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Feuilles de match et feuilles de maîtres

Qui a dit que football et littérature étaient incompatibles ? Voici le forum où vous pourrez parler de vos lectures récentes et anciennes, liées ou non avec le ballon rond.

Un conseil de lecture ? Une bonne librairie ? =>> "You'll never read alone", le Gogol Doc: http://bit.ly/11R7xEJ.

  • Julow le 16/03/2024 à 11h27
    Merci pour la réponse.
    Je t'ai sans doute lu trop vite.
    Quelques remarques (enfin, si tu as envie d'en discuter, moi je trouve ça plaisant, et puis on est entre artisans, on peut causer boutique) :
    - si ça n'est pas une explosion mais… une extinction ?… tu ne donnes aucune piste, ou alors je suis vraiment balourd. Ca ne parle que de feu, quand même, et le froid parisien désigne… autre chose, dans ce que je comprends.
    - je comprends le côté « témoignage » et je le trouve réussi (cela dit, pour la symbolique, moins trash que je l'imaginais, j'aimerais comprendre le point précédent) ; je préfère souvent les libertés et l'amoralisme de l'imagination, disons. Je ne sais pas si tu connais Antonio Lobo Antunes, qui est un vrai génie du style (et en même temps un peu dur, un peu chiant à lire sur la longueur, il faut bien dire) : il raconte comment il lui faut écrire des heures et des heures avant d'enfin pouvoir se départir de sa « correction politique » et de toucher un truc qui l'intéresse. Bon, je te compare à un mec qui aurait dû avoir le Nobel, prends le bien.
    - pour le dernier vers de Duval, tu n'allais évidemment pas l'enlever : c'est de l'histoire, on est tous ici capable de juger de ce qu'il en est. C'est le rapprochement avec Perec (dont je comprends pourquoi, isolément, elle est là) + le fameux tiret un qui coince, vu que je ne sais pas ce que tu lui fais subir à Marie-Jo, salopard, bref.
    Sinon je sais plus.
    Bises.

    Ah, et merci pour Nature. Ce qu'on se retrouve à lire, sur ce site...

  • Kireg le 16/03/2024 à 14h03
    Yo Julow !

    J'ai beaucoup de plaisir à discuter boutique, mais j'ai un doute sur l'intérêt que cela peut avoir pour ceux qui nous lisent. Bon, je sais ce que tu te dis : « les autres, on les emmerde. » Permets-moi juste d'avoir un peu plus de respect pour nos éventuels lecteurs en doutant de notre pertinence.

    J'y vais quand même.

    À l'écriture, je me doutais que le dernier vers de Duval pourrait conduire à ce type de débat - j'y étais préparé. En revanche, j'avais raté le malheureux rapprochement avec Marie-Jo. Pour moi - comme je te le disais - la flamme était soufflée et… basta. Que MJ soit noire je ne l'avais même pas intégré.

    Quant à l'implicite du texte…

    J'avais d'abord écrit une fin plus fermée où j'expliquais les conséquences d'avoir pressé le bouton. Mais il s'avère que j'aime laisser le choix à l'interprétation. Ça me plaît. Ça m'a toujours plu d'être laissé - non pas en rase campagne, mais avec le doute.

    J'avais par exemple adoré le Shutter Island de Dennis Lehane, bieeeeen moins explicite que l'adaptation ciné. Ou encore la fin de Lost (pas taper).

    Je ne connais pas l'auteur que tu cites, mais je vois ce que tu veux dire. J'ai beaucoup de scories à l'écriture : l'adjectivite, une tendance à être professoral, à être trop content de moi et puis soudainement à tout trouver merdique.

    Alors je dois me contraindre en permanence et tailler dans la masse. Nettoyer.

    Le caractère impudique de l'écriture est aussi un réel problème. Il me faut alors souvent « désamorcer » avec une vanne, une connerie. C'est une porte de sortie. « Mon texte est peut-être à chier, sa poésie dégoulinante, mais, eh, tout ceci n'est pas sérieux, regardez, on rigole là… »

    Ce message aussi est impudique, d'ailleurs.

    J'aimerais, un jour, écrire quelque chose de robuste. Mais il me manque trop de choses et avant tout un truc à défendre ou à confronter.

    Prout.

  • Jeremie Janette le 16/03/2024 à 18h02
    Un grand merci aux deux champions pour ces deux nouvelles et bon retour à Kireg !

