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Est-ce fair-play d'exécuter un penalty ?

La réponse à cette question tombe sous le sens aujourd’hui, mais ce ne fut pas toujours le cas il y a un siècle. Enquête sur des polémiques nordistes au lendemain de la première guerre mondiale. 

Auteur : Damien Boone le 11 Mai 2021

 

 

"Soulignons en outre un beau geste de la part [des Italiens]: ils n’ont pas voulu profiter d’un penalty dans la première mi-temps." Cette séquence du match entre l’Olympique lillois (OL) et le Milan FC en 1919, telle que relatée par le journal Le Grand Écho du Nord de la France, semble assez peu compréhensible. 

 

Que fallait-il comprendre? Des investigations ultérieures nous ont apporté une partie de la réponse: ce jour-là, à Lille, Milan a volontairement manqué un penalty.

 

 


Le Belge Robert Coppée (dont il sera question ici) transforme un penalty lors de la finale olympique 1920 face à la Tchécoslovaquie.

 


De nombreux penalties volontairement manqués

Il semble que ce cas de figure se présente assez régulièrement, surtout au sortir de la guerre: les cas sont multiples de 1919 [1] à 1922, et restent présents, à une fréquence moindre, jusqu’au milieu des années 1930, où ils disparaissent. Soulignons aussi que les penalties volontairement manqués concernent en grande majorité des matches amicaux. Voyons ainsi, pour ne prendre que quelques exemples:

 

• Lors du match amical Racing-Club de Roubaix-Olympique lillois, joué au stade de l’avenue de Dunkerque en mars 1919, les Roubaisiens, déjà menés 0-3, bénéficient d’un penalty pour une faute du Lillois Buzza. Le coup de pied est "botté sportivement dans les mains du keeper lillois".

 

• Le mois suivant, au même endroit, une équipe nommée Entente bruxelloise affronte amicalement l’équipe de la Ligue du Nord [2]. Les Belges mènent 4-1 en seconde période lorsqu’une main de l’arrière lillois Leclercq est sanctionnée d’un penalty. L’attaquant d’Uccle, Pierre Verhoeven, se charge de la non-transformation: il "envoie doucement à côté. Non moins sportivement les bravos crépitent" salue La Vie Sportive du Nord et du Pas-de-Calais.

 

• En octobre 1921, l’OL mène 3-0 contre le Stade roubaisien et bénéficie en fin de match d’un penalty "que Jencofsky botte sportivement à côté" (Le Grand Écho, 11 octobre 1921). Dans ce cas, il s’agissait d’un match de championnat.

 

Cette pratique compte aussi ses gags. Par exemple, en février 1920, l’OL reçoit les Belges de Saint-Gilles. Ces derniers ont l’occasion d’ouvrir le score sur penalty, mais n’en ont manifestement pas l’intention, puisque Robert Coppée adresse une passe au gardien lillois, Lebrun. La suite est comique: "Coppée adresse doucement [la balle] à Lebrun qui tend les bras… la balle a un rebond, échappe au keeper lillois et pénètre dans la cage des Dogues" (Le Grand Écho, 2 mars 1920).

 

Les Belges s’imposent finalement 4-0 mais, quelques jours plus tard, La Vie Sportive note sur un ton mi-sérieux, mi-amusé que Saint Gilles n’a gagné que 3-0 "parce que, en réalité, le premier but marqué par l’USG ne compte pas. On se souvient que c’était un penalty".

 

Ainsi apprend-on que des Italiens, des Belges et des Français ont, au cours de certains matches, une application de la règle qui va manifestement à l’encontre de sa philosophie.

 


1891, l’invention du penalty

Le penalty aurait été adopté à la suite d'un match de Cup en 1891: après qu’un joueur de Notts County a volontairement stoppé le ballon de la main sur sa ligne, le coup franc résultant de cette faute n’a pas été transformé par Stoke. Une controverse s’installe alors: ne faudrait-il pas trouver une sanction plus sévère pour sanctionner ce type de faute, sous peine de voir tous les joueurs mettre la main pour empêcher un but?

 

Le penalty, dont on attribue la paternité à l’Irlandais William McCrum, fait alors son entrée dans les lois du jeu. Il sanctionne toute faute commise dans la surface de réparation et offre la possibilité à l’équipe qui en bénéficie de se retrouver en face-à-face avec le gardien adverse, à une distance de douze yards, soit environ onze mètres.

