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France-Danemark : les gars

Des latéraux tranchants, un duo de milieux défensifs sécurisant et un quatuor offensif virevoltant, au moins en première période: les Bleus se sont repris contre le Danemark.

Auteur : Julien Momont le 30 Mars 2015

 

 

Logiquement titulaire dans son jardin de Geoffroy-Guichard, Stéphane Ruffier a vécu une soirée en deux temps, à l’image de l’équipe de France. Le portier stéphanois a été acclamé à chaque ballon touché en première période, au bout de laquelle il a été sauvé par son poteau sur le centre-tir de Krohn-Dehli (45e) alors qu’il n’avait rien eu à faire jusque-là. Après le repos, il a enfin pu utiliser ses mains, et il a effectué plusieurs interventions décisives, devant Eriksen (64e) et Bendtner (65e) notamment. Très sûr.

 

Après les prestations décevantes de Bacary Sagna et Patrice Evra contre le Brésil, Christophe Jallet et Benoît Trémoulinas avaient un coup à jouer. Les deux latéraux ont évolué un peu dans le même registre, très offensif (cinq centres chacun), le Lyonnais étant légèrement plus tranchant que le Sévillan. Mais les deux défenseurs de couloir ont également été friables défensivement, peu soutenus il est vrai mais aussi parfois insuffisamment agressifs sur le porteur, sans conséquence trop fâcheuse.

 

 

Raphaël Varane était lui aussi attendu, alors qu’il lui était reproché d’avoir manqué de mordant face au Brésil. Associé à Laurent Koscielny pour la troisième fois seulement de l’ère Didier Deschamps, le jeune capitaine tricolore, en charge de la première relance, a livré un match propre ponctué d’interventions plutôt sereines. Son compère londonien a été fiable lui aussi, malgré quelques petites hésitations et une double occasion ratée (84e). Le duo n’a de toute façon pas été excessivement mis à contribution par un adversaire relativement limité.
 

 

 

 

 

Mais la défense a également été bien mieux protégée que jeudi dernier, par un duo Morgan Schneiderlin-Geoffrey Kondogbia performant à la récupération. Le premier, bien plus à l’aise dans ce 4-2-3-1 qu’en sentinelle du 4-3-3, a pu faire parler son volume de jeu en allant parfois gratter haut certains ballons. Le second a d’abord été sobre et solide (dix ballons récupérés) avant de monter en puissance offensivement. Sa première projection tranchante, ponctuée d’une belle passe décisive, a été à l’origine du deuxième but des Bleus.

 

L’équipe de France a parfois été coupée en deux, mais lorsqu’il a été trouvé, son quatuor offensif a été très tranchant, principalement en première période avant de s’éteindre ensuite. En point d’appui, Olivier Giroud a été un atout précieux permettant aux Bleus d’allonger lorsqu’il le fallait. L’attaquant d’Arsenal a été précis dans ses remises, dans les airs comme au sol. Il a livré un sacré combat à Simon Kjaer et a su concrétiser la meilleure de toutes ses situations (38e). Derrière lui, Dimitri Payet a été très disponible et créatif (cinq occasions créées) travaillant notamment sur la largeur pour délivrer des centres (neuf dans le jeu) ou frapper. Comme le reste de son équipe, il a été moins en vue après le repos.
 

 

 

 

 

Côté droit sur le papier, Alexandre Lacazette a surtout brillé dans la zone de vérité, en étant à l’origine puis à la conclusion de l’ouverture du score (14e). Il est souvent venu en renfort de Giroud dans la surface, à la retombée des centres notamment. Son premier vrai bon match en bleu. Antoine Griezmann s’est lui aussi rapproché du Gunner pour combiner, se rendant très disponible entre les lignes. Il a été un accélérateur précieux, malgré un déchet certain dans la dernière passe et une implication défensive sporadique.

 

 

Les changements de Didier Deschamps ont pris des allures de célébration stéphanoise, trois (Josuha Guilavogui, Blaise Matuidi et Kurt Zouma) des six entrants ayant porté le maillot vert par le passé. Pourtant, le remplaçant qui a le plus marqué les esprits est un Lyonnais: Nabil Fekir, dans un contexte pourtant hostile – comme à ses coéquipiers Christophe Jallet et Alexandre Lacazette. Sous les sifflets, il a bonifié tous ses ballons, provoqué, osé, dribblé: un sacré culot et la preuve d’une belle force mentale. Bacary Sagna est entré en toute fin de match et par la force des choses, remplaçant un Jallet victime d'une luxation de l'épaule.

 

 

Côté danois, Simon Kjaer a tenu la baraque derrière, en étant notamment à la hauteur du défi physique que lui a imposé Olivier Giroud. Côté droit, le capitaine et Guingampais Lars Jacobsen n’a pas su profiter des larges espaces souvent laissés par les Bleus. Christian Eriksen et Michael Krohn-Dehli ont été les plus en vue de leur équipe techniquement, le premier initiant notamment le réveil de l’équipe de Morten Olsen au retour des vestiaires. Devant, Nicklas Bendtner a peiné à exister face à Varane et Koscielny, mais il s’est tout de même créé quelques situations tout seul, comme un grand.

 

 

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