Le cable réseau du serveur étant presque saturé, merci de ne vous connecter qu'en cas d'absolue nécessité de vous amuser. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Dans les cartons des Dé-Managers : #57

L'homme clé du Barça n'est peut-être pas celui que l'on croît, l'histoire d'amour entre Benitez et l'Europa League, les dernières tendances de forme des équipes et le beau message de Jürgen Klopp : déballez vite nos Cartons. Ah, et on parle aussi médecine allemande.

Auteur : Les Dé-Managers le 21 Avr 2015

 

 

Changements de dispositifs ou de joueurs, batailles philosophiques et stratégiques, échecs et réussites… Chaque semaine, les quatre Dé-Managers proposent leurs billets d’humeur.


* * *

 

Rakitic a les os solides

Christophe Kuchly – Le FC Valence est-il meilleur que le PSG? A priori il n’y a pas de raison… mais la qualité de la prestation offerte samedi interroge. D’ailleurs, plutôt que cette question-là, une autre paraît encore plus appropriée: Valence est-il plus à même de mettre en danger Barcelone? Et là, la réponse semble positive. Le problème, c’est que les Catalans, même bien chahutés, ont quand même gagné ce match piège (2-0). Les espoirs parisiens sont donc aussi nombreux que les craintes.

 

 

 

 

Samedi, les Valencians ont dispensé un cours magistral de pressing pendant une mi-temps. Incapable de remonter proprement le ballon, le Barça a subi comme rarement et concédé un grand nombre d’occasions. Il menait certes d’un but dès la première minute grâce à un oubli de Lucas Orban, mais la prise de risque ayant causé ce but semblait en valoir la chandelle. Et l’on imaginait ce que Paris, avec un peu plus de réussite dans le dernier geste, pouvait réussir au match retour de son quart de finale européen.

 

La démonstration a cependant une astérisque. Déjà, l’incapacité à marquer rappelle qu’il ne suffit pas d’avoir des occasions pour battre ce qui est désormais une excellente équipe de contres – même si la nature des ratés, dont un penalty, relativise la théorie du “ils ont trop couru pour être lucides devant le but”. Mais le vrai bémol concerne la onze de départ et le changement effectué par Luis Enrique à la pause: mettre Ivan Rakitic à la place de Javier Mascherano aux côtés de Xavi et Busquets au milieu.

 

L’ancien Sévillan n’est pas le meilleur joueur du monde et il peut même sembler étrange que ce soit lui qui succède à Xavi au milieu cette saison. Outre une qualité technique sûre, il possède cependant une énorme qualité: l’intelligence tactique. Sans relâche, le Croate court pour offrir des solutions et bloquer l’adversaire, un jeu sans ballon qui ne se remarque pas toujours… jusqu’à ce qu’un autre joueur prenne sa place et que la fluidité disparaisse. Et comme il a un énorme coffre, répéter les efforts dans l’ombre n’est pas un problème.

 

Contrairement à sa devancière qui contrôlait le jeu bien plus haut et pouvait associer deux créatifs à un récupérateur (que Busquets nous pardonne le terme), cette équipe catalane plus directe a transféré une partie de son besoin créatif vers l’attaque. Moins de passes géniales qui n’ont plus qu’à être converties, plus d’inspirations d’attaquants. Pendant un moment, Valence a franchement titillé ses pieds d’argiles, puis le géant a repris sa marche. Avec la maîtrise de celui qui a conscience d’être exposé différemment mais sait exactement où il veut aller.

 

 

 

 

Fast and Furious : Napoli Drift

Raphaël Cosmidis – L’Europa League est sans doute sa compétition préférée. Il l’a déjà remportée deux fois. En 2004 avec Valence (battant l’OM de José Anigo et de Didier Drogba en finale) et en 2013 avec Chelsea, lors d’un intérim conclu sous les confettis. Rafael Benitez adore la C3. Jeudi soir, en déplacement à Wolfsburg, son Napoli a explosé les Loups: 4-1 et une demi-finale à l’horizon.

