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Dans les cartons des Dé-Managers : #30

L'été a passé mais certaines choses ne changent pas: la Roma et Liverpool ont gardé leur style de jeu, Manchester ne profite pas de ses multiples centres, Sulley Muntari aime les voitures et Mouscron-Peruwelz ne joue quasiment qu'avec des Français...

Auteur : Les Dé-Managers le 2 Sept 2014

 

 

Changements de dispositifs ou de joueurs, batailles philosophiques et stratégiques, échecs et réussites… Chaque semaine, les quatre Dé-Managers proposent leurs billets d’humeur.


* * *

 

La Roma n'a pas changé...

Julien Momont (@JulienMomont) – La semaine dernière, nous évoquions l'organisation de l'Atlético Madrid, en tous points similaires à celle de la saison passée et déjà bien rodée. Le constat est identique pour la Roma, un autre bonne surprise du dernier exercice en Europe. Rudi Garcia maintient son approche, basée sur la possession, à la tête d'une équipe qui y est désormais aguerrie et semble encore mieux armée.
 

 


 


Face à la Fiorentina (2-0), la principale interrogation concernait la défense, remaniée aux trois quarts avec les titularisations d'Ashley Cole et d'une charnière Manolas - Astori inédite. Même si elle a été bousculée dans la dernière demi-heure, elle a globalement bien tenu le coup – bien protégée il est vrai par ses milieux – dans une ligne défensive haute, comme à l'accoutumé. Manolas, notamment, a complètement étouffé Mario Gomez dans les duels et laissé deviner qu'il pourrait vite faire oublier Mehdi Benatia, parti au Bayern.


Dans la construction et la maîtrise du jeu, la Roma a déjà impressionné, surtout en première période avant de flancher physiquement après l'heure de jeu. Chaque étape est en place et fluide, grâce à une grande variété de profils associés et des mouvements complémentaires collectivement. De Rossi décroche toujours entre ses centraux pour faciliter la première relance. Nainggolan, en puissance, et Pjanic, en finesse, peuvent casser les lignes adverses par le dribble et la passe, soit via des triangles avec le latéral et l'ailier, soit par de longs renversements précis.


Devant, la technique de Francesco Totti est toujours aussi délicieuse. Le capitaine romain décroche, dézone intelligemment, et l'aura qu'il exerce sur ses coéquipiers est flagrante tant ils le recherchent systématiquement. Mais le numéro 10 sait aussi se faire oublier dans un couloir, permutant avec Gervinho ou le nouvel arrivant, la pépite Juan Iturbe (vingt-et-un ans), pour sortir la défense adverse de sa zone de confort en variant les profils.


La force de cette Roma en phase offensive, c'est sa diversité et ses changements de rythme, sa capacité à trouver de la verticalité et à accélérer soudainement. Pour rester fluide face à des blocs regroupés, il faut certes mobiliser beaucoup de joueurs dans les étapes initiales, d'où un sous-nombre fréquent à la finition. Mais c'est une question de réglages. En phase défensive, le pressing dès la perte du ballon force les erreurs adverses, dont profitent des milieux et défenseurs durs sur l'homme pour une récupération rapide. Les mêmes préceptes séduisants et joueurs appliqués par Rudi Garcia depuis de nombreuses années, mais qui ont le potentiel d'être magnifiés comme jamais cette saison.
 

 

 

...et Liverpool non plus

Raphaël Cosmidis (@rcosmidis) – Les visages et les noms ont changé, mais pas le style. Liverpool a battu Tottenham 3-0 ce week-end, à White Hart Lane. Un rebond réussi après la défaite contre Manchester City la semaine passée. Une victoire dans la lignée de la saison précédente: par le pressing, des transitions offensives rapides, et un mot-clé... la vitesse.