 

De sa création en 1891 jusqu’aux années que nous évoquons ici, le penalty semble n’avoir fait l’objet d’aucune réforme, alors même que la période est marquée par des évolutions notables des règles du jeu, pour harmoniser les pratiques. Or, comme le montrent nos quelques exemples introductifs, il y a au moins deux manières d’appliquer la règle:

 

• au cours des matches amicaux, les penalties sont, la plupart du temps, non transformés;
• au cours des matches de championnat, les penalties sont tirés pour être transformés sauf, parfois, si l’équipe qui bénéficie d’un penalty dispose déjà d’une large avance.

 

Au cours du premier week-end d’avril 1922, ces principes semblent se vérifier: en championnat, "un penalty est accordé à Lille. Buzza le shoote et rentre", et Lille bat Boulogne 3-1; dans des parties amicales, "un penalty au bénéfice de Tourcoing fut très sportivement donné à Caprinier par Wilkin" (US Tourcoing-Jeunesse athlétique de Saint-Ouen) et "les Vert et Blanc attaquent courageusement. Sur faute de Mathieu, ils obtiennent un penalty que Bayens botte volontairement à côté" (Racing Club de Roubaix-Stade roubaisien).

 


L’incident Paris-Lille

Les principes que nous évoquons ne sont toutefois pas partagés. C’est l’inconvénient de la coutume, de l’interprétation, ou de la pratique de fait: elles ne sont, en général, pas écrites. Or, une règle écrite et clairement codifiée a bien plus de probabilités de s’universaliser, tandis que le reste demeure soumis à divers aléas.

 

En décembre 1920, une confrontation amicale entre l’Olympique lillois et l’Olympique de Paris tourne au pugilat en raison de divergences sur la manière dont il faut tirer les penalties. En début de match, conformément, croient-ils, à la pratique des matches amicaux, les Lillois frappent un penalty volontairement à côté. En fin de match, alors que le score est de 1-1, c’est au tour des Parisiens d’obtenir un penalty… ils le transforment et gagnent 2-1!

 

L'arbitre accorde un penalty à Lille, sur faute d'un Parisien dans la surface de but au cours du premier quart d'heure de jeu. H. Vignoli le donne volontairement à côté (…) Lille marque d'abord, Paris égalise et les positions demeurent acquises jusqu'à cinq minutes avant la fin. À ce moment, descente de l'O. P. par Rebut, talonné par Leclercq. Rebut se rabat à proximité du but et, parvenu à proximité de celui-ci, au moment où il va shooter, Leclercq fait une suprême tentative pour enlever le ballon des pieds de son adversaire. La manœuvre ressembla étrangement à un croche-pied et l'arbitre accorde à Paris un penalty. Quelques joueurs parisiens, ne paraissent pas décidés à le rentrer. C’est Dewaquez qui s'en charge. Lamport reçoit quand même, mais la balle lui échappe des mains et roule dans le but. Résumons: chaque équipe a bénéficié d'un penalty. Lille l'a délibérément refusé. Paris l'a transformé (Le Grand Écho, 28 décembre 1920)

 

Alors, les Lillois ont-ils été lésés? Ont-ils affronté des adversaires qui ne connaissent pas cette pratique du penalty manqué en amical? Selon le quotidien régional, à cause de ce "geste malheureux", le match se termine "dans le tumulte" et avec la "mauvaise humeur du public" dont "les échos assourdirent les joueurs de retour au vestiaire". Malicieusement, le Grand Écho indique que "c'est dommage, car ce fut un bien joli match nul". Le quotidien relativise également la victoire parisienne en titrant:

 

 

 

 

L’Auto relate de façon très neutre les faits ("Les Lillois avaient bénéficié dans la première mi-temps d’un penalty, mis sportivement à côté. Paris, peu avant la fin, bénéficia de la même mesure, mais Dewaquez rentra dans le but. Le public accueillit ce geste par des cris et des sifflets"). L’hebdomadaire Le Miroir des Sports, de son côté, regrette l’incident, mais souligne qu’il n’y a aucune raison de ne pas tirer correctement les penalties, s’appuyant sur l’exemple anglais:

