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Aulas et le PSG : dans le piège de "l’élitisme"

Une Balle dans le pied – Si Jean-Michel Aulas, dépassé par une évolution pour laquelle il a milité, a raison de critiquer le coup de force financier du PSG, il n'est pas le mieux placé pour le faire.

Auteur : Jérôme Latta le 31 Août 2017

 

 

Le spectaculaire mercato du Paris Saint-Germain a été abondamment commenté et analysé, et au premier rang de ces commentateurs figure Jean-Michel Aulas. Auparavant, le président de l’Olympique lyonnais avait été plutôt enclin à saluer les bienfaits de l’arrivée des Qataris pour le championnat de France, revalorisé en termes d’image et de potentiel économique. Cette fois, s’il a concédé que l’arrivée de la star brésilienne aurait un effet semblable, il n’a pas pu se retenir d’exprimer ce que l’on peut résumer comme un profond sentiment d’injustice.

 

Jean-Michel Aulas a-t-il raison de déplorer les dérives actuelles, ou de s’en sentir victime? Est-il bien placé pour les déplorer? Car sans faire le procès de "JMA", il est instructif de considérer ce que sa position dit des évolutions de l’industrie du football depuis une vingtaine d’années, évolutions dont il a été un acteur majeur, comme bénéficiaire… puis comme victime.(…) 

 

 

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Réactions

  • gurney le 31/08/2017 à 17h42
    Ma foi c'est une très bonne synthèse de la problématique !
    Et d'un ton assez juste pour chacune des parties.

  • José-Mickaël le 31/08/2017 à 18h21
    Ah oui, voilà un article très intéressant !

  • Sens de la dérision le 01/09/2017 à 09h44
    "l’OL, enrichi par les droits TV de la Ligue 1 et de la Ligue des champions, a adopté une stratégie de prédation envers les autres clubs français."
    Cette phrase me gêne énormément. Non pas parce qu'elle est fausse mais parce qu'on dirait qu'il n'y a que l'OL qui a cette stratégie. Le Marseille de 93 était-il différent ?

    "Une sorte de théorie du ruissellement transposée au football – théorie qui a fait le bonheur des promoteurs du néolibéralisme, mais qui se trouve aujourd’hui totalement discréditée."
    Je sais que les Cahiers vivent dans une petite bulle mais elle ne me paraît pas si discréditée que cela cette théorie..

    Mais bon la phrase magique à retenir du papier reste :
    « Pour moi, la vraie passion, c’est celle qui permet d’obtenir des résultats tout en réalisant des comptes équilibrés ».

  • Japhet n connerie le 01/09/2017 à 09h58
    Le Marseille des 90's prenait les meilleurs joueurs de D1 par pour affaiblir ses concurrents (Pas que en tout cas)mais parce qu'il ne pouvait pas acheter 11 joueurs étrangers.

  • blafafoire le 01/09/2017 à 10h46
    Ce qui me fait le plus rigoler dans cette histoire, c'est que se muant en analystes financiers de comptoir, les journalistes/analystes ont soutenu pendant des années que la progression du foot français passait par une gouvernance "modernisée" dans laquelle les clubs étaient gérés comme des entreprises, suivant en cela le modèle Aulassien à l'époque de sa splendeur.
    Plus rien à foutre aujourd'hui, on veut du gazodollar en perfusion, du Ibra, du Neymar et tous les autres. Et ceux qui râlent sont des vieux grincheux.

  • gurney le 01/09/2017 à 13h44
    Japhet n connerie
    aujourd'hui à 09h58
    J'aimerais revenir la dessus, d'autant que c'est le seul élément de l'article de Jérome qui, je trouve, prête à discussion.
    On en fait beaucoup sur les "tentatives de Lyon pour affaiblir ses concurrents" mais sur les 7/8 ans de titre/domination, ce n'est pas arrivé tant que ça.