 

Lors de ses premiers jours à Naples, on a parfois cru que le technicien espagnol allait tout casser. Marek Hamsik n’arrêtait pas de marquer, Gonzalo Higuain venait de rejoindre les Partenopei et Lorenzo Insigne ne s’était pas encore gravement blessé. En Ligue des champions, les joueurs de Benitez rivalisaient avec ceux de Dortmund et d’Arsenal. Naples voulait embêter la Juventus. Finalement, c’est la Roma qui a gêné les Turinois, et les Napolitains au passage. Troisièmes de Serie la saison passée, devancés par les Giallorossi, ils ont ensuite été éliminés par l’Athletic Bilbao en tour préliminaire de Ligue des champions.

 

 

 

 

Une immense déception au départ, qui pourrait dans quelques semaines se transformer en trophée européen, le premier depuis la Coupe de l’UEFA en 1989. Si l’équipe de Benitez a été inconstante cette saison, elle a retrouvé de ses vertus face à Wolfsburg. Un jeu direct, des appels de balle très verticaux et un attaquant qui décroche pour lancer son meneur de jeu vers le but. Quand Marek Hamsik et Gonzalo Higuain s’entendent, le Napoli redevient cette équipe prometteuse d’août 2013, jouissive quand elle n’a pas besoin de construire.

 

La formation de Dieter Hecking avait surpris le Bayern Munich en jouant rapidement dans son dos fin janvier (4-1). Bien que les Loups ne défendent pas aussi haut que les Bavarois, ils ont connu un traitement similaire par les Partenopei, qui se sont engouffré dans chaque espace laissé un petit peu trop ouvert par la ligne arrière allemande.

 

Parce qu’ils sont aimantés par le but, les Napolitains sont régulièrement nombreux dans la surface adverse. Sur la réalisation de Manolo Gabbiadini, celle du 4-0, ils sont trois intercalés entre les défenseurs allemands. Sur le 3-0, placés haut, ils avaient exploité une transmission ratée de Josuha Guilavogui. Naples est une équipe impatiente, qui joue toujours mieux dans l’urgence, comme si elle s’imposait vingt-quatre de secondes de possession. Un empressement qui la rend terriblement divertissante et compétente quand l’adversaire ne ferme pas le jeu.

 

 

 

 

On a aimé

 

Une bonne équipe de Séville, capable de changer complètement son approche pour venir à bout du Zénit (2-1). Surpris par les contres d’une équipe plutôt repliée sur son but, les Espagnols ont dû abandonner leur habituelle stratégie du hérisson et attaquer une fois l’ouverture du score concédée. À force de pousser et notamment grâce à l’entrée du très bon Denis Suarez, ils ont fini par renverser la vapeur en fin de partie… et pourront reprendre leurs habitudes au retour.

 

Le match quasi parfait des Nantais contre l’OM (1-0), vendredi. Michel Der Zakarian s’est ajouté à la liste des entraîneurs qui ont changé de système pour forcer Marcelo Bielsa à évoluer en 3-3-3-1, mais le 4-4-2 en losange des Canaris a été tout sauf de l’improvisation: gros travail des attaquants Audel et Gakpé sur la première relance, quatre milieux compacts et efficaces dans leurs compensations et une certaine intelligence dans le jeu direct en attaque rapide.

 

La bonne entame de Nice contre le Paris Saint-Germain (1-3), samedi après-midi. Les Azuréens ont d’abord dominé dans l’entrejeu, même s’ils n’ont pas vraiment su en profiter offensivement, la faute à des attaques menées systématiquement en infériorité numérique. Lorsque le pressing niçois s’est essoufflé, Paris a enfin pu jouer et Javier Pastore nous régaler.

 

Le duo Boufal-Lopes, qui n’a pas empêché Lille de bien galérer en deuxième période face à Bordeaux (2-0) mais offre une touche technique bienvenue à une équipe qui tombe facilement dans une banalité monotone. Sofiane Boufal, dont les qualités techniques n’ont jamais été mises en cause, commence à bien s’insérer dans la dynamique collective. Prometteur.