 

"Cet incident provoqua de nombreuses discussions. Certes, le geste de l’Olympique [de Paris] n’est guère sportif mais, quant à nous, nous avons toujours estimé qu’une fois rentrées sur le terrain, les équipes étaient là pour gagner, et nous considérons comme une grosse faute de tactique de ne pas prendre avantage de toutes les décisions de l’arbitre. Jamais encore il ne nous a été donné de voir, en Angleterre, un joueur manquer exprès un 'penalty' accordé par un arbitre. Ce serait considéré, Outre-Manche, comme un manque de respect envers l’officiel et nous nous souvenons fort bien un match Oxford-Cambridge gagné grâce à un coup de pied de réparation sans que cela suscite le moindre commentaire" (30 décembre 1920).

 

L’hebdomadaire reprend ici une position qui avait été déjà exprimée dans L’Auto le 5 juin 1919. Dans un entrefilet nommé "Doit-on jouer les penalties?", le quotidien constate que "certains clubs, surtout à Paris, prennent l'habitude de ne pas chercher à transformer les penalties accordés par l'arbitre, surtout dans les matches d'entraînement. Le public français admire beaucoup cette façon de faire et siffle tout acte contraire". Les Lillois sont-ils arrivés trop tard, après la disparition de cette pratique en région parisienne?

 

 

 

 

Mais L’Auto considère qu’il "y a là une erreur sportive à éviter. Le penalty, évidemment, ne doit être accordé par l'arbitre que si la faute sifflée a empêché un but d'être marqué. Ceci établi et appliqué, une équipe doit transformer un penalty accordé, même en match amical; sinon, il fait injure à l'arbitre. Ainsi pense-t-on dans les autres pays. Et puis, si à l’entraînement, on botte à côté les penalties, on sera bien mal entraîné pour les réussir en partie officielle. Donc, jouons toujours les penalties!"

 


De la nécessité de s’accorder : l’exemple Nord-Alsace

Quelques jours après l’affrontement entre les deux Olympiques, le parc Jean-Dubrulle de Roubaix accueille le match interligues Ligue du Nord-Ligue d’Alsace. En seconde période, "un arrière alsacien arrête de la main dans la surface, de réparation, d'où penalty. C'est R. Dubly qui le botte, en obéissant scrupuleusement aux recommandations qui nous viennent d'En Haut, à ce sujet".

 

Le Roubaisien transforme. On comprend que la règle a été éclaircie avant le match grâce à des "recommandations" "d’En Haut": s’agit-il de consignes de la 3FA, de la Ligue du Nord, ou seulement d’un accord passé pour ce match entre les deux équipes? Nous ne sommes pas en mesure de le préciser.

 

 


Roubaix, 2 janvier 1921 (Le Miroir des Sports)

 

Les Britanniques et les autres ?

Avec les informations dont nous disposons, nous allons proposer une explication sous forme d’hypothèse. Pour étayer celle-ci, appuyons-nous sur trois exemples.

 

D’abord, en début d’article, nous avons évoqué un OL-Roubaix, au cours duquel un Lillois manque volontairement son tir, alors qu’il s’agit d’un match de championnat. De prime abord, cette action invalide notre idée selon laquelle les penalties en championnat sont frappés pour être marqués. Mais l’article du Grand Écho nous informe que le penalty est consécutif à une "faute involontaire" d’un défenseur roubaisien. Ce qui signifierait alors que le critère de la "gravité" serait prépondérant.

 

Dans ce cas précis, il pourrait se cumuler avec l’ampleur du score à ce moment du match. Serait-il un critère suffisant pour manquer un penalty? Dans la mesure où tous les comptes rendus de match n’évoquent pas les raisons des penalties sifflés, il nous est difficile de systématiser sur ce point. Prenons-le donc seulement comme une piste d’explication.

 

Intéressons-nous ensuite au match de championnat OL-Dunkerque-Malo de novembre 1919. On y apprend qu’au cours du match… cinq penalties ont été accordés! Mais deux seulement transformés. Avec les sources disponibles (La Croix du Nord, 25 novembre), on sait que l’OL a manqué deux tirs (un au-dessus, un à côté).