    Sac d'une nuit d'été : très joli titre, qui intrigue pendant une moitié du récit avant de comprendre à quel point il est bien trouvé. Histoire cocasse qui n'arrête pas de surprendre le lecteur. D'une certaine manière, c'est comme « Une nuit en enfer » : ça commence classiquement et ça finit en n'importe quoi. Bravo pour cette inventivité ! Et belle utilisation de mon cosinus : ça correspond très bien à ce que pourrait dire un « consultant inutile ».

    Feu : très bien écrit, de l'humour, une histoire de vengeance qui se mange froide, je ne peux qu'approuver. Mais j'ai l'impression de ne pas connaître assez la Bretagne et le breton pour avoir tout compris.
    Paris Est Tragique, assurément !

    Au fait Red Tsar : « Au départ, j'ai pensé réaliser un document commun et supprimer le nom des auteurs ». Tu perds ton temps comme tu veux, je ne suis pas là pour te juger, mais tu te souviens qu'on a donné des mots à utiliser ? Parce que si jamais il y avait eu matière à douter entre les deux textes, il aurait suffi de rechercher qui a utilisé quel mot.

  • syle le 18/03/2024 à 15h05
    Merci aux deux champions. Vous m'avez régalé, mes gâtés.
    On ne pouvais pas faire plus différent, et je suis heureux de ne pas avoir à voter.

    - Feu : la forme est superbe. Ca coule tout seul, c'est très plaisant à lire.
    La qualité du texte m'a obligé à me pencher sur tout un pan de l'Histoire de la Bretagne dont j'ignorais absolument tout. Je l'ai fait, puis je suis revenu vers le texte, et l'ai savouré une seconde fois, en initié.
    Tout, là-dedans, sonne juste. L'amour entre la mère-grand et son petit-fils, la lourdeur de l'histoire familiale qui se transmet comme un fardeau jusqu'à une génération qui devrait en est bien éloignée, mais qui le vit tellement puissamment par procuration qu'il y a passage à l'acte... Une revanche tardive et assez triste, sans triomphe ni apaisement. C'est doux-amer, et c'est beau.
    Le dénouement est mystérieux. J'ai pensé à tout, de la simple extinction de la flamme (qui était donc la bonne lecture) à la grosse explosion meurtrière. On ne sait pas, et c'est bien comme ça. J'ai lu l'explication, mais j'aurais préféré continuer à ne pas savoir.
    Bravo.

    - Sac d'une nuit d'été : il fallait oser aller aussi loin. Il fallait ça, pas moins. C'est n'importe quoi, c'est du délire complet, mais c'est fort bien narré : on a l'image. Là, je ne vais pas faire un long discours, car un mot me vient opportunément pour résumer parfaitement la sensation éprouvée à la lecture du texte : "jubilatoire".

    Merci, Red, d'avoir rendu tout cela possible !
    Ces "concours" font partie des moments les plus magiques de ce forum.

  • Red Tsar le 18/03/2024 à 17h57
    Un des jurés est attendu au guichet pour l'embarquement.

  • Westham le 20/03/2024 à 17h16
    Je suis dans le bateau!

  • Kireg le 20/03/2024 à 17h51
    Voilà une belle organisation parisienne qui augure de franches rigolades pour les JO cet été. Niark.

  • Red Tsar le 20/03/2024 à 18h11
    Le capitaine E.J. Smith est heureux de vous accueillir à bord et vous propose un rafraîchissement, avec glaçon.
    Montez sans crainte, nec mergitur.

  • Red Tsar le 20/03/2024 à 18h23
    Après délibérations, le jury a décidé de primer « Feu ». Évidemment, le retard dans l'annonce du résultat ne manquera pas de susciter de nombreuses spéculations. Précisons, cependant, qu'à ce stade, aucune preuve de corruption n'a pu être avérée.

    Nos reporters ont réussi à capter quelques bribes des conversations tenues entre cognac et Cohiba.

    Le Sac d'Une Nuit d'Été a plu par son énergie et son univers « entre Céline et Benny Hill », une sorte de Ragnarök foutraque.

    Mais Feu a su emporter l'adhésion par son « ambiance un peu nostalgique qui [...] étreint » et sa « violence déglingo paradoxale ».

    Les jurés ont fait route vers Le Drouant. Ils s'y livrent à d'onéreuses agapes. Chacun d'entre eux a notamment tenu à se payer un Balthazar. Comme le veut la tradition, la note est honorée par le récipiendaire du prix (à payer en €, le Galléco n'est pas accepté).

  • Pascal Amateur le 20/03/2024 à 19h52
    Un grand bravo à Henri Barbusse.