 

 

 

 

On ne sait pas trop

 

Un duel Aristeguieta-Le Toux contre Charlie Davies (buteur d’ailleurs)-Jermaine Jones, un but signé d’un Argentin qui a joué dans six pays différents… Only in MLS. Mais le match entre le Philadelphie Union et les New England Revolutions (1-2) a été plutôt pauvre par ailleurs, manquant de rythme et de qualité technique. Le championnat américain a encore du chemin à parcourir avant d’atteindre son objectif de devenir la référence mondiale.

 

 

 

 

On n'a pas aimé

 

L’incapacité de Saint-Étienne à prendre le jeu face à l’OL, ou plutôt le manque de volonté des Verts à le faire après l’expulsion de Lindsay Rose. Certes, un nul à Gerland (2-2) n’est pas un mauvais résultat, mais compte tenu des circonstances, on aurait voulu voir des Stéphanois plus expansifs.

 

La timidité du Dynamo Kiev, qui a tenté de tenir quarante-cinq minutes avec un bloc bas face à la Fiorentina après avoir ouvert le score. C’est mal connaître la Viola, qui apprécie l’attaque placée et a été logiquement récompensée en fin de match, l’excellent Khouma Babacar – on se mouille, le futur plus grand attaquant africain – égalisant dans les dernières secondes de la rencontre (1-1 score final).

 

Pour une fois, Marcelo Bielsa n'est pas cité ici pour être encensé. Le technicien argentin s'entête avec son 3-3-3-1, qui a énormément manqué de liant vendredi soir, à Nantes (0-1). Déjà très isolé d'ordinaire, Giannelli Imbula s'est retrouvé au cœur d'un no man's land marseillais en l'absence de Dimitri Payet. Aligné en soutien de Gignac, Michy Batshuayi n'a vraiment pas le profil pour décrocher et épauler son milieu.

 

Un derby milanais, ça peut être très bien. Mais quand aucune des deux équipes ne joue quelque chose et qu’il ne se passe pas grand-chose sur le terrain, l’intérêt est quand même franchement limité (0-0). Même le coup de panache de Philippe Mexès, un csc bien ridicule, a été refusé par l’arbitre...

 

 

 

 

L'infographie de la semaine

 

Quelles sont les équipes qui ont le plus augmenté leur moyenne de points depuis dix matches et celles qui, au contraire, coulent? Aux antipodes, Dortmund et Marseille. (Infographie en grand en cliquant sur l'image, tableau complet ici)

 

 

 

 

Les déclas

 

"Quand je suis arrivé à Dortmund, j’ai dit: «Si 80.000 personnes viennent toutes les deux semaines au stade et que sur le terrain, on joue un football ennuyeux, une des deux parties, l’équipe ou les supporters, devront trouver un nouveau stade.» Beaucoup de nos supporters parcourent 800 kilomètres pour nous voir et vivre quelque chose de spécial. Il faut y aller plein gaz. On l’a appelé football à plein gaz. On voulait déborder de vitalité. On préférait tirer cinq fois sur la barre que de rester quatre fois sans tirer au but. Perdre mieux. Ça a été le début. Il faut lier les gens au club. Les matches doivent avoir un effet bien au-delà du résultat. Tout le monde sait qu’on a gagné 3-1. Mais ce que l’on ressent c’est le tir, le but, l’arrêt: c’est ce que l’on transporte avec soitoute la semaine."

Jürgen Klopp dans une interview au quotidien El Pais, en 2013, sur sa philosophie et sur la croissance de “son” BVB.

 

"Si tu gagnes 1-0 et que le match a été très vivant, le football reste légitime. Cela ne m’intéresserait pas d’avoir Xavi, Messi et Cristiano Ronaldo dans la même équipe… Être meilleur que tous, c’est comme si je me mettais à jouer au tennis contre une fille de trois ans, que j’étais de l’autre côté du filet et que je jouais avec force, et que la fillette restait là, debout, avec la raquette… Ce n’est pas marrant. Mais si, de l’autre côté du filet, il y a un homme et que l’on joue au ping-pong, si je gagne c’est bien, et si je perds je me serais probablement amusé. Pour les supporters c’est comme une drogue. Je ne veux pas seulement gagner, je veux ressentir aussi!"

Jürgen Klopp toujours.

