est équivalent à celui d’un Villas-Boas période Chelsea. Seulement voilà: David Moyes a obtenu un précieux match nul contre l'une des meilleures équipes de la décennie, dans un quart de finale aller qu'il aurait même pu gagner. Comment l'expliquer?


Autrement dit: comment expliquer l'inexplicable? L'entraîneur mancunien n'a pourtant rien fait pour mettre ses hommes à l'abri. Son milieu de terrain faisait peine à voir face à celui du Bayern. Sa défense? Ne tirons pas sur l'ambulance. Quant à Fellaini, sensé étouffer les relances adverses... Mieux vaut ne même pas en parler. Mais alors, comment expliquer que Manchester se soit procuré de véritables occasions? Les Anglais auraient pu ramener la victoire sans un Neuer des grands soirs...
 

 


 


De même, on ne saurait reprocher au Bayern quelque forme de condescendence que ce soit. L'équipe n'a plus que cette coupe à ramener pour rentrer dans l'histoire, et Guardiola ne le sait que trop bien: sa légitimité d'entraîneur-star est elle aussi dans la balance. Le Bayern a d'ailleurs produit un bon match, euthanasiant son adversaire comme il sait si bien le faire, malgré quelques accrocs sur les contres. Il part en ballotage favorable pour le match retour, grâce à ce but typiquement bavarois que n'aurait pas renié Sir Alex.


Mais alors, bordel, comment expliquer ce match-là? Retournons une dernière fois la question: faut-il vraiment l'expliquer? Cette rencontre a démontré tout ce que le foot a d'irrationnel. Pour nous qui nous touchons chaque semaine sur l’intelligence tactique de tel coach ou telle équipe, le retour à la réalité pourrait laisser un goût amer; il n’en est rien. Le match de David Moyes démontre, au contraire, la multiplicité des casquettes qu’un entraîneur peut porter. On parle beaucoup, peut-être trop, des génies, des fourbes, des savants et des fous. On oublie un peu vite ceux qui ne servent pas à grand-chose mais restent indispensables, simplement parce qu’ils forcent leurs effectifs à tirer dans la même direction. David Moyes est précisément de ceux-là.


Acculés par le Bayern, les Mancuniens n’ont eu d’autres choix que de défendre ensemble, et pallier les erreurs des autres plutôt que de s’en agacer. Comme le dit si bien Éric Carrière: “Reynald Denoueix nous faisait prendre conscience que nous étions dans une dimension purement collective. Il nous sensibilisait sur notre faculté à rattraper l’erreur de notre coéquipier, et, dans un second temps, à ne pas faire d’erreurs sur la plan personnel.” Par sa médiocrité tactique, son manque d’ambitions dans le jeu et son charisme larvaire, David Moyes aura réussi à faire comprendre ça aux égos si longtemps protégés de Manchester United. Demain soir, son équipe se présentera à l’Allianz Arena comme ce qu’elle avait tristement cessé d’être: une véritable équipe, enfin.
 

 

 

On a aimé


La flexibilité tactique de l'Atlético de Diego Simeone face au Barça, pas du tout perturbé par son passage à un seul attaquant après la blessure de Diego Costa et l'entrée de Diego tout court. Le fait que ce soit le Brésilien qui ouvre le score est d'ailleurs plus qu'un clin d’œil.


La sobriété d’Isco, remplaçant au pied levé du malade Di Maria face à Dortmund. Au-delà de son joli but, on l’a vu participer au jeu, couvrir efficacement sa zone et mettre en bonne position ses attaquants. Salué par les chants des supporters à sa sortie, l’ancien de Malaga a prouvé qu’il pouvait occuper une position plus défensive. Une option supplémentaire pour Carlo Ancelotti.


L’organisation défensive lyonnaise en première période face à la Juventus. Briand et Lacazette écartés pour bloquer les éventuelles montées de Chiellini et Cacere, Malbranque en marquage individuel sur Pirlo et le reste du bloc se calquant parfaitement sur le système turinois, avec Gonalons en soutien de ses deux défenseurs centraux. Lyon a délibérément laissé Bonucci en charge de la relance et sans pressing (voir l'infographie ci-dessous), bloquant les options de passe dans son camp. La Juve n’a alors été dangereuse que sur de longs ballons. Une stratégie payante pendant une mi-temps, avant que la fatigue n’en érode l’efficacité.


La passe de Romaric pour Djibril Cissé, qui ne voulait peut-être pas dire grand-chose sur un plan purement ontologique, mais qui offre à l’attaquant bastiais le plus beau but de la semaine, et peut-être de la saison. Et fait de Romaric le Steven Gerrard corse.


 

 

On n'a pas aimé

 

Le duo Aubameyang-Mkhitaryan, transparent à Bernabeu. Le premier n’a jamais pu profiter d’espaces pour faire apprécier sa pointe de vitesse, et a donc dû jouer dans du “petit jeu” qui a mis en lumière ses faiblesses techniques. Quant au meneur de jeu, il est actuellement toujours coincé dans le filet de sécurité dressé par Xabi Alonso et Modric au milieu.