 

Nous n’avons pas d’information sur le troisième tir raté. Et nous ne savons pas non plus pour quelles raisons les cinq pénos ont été sifflés, hormis le dernier: "La balle frappant le poteau de gauche intérieur des filets revient dans le terrain, l’arbitre qui n’a pas vu la rentrée de l’ustensile dans les bois n’accorde pas le but mais un arrière dunkerquois prenant la balle dans les mains, l’arbitre donne sur cette faute un penalty aux Lillois, transformé en but cette fois par H. Vignoli".

 

Or qu’apprend-on? L’arbitre désigné pour ce match n’est pas arrivé. L’arbitrage a alors été confié au "captain Bell", un Écossais de la garnison militaire britannique encore installée à Lille. La Croix du Nord souligne que "l’arbitrage du captain Bell donna lieu à maintes contestations". Le journaliste nordiste écrit: "J’estime, à mon avis, que le coup de punition – penalty kick – ne doit être accordé que pour une faute réelle d’un joueur autre que le gardien de but arrêtant volontairement [3] la balle avec les mains, ce qui n’était nullement le cas dans les cinq pénalisations données".

 

On peut penser que M. Bell a eu une application "britannique" du règlement: toute faute dans la surface aboutit à un penalty. Et que, face à ces décisions étonnantes pour les Français, ceux-ci se seraient arrangés entre eux, selon leurs propres critères, différents de ceux de l’arbitre. Ce qui reviendrait à dire que les trois penalties manqués l’auraient été volontairement, et que les deux autres ont été jugés par les joueurs comme méritant que l’on tente de les transformer en but (comme la main grossière dont nous avons la description).

 

Enfin, le commentaire du journaliste du Grand Écho à propos du match de championnat Stade roubaisien-SC Tourquennois en mai 1920 nous interpelle: "Fidèle à notre rôle de journaliste, qui se doit de ne pas amoindrir l'autorité du referee en critiquant ses décisions, nous ne nommerons pas celui qui officia hier rue de Varsovie. Dans l’intérêt des clubs, de tels arbitres devraient cependant avoir le beau geste de renoncer à tenir le sifflet".

 

Et pourtant, avec nos yeux contemporains, on ne voit pas trop ce qui justifie les reproches faits à l’arbitre, en l’occurrence avoir sifflé des "penalties ahurissants" en seconde période.

 

"À la reprise, l'exhibition des deux équipes devint, avec l'aide de l'arbitre, une véritable comédie. Verstraete, ayant chargé un avant tourquennois qui s'amenait seul vers les buts roubaisiens se vit pénalisé d'un penalty. Après moult palabres entre joueurs des deux camps et de quelques supporters, le penalty fut botté au-dessus. Peu après, face à Stragier, Desrousseaux touche du bras… ou de la main, ou d'ailleurs on ne saurait le dire. Penalty pour le Stade en vertu de la loi des compensations. Botté au-dessus également. Un troisième penalty pour le Sporting faillit être accordé. Après une longue et confuse discussion à laquelle prirent une part active des dirigeants intéressés, l'arbitre n'accorda rien et remit lui-même en jeu au-delà de la surface de réparation" (11 mai 1920).

 

Si les faits décrits correspondent bien aux actions, nous avons donc ici, d’abord, une annihilation d’occasion de but, puis une main. Autrement dit, des fautes tout à fait sifflables. Or, au vu des réactions, on devine un immense décalage dans l’application des règles entre d’un côté l’arbitre (dont nous n’avons pas la nationalité), et de l’autre le journaliste, les joueurs et le public.

 

On croit presque comprendre, dans les propos du journaliste, la question suivante: comment est-il donc possible de siffler un penalty alors qu’il n’y a eu aucune main sur la ligne de but? En supposant que les joueurs se soient posé la même question, ils ont décidé de manquer leurs penalties.

 

Il y aurait, d’un côté, une interprétation "britannique" de la règle, selon laquelle toute faute sifflée dans la surface de réparation doit entraîner un penalty et donner une grande chance de marquer. De l’autre, une interprétation plus souple, qui considère que seules les fautes les plus graves méritent que le penalty soit sifflé et/ou transformé, comme si le penalty était une sanction trop sévère.

 

Le texte de L’Auto que nous avons mis en exergue plus haut, incitant à tirer les penalties, n’est d’ailleurs pas si limpide que ça: il recommande de le faire mais seulement "si la faute sifflée a empêché un but d'être marqué". Or, toutes les fautes dans la surface de réparation n’entrent pas dans ce cas de figure.