 

"On a été au bout de la prolifération des moyens, être partout, etc. C’est au détriment de la vision du jeu. J’en ai déjà parlé à Canal, comme ça, autour d’un café. Je rêve d’un match filmé à cinq caméras, avec un excellent réalisateur, de bons cadreurs et du bon son - ça, c’est formidable - et qu’on ait une vision du jeu globable, et moins de gros plans, de plans de coupe sur le banc de touche et un commentaire moins bavard."

Michel Denisot, dans L’Équipe du 20 avril.

 

 

 

 

La vidéo de la semaine

 

 

 

Porto a battu le Bayern grâce aux erreurs des défenseurs allemands entend-on depuis une semaine. Il y a une part de vérité mais celles-ci ne sont pas arrivées toutes seules. Auteurs d’un pressing ciblé clinique, les hommes de Julen Lopetegui, également capables de garder le ballon quand il le fallait, ont réalisé exactement ce qu’ils voulaient.

 

 

 

 

L'avis

 

Le départ du docteur Müller-Wohlfhart a agité l’actualité l’actualité du Bayern la semaine dernière. Parce qu’il est là depuis près de quarante ans d’abord, mais aussi (et surtout?) parce qu’il s’en va à cause de ses mauvaises relations avec Pep Guardiola. L’entraîneur espagnol doit assumer une image de gentil et d’opportuniste, celui qui n’entraîne que des grands clubs et emporte des titres faciles. Une certaine réécriture de l’histoire – il a commencé par faire monter la réserve barcelonaise puis repris une équipe première dans le doute – qui fait néanmoins peser sur ses épaules une pression permanente. D’autant qu’on retient plus le triplé de Jupp Heynckes la saison avant son arrivée que la précédente, bouclée sans trophée.

 

Dans ce contexte, la crise de nerf de Pep sur son staff médical en plein match prend des proportions inattendues, et le départ du docteur Actovegin crée des secousses. On a pourtant envie de renvoyer tout le monde dos à dos. Un entraîneur qui s’énerve sur ses collaborateurs, c’est moyen mais ça ne fait pas de mal au football (contrairement à la mise en cause d'un arbitre, au hasard). Un médecin qui utilise des produits controversés sans transparence – sans résultat cette saison – n’est peut-être pas plus mal un peu en retrait pendant quelques temps. Quant à un club incapable de garder l’information secrète ou, au moins, de soigner sa communication… Déjà parti du temps de Klinsmann et en mauvais terme avec Trapattoni, le docteur finira de toute façon bien par revenir. Et Guardiola, une fois parti vers d'autres cieux, continuera de déclencher chez beaucoup le rejet mécanique au culte de son jeu.

(C. K.)

 

 

 

 

La revue de presse (presque) anglophone

 

Sergueï Rebrov s’inspire de Valeri Lobanovski pour relancer le Dynamo Kiev.

 

Jürgen Klopp a été dévoré par le monstre qu’il avait créé.

 

Portrait tactique détaillé du FC Valence.

 

Jose Mourinho et Louis van Gaal se sont affrontés cette semaine. Deux leaders aux convictions très fortes.

 

Dès neuf ans, un joueur peut intéresser des clubs de toute l'Europe et valoir une centaine de milliers d'Euros.

 

 

 

 

Réactions

  • et alors le 21/04/2015 à 10h20
    En fait Rakitic c'est Perrotta : un "huit et demi" qui vaut surtout par son sens du jeu, sa capacité à gêner la manoeuvre adverse et à donner des solutions partout sur le terrain à ses partenaires, Luis Enrique a déjà connu ça (bon, il ne le faisait pas beaucoup jouer). Ouais, j'avais envie de reparler de SuperSimo.

  • Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà le 21/04/2015 à 10h37
    15.04.15 PSG - Barcelone 1 - 3 Quart de finale
    10.12.14 Barcelone - PSG 3 - 1 Groupe F
    30.09.14 PSG - Barcelone 3 - 2 Groupe F
    10.04.13 Barcelone - PSG 1 - 1 Quart de finale
    02.04.13 PSG - Barcelone 2 - 2 Quart de finale
    Bilan : 1-2-2

    18/04/15 Barça - Valen. 2 - 0 J32
    30/11/14 Valen. - Barça 0 - 1 J13
    01/02/14 Barça - Valen. 2 - 3 J22
    01/09/13 Valen. - Barça 2 - 3 J3
    03/02/13 Valen. - Barça 1 - 1 J22
    Bilan : 1-1-3

    La vérité, c'est qu'on (le PSG) a toujours très bien manoeuvré Barcelone. Même mercredi dernier, alors qu'on a pris l'eau, on est resté très dangereux dès qu'on s'infiltrait dans le camp Barcelonais. Et on ne peut pas dire qu'on n'avait pas des excuses alors qu'il nous manquait 4 (Verratti, Thiago Silva, Lucas, Ibra?) de nos 7 (Pastore, Matuidi, Marquinhos) meilleurs joueurs de la saison.

    Il faut aussi voir que Barcelone ne joue pas ses matches de championnat avec la même intensité que ses matches de LdC. Bref, vraiment pas de quoi nous faire une leçon.

  • Josip R.O.G. le 21/04/2015 à 11h01
    Le seul reproche à faire à Bielsa c'est d'avoir mis plus d'une heure à s’apercevoir que Michy ne pouvait vraiment pas remplacer Payet.
    Modulo la reprise manquée du dit Michy, le manque de chatte d'Alessandrini et de Fanni qui inclut sa passe foirée à Mandanda et la glissade d'icelui, l'OM peut aussi bien gagner 0-3 et on n'en parlerait pas plus que ça, malgré la "splendide" taquetique de Der Zak.
    Comme quoi le foot.

  • Yohan Cowboy le 21/04/2015 à 12h26
    Josip R.O.G.
    aujourd'hui à 11h01
    ----

    Sûrement, mais pour le coup quel que soit le résultat final, son système était largement déséquilibré et on l'aurait également souligné si l'issue avait été positive. Et si Nantes n'avait pas eu la même réussite au niveau du score, on aurait également mis en avant leur approche intelligente du match.

    Je n'ai pas l'impression que les avis que l'on expose sont uniquement liés au résultat, sur lequel on ne s'attarde d'ailleurs quasiment jamais.

  • Josip R.O.G. le 21/04/2015 à 12h33
    Ce que je voulais dire c'est que c'est surtout le déséquilibre du milieu marseillais qui fait la réussite de la tactique nantaise.
    Ce déséquilibre est habituel, mais ce qui peut marcher avec Payet n'a pas marché avec Michy.

  • Yohan Cowboy le 21/04/2015 à 12h36
    Oui c'est sûr que les deux sont liés, mais même sur les fondamentaux, Nantes a fait ce qu'il fallait pour contrer ce système précis, avec une grosse densité axiale et une fermeture efficace des couloirs.

  • Radek Bejbl le 21/04/2015 à 14h29
    Matu, je n'ai rien compris à ton message. Je devine que ça se réfère à la première phrase mais quel est l'intérêt de sortir un historique de confrontations des années précédentes ? Valence n'avait pas le même coach et donc pas le même style de jeu et Rakitic n'était pas là dans le camp d'en face, pas plus que Luis Enrique. C'est comme si tu comparais Reims et Madrid en sortant les chiffres des années 50.

    Valence perd 2-0 en jouant tout seul pendant une mi-temps au retour et 1-0 dans les arrêts de jeu à l'aller. Paris a certes gagné un match de poule mais je suis obligé de prendre l'argument de l'intensité dans le sens qui me semble évident : le Barça joue les poules de LDC en marchant et même le quart de finale a été géré en pensant à la Liga puisque disputé entre deux matches bien plus difficiles que celui de Paris (si tu penses que c'est de la provoc regarde le pressing de Valence et Séville).

    On verra au retour mais la satisfaction d'avoir été dangereux à chaque incursion (pour 3 occasions ?) est bien maigre : même Elche l'a été quand les Catalans levaient le pied. Je doute pas que Paris soit meilleur mais pour ce qui est de la mise en danger réelle, je persiste sur mon idée.

  • Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà le 21/04/2015 à 15h04
    Radek, je réponds principalement au premier paragraphe et en particulier à l'assertion sur le fait que Valence serait plus à même de déstabiliser le Barça et j'avoue que je n'ai pas bien compris votre démonstration dans la suite de la section.