La défense de Godoy Cruz face à Boca Juniors. La moitié des actions dangereuses des Xeneizes sont venues de grands dégagements après des coups de pieds arrêtés adverses, phases sur lesquelles huit ou neuf joueurs montaient aux avant-postes. On a beau apprécier l’effort, devoir jouer des un contre trois parce que tous les défenseurs ont déserté est aussi pénible à vivre qu’à voir. Et on ne parle pas du gardien Carranza, tantôt dans l'anticipation, tantôt dans la réaction, mais jamais dans le bon tempo.


Cette passe latérale, aussi folle dans l’idée que ratée, de Marco Di Vaio face aux New York Red Bulls, qui aboutit immédiatement au but de Peguy Luyindula. Plutôt que de décrocher et faire un peu n’importe quoi, mieux vaut parfois que les attaquants restent tranquillement devant.


Le manque d’ambition des Rémois au Parc des Princes, samedi dernier. Certes, l’équipe d’Hubert Fournier a parfaitement neutralisé l’entrejeu parisien grâce à un marquage individuel strict, notamment en première période. Mais cette rigueur défensive a nuit à l’animation offensive, inexistante avant le repos. La réussite a certes fuit les Champenois, mais se présenter à Paris en victime expiatoire alors que l’on n’a plus rien à craindre au classement est incompréhensible.

 

 

 

L'infographie de la semaine

 

Steed Malbranque en marquage serré sur Andrea Pirlo, c’est Leonardo Bonucci – connu pour être un excellent relanceur – qui a dû lancer les attaques de la Juventus face à Lyon. D’où une position très avancée sur le terrain mais aussi beaucoup de passes longues qui n’ont pas trouvé preneur, faute de solutions. (Via Squawka/cliquez sur l'image pour agrandir).

 

 

 

Les déclas


Depuis tout jeune, je savais que j’étais meilleur que les autres et à cause de cela, les mauvaises langues ont commencé à frétiller. «Pour qui est-ce qu’il se prend ce gamin? Maradona?» était la phrase qu’ils utilisaient le plus souvent. Poussés par la jalousie, ils faisaient exprès de le dire très fort pour essayer de provoquer une réaction. Ils ne réalisaient pas qu’ils me faisaient en réalité le plus beau des compliments. Maradona, putain!” Andrea Pirlo.


J’avais quatorze ans et je jouais en équipe de jeunes à Brescia. Je dis jouer à Brescia mais, en réalité, ils jouaient contre moi. «Passez moi le ballon!» Silence. Étrange: je le criais très fort et mon italien était plutôt bon. «Les gars, passez moi le ballon!» Toujours rien. Un silence si assourdissant que je pouvais entendre mes mots faire écho… Ils me traitaient comme un genre de lépreux, simplement parce que j’étais meilleur qu’eux au football.” Andrea Pirlo toujours, dans son livre I Think Therefore I Play. Un peu d’arrogance sans doute, qu'on préfère en déclarations que sur le terrain, et qui possède plus qu’un fond de vérité: il était effectivement meilleur que ses jeunes partenaires.


Ce n’est pas bien pour le championnat. Bien sûr, tout le monde peut perdre contre Augsbourg. Mais si vous regardez le onze de départ, je dois le dire: on récolte ce que l’on sème.” Armin Veh, entraîneur de Francfort, pas très heureux – comme beaucoup de ses confrères – du choix de Pep Guardiola de mettre une équipe mixte ce week-end. On signalera tout de même à ce cher Armin qu’aligner Neuer, Javi Martinez, Van Buyten, Kroos, Schweinsteiger, Shaqiri, Pizarro et Mandzukic, aux côtés de trois jeunes prometteurs, n’est a priori pas une prise de risque démesurée ni un manque de respect.

 

 

 

 

La vidéo de la semaine

 

 

La première mi-temps de Sergio Busquets face au Betis, démonstration totale du travail d’un milieu récupérateur. Et on citera Markus Kaufmann de So Foot: “Sergio Busquets est un surveillant de cour de récré. S’il ne veut pas que tu joues au foot, tu ne joueras pas au foot”.

 

 

 

L'allégorie de la semaine


Djibril Cissé, tout en finesse (Juges 16:30, Production Footballallegorie).

