Un an après la Super Ligue, foot-business as usual
Une Balle dans le pied - Le large mouvement qui avait contraint les douze clubs putschistes à ajourner leur projet de ligue privée n'a eu aucun lendemain.
Un an après le fiasco du "lancement" de la Super Ligue par une douzaine de conjurés, en milieu de nuit, dans une ambiance de putsch, que reste-t-il de la vague d'indignation, du désaveu unanime qui lui avaient été opposés ? Si peu, en réalité, que ce front du refus semble avoir été un mirage.
Bien que renvoyés dans les cordes, les principaux promoteurs de la Super Ligue - les dirigeants de la Juventus, du Real et du Barça - n'ont pas renoncé à leur projet. Ils ont intenté un recours devant Cour de justice de l'Union européenne dans l'espoir de mettre un terme au monopole de l'organisation des compétitions par les fédérations et confédérations. Un séisme qui ferait passer l'arrêt Bosman pour une galéjade. (...)