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"Une seule Victoire, celle du Standard !"

Avec Je suis Supporter du Standard, Riton Liebman plonge la comédie romantique au cœur de la passion des supporters de football. Un pari risqué mais plutôt réussi.

Auteur : Laurent-David Samama le 12 Juin 2013

 


C’est un amour parfois irraisonné. Mais se peut-il que la passion d’un individu pour le football, pareille à celle d’un alcoolique pour la boisson, soit telle qu’elle puisse transformer un supporter en "footballique"? Voilà la question que pose avec humour l’acteur belge Riton Liebman dans Je suis supporter du Standard, un premier long-métrage sous forme de comédie romantique à découvrir bientôt dans les salles obscures. Semblables à des chroniques bon enfant de la vie des fanas de ballon rond, Je suis supporter du Standard nous plonge dans le quotidien hyper ritualisé (chants, accoutrements, déplacements) de plusieurs personnages hauts en couleurs. Parmi eux, Maurice dit Milou, un moniteur d’auto-école dont le cœur "n’est pris que par une seule Victoire… Celle du Standard!" Des joyeuses virées à travers le Plat Pays jusqu’aux saucisses-frites englouties à la hâte devant le chaudron de Sclessin: toute la vie de Milou est organisée en fonction des Rouge et Blanc.
 

 



 

Loin des débordements violents qui se produisent parfois en marge du football, on découvre dans Je suis supporter du Standard la "culture supporter" sous son meilleur jour: celui de la communauté. En filigrane, Liebman dessine les contours d’un football vrai, à mille lieues des pétro-dollars. Milou, son personnage principal devient alors attachant; il est tout ce que le football n’est plus: un jeu… En grand naïf, notre protagoniste refuse également certaines évolutions de la société. Il est ainsi le raté d’une famille juive ayant réussi. Son frère est cadre, grand amateur de théâtre, propre sur lui. Sa mère est psychanalyste. Du père, il n’est que peu question mais la Shoah le suit comme un avertissement perpétuel. Le contexte est parfois pesant, Milou s’en est extirpé. Entouré de sa collection de posters et de fanions, il vivote. On devine ses revenus modestes, son univers peuplé de petites gens n’ayant que les Rouches pour égayer leur morne quotidien.


Au delà des mécanismes humoristiques, le film présente un protagoniste ayant sciemment abandonné la compagnie des intellectuels pour vivre parmi les prolos. Son ancien employeur (campé par Jackie Berroyer, toujours excellent) le sermonne. Ainsi menée, sans véritable foyer, la vie de Milou n’a aucun de sens. Bien évidemment, ce petit train-train va finir par connaître un bouleversement majeur. En rencontrant une femme dont il tombe amoureux, Milou va entamer une difficile bataille: se désintoxiquer du football pour conquérir Léa Drucker, une dulcinée qui déteste ce sport.
 

Soyons honnêtes. Hormis l’immense Coup de Tête de Jean-Jacques Annaud avec Patrick Dewaere et le film À Mort l’Arbitre de Jean-Pierre Mocky, le cinéma francophone a souvent éprouvé les pires difficultés à parler de ballon. Trois Zéros, Les Seigneurs… Puisque la France ne sait plus filmer le football, il aura fallu passer par le cinéma belge et Riton Liebman pour reprendre le fil d’une narration utile à propos de ce sport, de ce qu’il était, de ce qu’il devient mais surtout de la passion qu’il ne cesse de susciter, argent ou pas…


 

 

Réactions

  • Diablesse Rouge le 12/06/2013 à 18h26
    Ca fait un choc un tel titre en une, surtout pour le petit coeur fragile d'une supportrice.

  • J'ai remis tout l'allant le 13/06/2013 à 10h36
    Et 'Comme un lion', c'est du poulet mafé ?

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