 

 

 

L'anecdote


On aurait pu le mettre dans la partie déclarations, mais le contexte mérite de prendre le sujet avec des pincettes. Dans The Dark Side of José Mourinho, un livre à paraître jeudi, Diego Torres prête des citations assez fortes au manager portugais. Le problème, c’est que l’auteur, journaliste à El Pais, n’est pas un grand ami de Mourinho et a déjà sorti le livre Prepare to Lose il y a six mois, sur un thème équivalent. Voici l’un des premiers extraits révélés, qui serait un discours fait à son groupe au Real: “Vous êtes des traitres. Je vous ai demandé de ne pas parler à quiconque de la composition de l’équipe mais vous m’avez trahi. Cela montre que vous n’êtes pas de mon côté. Vous êtes des fils de p… Le seul ami que j’ai dans ce vestiaire est Granero et je ne suis même pas certain que je puisse encore lui faire confiance.” On passe sur la répétition des insultes et l’improbable comparaison avec la guerre du Vietnam qui arrivent ensuite. Une chose est certaine: la sortie de ce livre révèle les rapports très compliqués du Mou avec la presse. Et si cette déclaration a le moindre fond de vérité, même diluée, on peut se demander pourquoi Mourinho (par ailleurs toujours très ami avec Esteban Granero, parti du club en août 2012) a continué à coacher le Real jusqu’à l’été dernier.

 

 

 

Le bonus réglementaire


L’interdiction de recruter faite à Barcelone expliquée en détail par Sid Lowe. Entre admission, soupçons de complot et avenir sportif incertain. Et ce petit plus qui pourrait rendre l’affaire encore plus incertaine: le Croate Alen Halilovic, dont la signature déjà actée pour l’été prochain est en suspens, a un agent qui veut forcer la transaction. Son nom? Jean-Louis Dupont. Un avocat connu pour avoir défendu les intérêts de Jean-Marc Bosman, et qui a donc indirectement changé la face du football.

 

 

 

La revue de presse anglophone

 

Drôle de question que se pose Think Football: Patrice Évra peut-il se reconvertir en milieu de terrain, comme Philipp Lahm?


Roberto Martinez se pose d’ailleurs la même question à propos de Leighton Baines, qu’il coache à Everton. Et répond plutôt par l’affirmative.


Le coaching souvent gagnant dudit Roberto Martinez illustre sa faculté à lire le jeu et à réagir rapidement.


Roberto Martinez, encore. Pour l’entraîneur espagnol, les blessures sont rarement le fruit du hasard, très souvent le fruit d’une erreur. Il y porte donc une attention toute particulière.


 

  

Réactions

  • le Bleu le 08/04/2014 à 09h05
    C'est donc Roberto Martinez le coach dont l'OL a besoin.

  • Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà le 08/04/2014 à 09h23
    euthanasiant => je pense que vous vouliez dire anesthésiant ?

    Sinon, pas convaincu du tout par l'analyse de ManU-Bayern.

  • Bouderbala le 08/04/2014 à 09h25
    Merci aux Dé-managers, toujours intéressants, et c'est agréable de sentir votre amour du jeu qui transpire de ces lignes. D'ailleurs ça sent le vestiaire.

    Un petite remarque en passant: le portrait que vous faites de David Moyes m'a fait penser à un certain... Aimé Jacquet. Le même charisme un peu balourd, le style qui détonne, le sens tactique un peu fruste, la condescendance du public et des observateurs à son égard. Il n'est pas encore passé dans la même dimension bien sûr, mais s'il sort le Bayern du beau Guardiola, ses costumes sur mesure et sa science du jeu... qui sait jusqu'où il pourrait aller ?

    PS: la vidéo de Busquets ne passe plus.

  • OLpeth le 08/04/2014 à 09h35
    Merci pour ces analyses qui proposent toujours un point de vue sympa.
    Petite remarque concernant le paragraphe sur ManU - Bayern, il est écrit au début "David Moyes n'a ni la gouache de José Mourinho". On sait bien que Moyes est un peintre, mais vous pensiez peut-être plutôt à gouaille ?

  • Zorro et Zlatan fouillent aux fiches le 08/04/2014 à 10h40
    La gouache de David Moyes explique pourquoi MU est une équipe de peintres

  • Jizzkov le 08/04/2014 à 12h06
    Je plaide coupable pour l'inversion "gouaille" vs. "gouache", merci à vous de m'offrir une belle porte de sortie.

    @Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà
    Non, non, c'était bien "euthanasiant" : achever une équipe en fin de vie dont la moyenne d'âge est équivalente à la somme de toutes étoiles du monde. Par contre, vraiment, cet humble éditorial n'avait pas la prétention à "analyser" le match ! Simplement à éclairer David Moyes sous un jour quelque peu différent (en réaction à la bannière #MoyesOut, notamment)

  • Radek Bejbl le 08/04/2014 à 13h27
    On s'est appropriés la vidéo pour que l'intégration soit lisible. Pour gouache on était persuadés que c'était une expression connue seulement de notre fou bulgare... alors que non, c'est lui qui invente.

  • Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà le 08/04/2014 à 15h40
    Ah ok, j'avais pas fait le rapport au fait que c'était ManU en face, équipe sur le déclin intellectuel.

La revue des Cahiers du football