    Par exemple, à l'instant T, Paris a pris le meilleur joueur de Monaco, et lui avait déjà chippé Kurzawa y a quelques temps.
    A comparé : Lyon n'a jamais "piqué" le mvp de l'OM, Paris ou Monaco, ses concurrents de l'époque.
    Y a juste eu 2 joueurs concernés, qui bordent la période de domination lyonnaise : Carrière de Nantes, et Gourcuff de Bordeaux.
    En dehors de ça, très peu voire aucun mouvement d'un concurrent direct de l'OL vers le club d'Aulas.
    Les joueurs, on les a pris chez des petits clubs :
    Malouda (guingamp), Essien (Bastia) pour les réussites les plus notables.

    Tu me diras "ouais mais lyon piquait tous les joueurs de ces clubs là à Paris, Marseille and co", mais c'est pas totalement vrai non plus :
    Drogba par exemple avait choisi l'OM.

    Nos réussites sont surtout passés par nos recrutements à l'étranger (Juni, Cris, edmilson, Cacapa, Fred, M.diarra, Tiago, Wiltord, Reveillere... ) ou par des réussites de joueurs formés au club comme Govou, Benzema, Clerc, Clement, Berthod, Ben Arfa, pour citer les joueurs qui ont cumulé un peu de temps de jeu sur la période.

    Encore une fois, et même si beaucoup ont du mal à l'entendre encore aujourd'hui, la surdomination de l'OL venait plus des gestions exécrables de nos dirigeants :
    Le PSG de Canal qui avait dépensé un fric fou pour faire venir Anelka/Luccin/Dalmat avec un rendement calamiteux, L'OM et son "meilleur OM depuis 10 ans", Monaco et sa crise de gestiion financière qui a fini par lui coûter sa place dans l'élite, Lens avec Martel qui a perdu la boule...
    Difficile de dire qu'on a eu une responsabilit la dedans.
    Si un deuxième Aulas avait pris les commandes d'un autre club à potentiel type Lille, Toulouse, pour prendre les grandes agglomérations, il aurait pu rapidemment être une menace pour l'OL avec les mêmes méthodes.

    Vous vous doutez bien qu'entre 95 et 2000, on galérait à piquer des révélations au PSG de Canal et à l'OM et pourtant on a fini par passer devant cet clubs.
    C'était donc possible de passer devant l'OL. Ca se fait pas en 6 mois d'accord, mais pas en 10 ans.

    Aujourd'hui, un président ambitieux et malin peut faire des choses, mais il a un souci majeur :
    -Sans une enveloppe de 100 millions, il ne peut faire que des paris sur le marché.
    -La LDC et son fric sont intouchables.

  • Tonton Danijel le 01/09/2017 à 14h53
    Euh, il y avait aussi Keita et Bodmer à Lille.

  • fabraf le 01/09/2017 à 15h32
    D'accord avec Gurney (pourtant je supporte l'OM).

    Concernant Keita et Bodmer, il faut se rappeler le contexte:
    - les 2 clubs avaient des liens capitalistiques indirects (par les frères Seydou)
    - l'un (Bodmer) était en fin de contrat où il lui restait un an
    - Lyon en étant surclassé 4-0 par Lille qui leur avait assuré la qualification à la LDC

    Bref, Lyon avait surpayé Keita (20M€ de mémoire) pour qu'au final Lille s'en sorte plutôt bien dans le deal.

  • Sens de la dérision le 01/09/2017 à 15h36
    2006-2007. Lille finit 10ème (50pts).
    2007-2008 : Lyon achète Bodmer et Keita, Lille devient 7ème (57pts)
    2008-2009 : l'OL récupère Puel et Makoun, Lille passe 5ème (64pts)
    2009-2010 : l'OL recrute Bastos, Lillle passe 4ème (70pts)
    2010-2011 : Lille devient champion.
    Je pense que le LOSC peut dire merci à l'OL !

  • fabraf le 01/09/2017 à 15h38
    Comme quoi la mémoire joue des tours, j'étais persuadé que le départ de Bodmer et Keita était l'année où Lille faisait 3e.

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