Le troisième but des Reds, dimanche après-midi à Londres, symbolise le collectif formé par Brendan Rodgers. Alberto Moreno, transfuge du FC Séville, récupère le ballon dans les pieds d’Andros Townsend, puis accélère jusqu’au but de Tottenham, gardé par un Hugo Lloris trop court pour stopper la frappe du latéral gauche espagnol. Ce n’était pas la première fois que l’ancien andalou se portait autant vers l’avant. À de nombreuses reprises, lorsque le ballon a été regagné sur son aile, Moreno a foncé dans le camp adverse, offrant une solution de passe supplémentaire, nourrissant les contre-attaques rouges.
 

 


 


Moteur supersonique, l’Ibérique ne trahit pas la tradition récente de Liverpool, incarnée par Raheem Sterling, Daniel Sturridge ou Philippe Coutinho. Des joueurs habiles balle au pied, des fusées, des paris quant aux deux derniers cités, mais de vrais talents, tous. Mario Balotelli, titulaire pour la première fois depuis son arrivée au club, auteur d’un match timide mais propre, appartient également à cette catégorie, sans oublier Adam Lallana et Lazar Markovic, autres recrues de l’été en attaque. En prônant un jeu aussi rapide, Brendan Rodgers pourrait permettre aux Reds de rattraper le temps perdu ces dernières années.
 

 

 

On a aimé


Ander Iturraspe, toujours bien placé en sentinelle pour récupérer les ballons et parfait à la relance, et la domination du milieu de terrain de Bilbao face à Naples. Avec Mikel Rico, il a dominé le duo Gargano - Jorginho et isolé Marek Hamsik du reste de ses partenaires.


Le duo Bellarabi - Calhanoglu, qui continue de porter le Bayer Leverkusen. Après avoir inscrit le but le plus rapide de l’histoire de la Bundesliga à Dortmund (2-0) une semaine plus tôt, Karim Bellarabi, arrivé de Francfort cet été, a conclu un deuxième succès (4-2) contre le Herta Berlin. Mais c’est l’autre recrue, Hakan Calhanoglu, arrivé d’Hambourg, qui a éclairé la rencontre, avec trois passes décisives. Le Bayer nouveau commence fort.


Le retour de Zlatan Ibrahimovic, certes significatif de par son apport statistique (un triplé, la sixième fois qu’il inscrit au moins trois buts avec le PSG en un match) mais aussi (et surtout?) pour le bénéfice qu’en tire l’animation offensive parisienne, bien plus fluide grâce aux décrochages et aux inspirations collectives du géant suédois. Non, Zlatan n’est pas qu’une machine à alimenter les compils de gestes acrobatiques.


L’activité des latéraux droits Aissa Mandi et Dimitri Cavaré, dont les débordements ont abouti à trois des six buts entre Lens et Reims. Cela ne s’est pas fait sans quelques oublis défensifs mais il est toujours agréable de voir de la qualité de centre et de percussion à ce poste.


L'achat par Marseille de Doria, le défenseur le plus prometteur de Serie A brésilienne, qui a tout de la très bonne affaire... et qui est même assez étonnant tant il est habituellement difficile d'attirer des joueurs précédés d'une telle réputation en France.


 

 

On ne sait pas trop

 

Mouscron-Peruwelz, deuxième de Ligue Jupiler, a encore gagné ce week-end, avec une nouvelle fois un très bon Steeven Langil notamment, mais son accent quasi exclusivement français devient problématique. Pour le club frontalier, petit frère du LOSC qui lui prête ses éléments prometteurs – dont l’ancien Sedanais Diaby, meilleur buteur du championnat – et ses installations de Luchin, la situation est paradoxale. Réglementairement, il faut six Belges sur une feuille de match. N’en ayant que quatre à disposition, dont trois sur le banc, Mouscron-Peruwelz a dû se contenter d’aligner seize noms sur la feuille au lieu de dix-huit. Le jeu est bon mais on peut s’interroger sur cette perte d’identité. Sachant que toute qualification pour une coupe européenne entraînerait un autre problème: un même propriétaire ne peut engager deux équipes dans une compétition.