 

Alors, si au cours des matches de championnat on s’en tient à une lecture de la règle "à la lettre", certaines équipes s’en affranchiraient dans certaines circonstances, selon le type de match (match amical), son déroulé (match à grand écart de buts) ou le type de fautes (seules les mains volontaires sur la ligne méritent que l’on tire un penalty).

 

Reste à savoir pourquoi le nord de la France a été un lieu privilégié de cette pratique, qui illustre très concrètement qu’alors même qu’il existe des règles écrites – signe incontestable de l’institutionnalisation du football –, leurs réceptions et appropriations locales, même marginales, montrent une tension récurrente qui traverse tout processus d’institutionnalisation: celle entre l’esprit, subjectif et contingent, et la règle, objective et froide.

 


[1] Nos recherches portant sur les ancêtres du LOSC, nous nous limitons à des recherches "nordistes". Or, dans le Nord, le football après-guerre ne reprend vraiment qu’au cours de l’année civile 1919.
[2] D’un côté se trouvent des joueurs de: Uccle Sports, Racing Club de Bruxelles, Daring de Bruxelles, Union Saint-Gilloise, Léopold Club de Bruxelles et Anderlecht; de l’autre, de: OL, RC Roubaix, Stade roubaisien, Boulogne, Sporting Club de Tourcoing, Union Sportive de Tourcoing, Union sportive Dunkerque-Malo.
[3] En gras dans l’article d’origine.

 

 
 

Réactions

  • Sens de la dérision le 11/05/2021 à 09h04
    L'OL (Olympique Lillois) contre le Milan FC, on se croirait dans PES.

    Papier intéressant : on se demande à quel moment ces gestes de "fair-play" ont disparu des terrains. C'est étonnant cette volonté de tordre les règles quand elles ne nous plaisent pas.

  • Hydresec le 11/05/2021 à 14h56
    Merci pour les recherches ! Le moins que l'on puisse dire est que la notion de fair-play a sacrément évolué en un siècle. De nos jours, un joueur qui manque ostensiblement un pénalty ne risque-t-il pas une sanction ?

  • leo le 11/05/2021 à 16h15
    Super article qui résonne avec le précédant sur une modification de la règle du pénalty. En particulier ce point : "Mais L’Auto considère qu’il "y a là une erreur sportive à éviter. Le penalty, évidemment, ne doit être accordé par l'arbitre que si la faute sifflée a empêché un but d'être marqué."

    Le pénalty est dans l'esprit, un moyen de réparer une faute empêchant un but, pas une faute anodine juste parce qu'elle a lieu dans la surface.

  • Ba Zenga le 11/05/2021 à 16h20
    Très intéressant, merci pour l'article et le travail abattu.

  • Kéruzorro le 11/05/2021 à 23h01
    bel article. Merci

  • valdo le 11/05/2021 à 23h15
    C'est passionnant, merci beaucoup

  • Lionel Joserien le 12/05/2021 à 10h08
    Super article. Tout à fait d'accord avec le combat de leo. Je me demande s'il ne faudrait pas tout simplement mettre en place le coup-franc direct dans la surface, c'est ce qui me semble le plus juste pour sanctionner les fautes "anodines".

  • jeronimo le 12/05/2021 à 14h38
    Très intéressant (et amusant), merci !
    Les penaltys manqués volontairement dans l'époque contemporaine ne doivent pas être légion en effet mais il me semble en avoir vu passer un ou deux tout de même.

  • Tonton Danijel le 12/05/2021 à 14h51
    Je me souviens que Robbie Fowler en avait volontairement raté un, expliquant à l'arbitre être tombé tout seul.

  • Tonton Danijel le 12/05/2021 à 14h54
    En fait, lors d'un Arsenal-Liverpool de 1997, il avait tenté de faire revenir sur sa décision en lui disant que Seaman ne l'avait pas touché. Il a tiré le pénalty, repoussé par le gardien... dans les pieds d'un joueur de Liverpool qui marque. Cela paraît étonnant toutefois que Fowler ait fait exprès de rater sa tentative (ou alors il fallait que Seaman sache où il allait tirer).

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