    Donc quand Rakitic est absent, ce n'est plus comparable, mais quand les joueurs importants de Paris sont absents, ça l'est ? Je te parle des matches des 2 dernières saisons et finalement les effectifs (ni les styles de jeu) n'ont pas tellement changé. Prends juste les oppositions de cette saison si tu le souhaites, Valence, qui n'a pas réussi à marquer un seul but au Barça, serait donc mieux armé pour les battre ? Alors que le PSG en a mis 5 en 3 matches (et pris 8, certes).

    Quant à l'argument que Barcelone s'est ménagé en LDC pour se réserver pour la Liga, j'ai du mal à y croire. Tu me parles du pressing de Valence, mais regarde celui du Barça contre Paris, ça n'a rien à voir avec ce qu'ils ont cherché à faire contre Valence.

    Pour faire court, je pense que Paris peut gagner la bataille du milieu parce que, ça n'engage que moi, Verratti + Matuidi + Pastore, c'est top level et même meilleur que ce que le Barça peut proposer. Je pense aussi que nos attaquants, s'ils sont clairement en dessous de ceux d'en face, sont capables de déstabiliser la faible défense blaugrana. Ils l'ont déjà montré.

    On vient de prendre 2 fois 3-1 contre eux. Le premier était un match raté, avec assez peu d'enjeu, mais le second de mercredi dernier n'est pas du tout représentatif de ce que la confrontation aurait été si le PSG n'avait eu autant d'absences. Rabiot, Cabaye et VdW n'ont franchement pas le niveau. Même au dél) de ça l'équipe était trop déséquilibrée par les absences et les automatismes n'ont pas fonctionné.

    ce soir, je pense que l'on peut les battre et même les éliminer si la réussite est avec nous (i.e. si Cavani se décide à tirer dans les buts).

  • Radek Bejbl le 21/04/2015 à 15h36
    Je ne vais pas engager un débat mais faire une dernière réponse. Déjà le style de jeu barcelonais est bien différent d'avant, ce que j'écris dans la fin de l'article, et se matérialise par un rôle bien moins important pour Xavi et même Iniesta. Pareil pour Valence, qui va encore plus de l'avant cette saison.

    Ensuite, qu'on ne torde pas mes mots. J'ai écrit "plus à même de mettre en danger". Je ne crois pas que Valence soit capable de le faire sans s'exposer et donc de risquer de perdre. Et prendre le nombre de buts est quand même moyen : Bravo est l'homme du match à l'aller et au retour il y a des dizaines d'occasions, dont un poteau et un penalty raté. C'est là qu'on voit que les scores ne veulent rien dire, Paris a marqué et encaissé plus dans des matches moins animés. Quant au pressing barcelonais contre Valence... ils ont été incapables de ressortir de leur camp pendant un moment donc on ne peut pas dire qu'ils aient "cherché à faire" autre chose que survivre le temps que ça passe.

    Par contre, tout le reste de ta démonstration, emprunte du sceau de la subjectivité (que je devine assumée) du supporterisme, n'a pas de rapport avec le sujet de l'article. J'ai déjà écrit la nalyse du match aller sur la matchbox, il n'y a plus rien à dire avant le retour. Je suis en plus en profond désaccord sur la défense de Barcelone (peut-être la meilleure du monde) et ce jugement du milieu parisien.

    Si tu ne comprends pas la suite de la démonstration, c'est parce que tu la crois basée sur Paris alors que pas du tout. Il est uniquement question de l'apport de Rakitic pour stabiliser le milieu contre Valence. Il y a simplement une accroche sur Paris parce Valence, qui a été bien meilleur, a montré ce qu'il fallait faire pour mettre en danger cette équipe. Surtout quand il y a un gros écart à remonter.

  • Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà le 21/04/2015 à 17h27
    Radek Bejbl
    aujourd'hui à 15h36

    Par contre, tout le reste de ta démonstration, emprunte du sceau de la subjectivité (que je devine assumée) du supporterisme,

    ----

    Je te remercie de toute la condescendance que tu as bien voulu m'accorder.

La revue des Cahiers du football