 

 

On n'a pas aimé

 

Certains choix des jeunes Lyonnais Clinton N'Jié et Fares Bahlouli, qu'on aimerait un peu moins doués balle au pied – et ils ne sont pas parfaits dans le domaine – et plus collectifs. Quand un collectif patine, ce sont rarement les solistes qui le sortent de l'ornière. Certains oublis, certaines décisions (dribbles tête baissée, départs improbables vers le poteau de corner) laissent assez perplexe. On demande cependant à revoir Bahlouli, bien moins coupable que son compère dans l'histoire.


L’approche stéphanoise au Parc des Princes, véritable aveu de faiblesse. Bouleverser complètement un système bien rôdé pour un match en particulier porte rarement ses fruits, et si les Verts ont bien résisté en 3-5-2 / 5-3-2 pendant une demi-heure, cette organisation les a laissés complètement inoffensifs, la faute en partie à un surnombre excessif derrière (trois défenseurs centraux contre un axial parisien). Après l'ouverture du score, le manque d’automatismes a permis au PSG de dérouler et de profiter d’erreurs individuelles presque compréhensibles compte tenu de l’absence complète de repères.


L'association Babacar - Gomez en attaque, dans le 4-4-2 en losange de la Fiorentina à Rome. Deux joueurs au profil de pivot, absolument pas complémentaire, et en tout cas insuffisamment mobiles pour jouer les contres, passage obligé contre la Roma. Et si en plus, le duo perd la grande majorité de ses duels face aux défenseurs romains, comme ce fut le cas pendant une heure... Ce n'est pas un hasard si la bonne période florentine est intervenue après l'entrée de Joaquin à la place du Sénégalais.


Le tacle un peu fou de Prince Oniangué qui lui vaut une expulsion et ruine une bonne partie des chances rémoises de l'emporter contre Lens.

 

 

 

L'infographie de la semaine

 

Face à Burnley, Antonio Valencia a tenté douze centres mais aucun n'a trouvé preneur. Une statistique malheureusement récurrente du côté de Manchester, déjà mauvais dans le domaine l'an dernier. Et, forcément, on pense à l'avenir de Falcao, qui ne pourra marquer que s'il a des bons ballons à exploiter. (Via Squawka)

 

 

 

 

Les déclas


Quand nous n’avons pas de match le week-end, je regarde des rencontres de plein d’autres équipes, d’autres championnats, de n’importe quel niveau. L’entraînement visuel est très important pour des joueurs comme moi qui doivent être intelligents et avoir pleine conscience.

Arda Turan, le milieu offensif barbu de l’Atlético Madrid.


"Un footballeur, à vingt ans, sais déjà comment gérer des circonstances exceptionnelles, parler en public, supporter un entraîneur, gérer la presse et ne pas se considérer comme un Dieu parce qu’ils ont marqué deux buts et que tout le monde chantent leur nom. (...) En tant que footballeur, il faut savoir beaucoup de choses à vingt-et-un ans. À vingt-cinq, vous avez vécu des choses que les autres ne vivent pas en trente, quarante ou quarante-cinq ans. Le football est un apprentissage, une leçon accélérée de la vie réelle."

Ernesto Valverde, entraîneur de l’Athletic Bilbao.


La plus belle chose que j’aie entendue d’un coach, c’est le discours de Pep Guardiola avant la finale de la Ligue des champions 2009, à Rome. Il a dit: «Les gars, tout ce que je veux, c’est qu’à la fin du match on me dise que le Barça a joué au football. La seule chose que je ne veux pas qu’on perde ce soir, c’est notre identité. Bon match.» C’est tout.

Thierry Henry.

 

 

 

 

La vidéo de la semaine

 

 

Les excellents débuts de Kingsley Coman avec la Juventus, encore plus surprenants que sa titularisation par Massimiliano Allegri. On n'extrapolera pas son son potentiel et son futur mais il semble qu'à seulement dix-huit ans, l'ancien Parisien peut apporter à la Juventus dès cette saison. 

 

 

 

L'anecdote


Sulley Muntari aime beaucoup les voitures et les aime extravagantes. Il vient d’ailleurs d’avoir droit à un contrôle de routine au volant de sa Lamborghini camouflage, par un policier ne l’ayant pas reconnu. Il y a près de deux ans, il a même ouvert son propre magasin, baptisé 4FKmotosport. Le principe: tuner les grosses voitures des gens très riches – notamment ses copains footballeurs –, sur le même principe que la défunte émission Pimp My Ride. Ce n’est pas une grande surprise, mais certains des derniers clients se nomment Kevin-Prince Boateng et Mario Balotelli.

 

 

 

 

La revue de presse (presque) anglophone

 

Pourquoi Louis van Gaal s’acharne-t-il avec le 3-5-2 à Manchester United? Eléments de réponse avec Jonathan Wilson.


Louis van Gaal intrigue décidément les analystes. Ici, Michael Cox développe l’évolution tactique récente du technicien néerlandais.


Il a été l’un des éléments déterminants du succès du PSV contre l’Ajax (3-1) il y a dix jours, mais le chemin de Luciano Narsingh a été pavé d’embûches.


Ce n’est pas en anglais, mais c’est très bien quand même: Markus Kaufmann se demande si Edinson Cavani est vraiment un numéro 9.


Avec le départ de Xabi Alonso au Bayern Munich, le Real Madrid se retrouve privé de son “Profesor”.


Long entretien avec Mesut Özil, qui revient notamment sur son adaptation à un poste inhabituel d’ailier gauche en sélection pendant la Coupe du monde.


 

  

Réactions

  • mr.suaudeau le 03/09/2014 à 15h35
    Merci les déménageurs bretons!

    Scandale : la vidéo sur les débuts de Kingsley Coman a été supprimée, et ça me rend triste, j'aurais bien aimé la voir.

    Sinon sur Liverpool, ne vous inquiétez pas : Brendan Rodgers a tenu à apporter de la variété au jeu de son équipe. Tous ces joueurs rapides et techniques, c'était un peu monotone mais heureusement, il y a Emre Can. Enfin s'il joue un jour.

  • Radek Bejbl le 03/09/2014 à 16h39
    J'ai remis la vidéo de Coman, en espérant qu'elle tienne un peu plus longtemps en ligne.

  • mr.suaudeau le 04/09/2014 à 00h08
    Merci Radek.

    Etonnant en effet de voir ce gamin jouer avec autant d'assurance. Il a touché beaucoup de ballons, joué pas mal en pivot qui décroche et remise. Et pour le peu de mouvements offensifs autour de lui, je trouve qu'il a fait le plus souvent les bons choix, avec quelques occasions qu'il se procure presque tout seul. Chapeau et pourvu que ça dure.

  • Zénon Zadkine le 04/09/2014 à 18h08
    Je ne comprends pas la présence de Farès Bahlouli dans la rubrique "On n'a pas aimé" au nom de ses mauvais choix présumés.

    Il n'a pas dû jouer 30 minutes lors des matchs de la semaine, et je n'ai pas souvenir de l'avoir vu s'entêter dans des actions de solistes (au contraire le seul souvenir que j'ai de lui sur ces deux matchs c'est un retour sur une contre-attaque messine où il sauve une balle de but en coupant un centre en retrait). Et surtout, Farès n'est absolument pas un soliste sans aucun sens collectif, bien au contraire. Pour l'avoir souvent vu jouer en CFA il a une belle qualité de passe et sait utiliser sa technique pour faire jouer les autres. (mais bon, je ne suis peut-être pas objectif avec Farès <3)

    Pour Clinton Njie, je plaide coupable par contre.

La revue des Cahiers du football