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Privés de Carpates show

Sans essence ni idées, les Bleus ont rétréci au Letzigrund face à de tout petits Roumains... Le coup de la panne • Liberté pour Ribéry? • Les gars • Le match de M6 • Les observations en vrac • Les titres auxquels vous avez échappé
le 10 Juin 2008

 

France-Roumanie : 0-0
Zurich, Letzigrund Stadion, 10 juin 2008.

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Le coup de la panne


On aimerait croire que c'est reparti comme en 2006, tant ce match inaugural a ressemblé à celui contre la Suisse à Stuttgart: un horaire précoce, un temps lourd, un adversaire refusant le jeu et un panneau d'affichage verrouillé... L'impression flagrante d'un manque de jus précède le constat d'un dispositif inefficace, les deux s'étant alliés pour renforcer l'impuissance française – sans que l'on sache lequel est le plus alarmant pour la suite.

Crise énergétique
Mou. C'est donc l'adjectif qui saute à l'esprit avec plus de vivacité que l'ensemble des Tricolores durant tout le match. Mous comme les impacts offensifs des Bleus et leurs tirs sur la cage de Lobont. Benzema, Ribéry, Malouda et Anelka n'ont quasiment jamais fait de différences individuelles, coincés comme des tringles dans le double rideau roumain.
La léthargie collective laisse même perplexe, tant l'absence de volonté papparente l'a disputé à une crise énergétique générale. Au moins la prestation a-t-elle été homogène, aucun joueur ne sortant vraiment du lot – la bonne performance de Makelele et Toulalan n'ayant servi à rien. Les Bleus ont dominé sans jouer.


L'imagination au mouroir
L'absence de Vieira a en effet renforcé un travers connu: le manque de liaison dynamique entre les récupérateurs et ceux de devant. Les premiers ont beau maîtriser leur zone, les attaques ne commencent (éventuellement) que lorsqu'ils donnent le ballon, et elles commencent à zéro. Comme l'apport des latéraux a été limité en quantité (Sagnol) et en qualité (Abidal), et que les centraux se contentent de relances a minima, le résultat a vite pris un caractère fatal. Aucun exploit individuel, aucune combinaison gagnante dans les vingt-cinq derniers mètres n'a inversé ce destin, alors que l'équipe de France a parié sur ce type d'actions pour faire la différence.
On avait justement beaucoup entendu dire que cette équipe n'avait pas vocation à faire le jeu et qu'elle goûtait les contres plus que les attaques placées. Il fallait pourtant deviner que la Roumanie ne se présenterait pas la fleur au fusil et craindre que les Bleus échouent avec des intentions trop scolaires (et sans attaquant plus opportuniste).


Entrer dans l'Euro pour sortir de la poule
Déficit athlétique, mental déficient, lacunes tactiques... espérons que les raisons possibles de l'envasement des Bleus ne sont, au pire, que conjoncturelles. Mais le sélectionneur va certainement soupeser l'idée de procéder, déjà, à des changements à certains postes. Sauf s'il ne fait pas de doute à ses yeux que, désormais piqués au vif, les joueurs critiqués vont plus vite reprendre le dessus, selon un scénario connu.

Sans imagination, ni fraîcheur, ni solutions, la France n'a, en tout cas, pas fait bonne impression, paraissant bien loin du niveau affiché par les Pays-Bas et même l'Italie. On peut toutefois penser qu'un vrai match de football, avec la pression qui lui sied désormais, offrira un contexte beaucoup plus favorable à un réveil qui ne devra pas être que musculaire. Et puis, sous Domenech, la sélection s'est toujours complue dans les arithmétiques compliquées... Le groupe de la mort n'a pas encore désigné ses victimes.
En attendant, la cote de l'équipe de France a fortement chuté, y compris chez les catastrophistes patentés et autres procureurs assermentés. C'en est fini du consensus ambiant.


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Liberté pour Ribéry ?

Le Munichois est implicitement désigné comme détenteur des clefs de l’équipe de France. Mais dans ce rôle, on peut jouer la partition du propriétaire comme celle du concierge. Rentré dans le match au bout d’une vingtaine de minutes, Ribéry s’est, comme le reste de l’équipe, beaucoup appliqué à bien défendre dans sa zone. Avec une liberté apparemment réduite par rapport aux matches amicaux, il a eu toutes les peines du monde à y faire la différence, souvent pris à deux, et manquant de champ pour prendre de la vitesse. Personne n'a reconnu le détonateur bavarois.

Pourtant, lorsqu’on l’a vu sortir de son champ d’action, permuter sur la gauche et donner le tournis à des défenseurs qui ne l’attendaient pas là, l’ancien Messin s’est révélé bien plus susceptible de créer du danger. Les Bleus de 2006 exemptaient Zidane de toute contrainte défensive. Ceux de 2004 offrent au contraire une relative liberté aux deux pointes. Leur jeu en devient-il plus prévisible et facile à contrer? Libérer Ribéry permettrait-il d’esquisser une réponse?



Les gars

Coupet n'a rien eu à faire d'important, à part craindre un scénario à la con avec un but idiot.

La défense n'a dû, au pire, que se dégager à la hussarde à quelques reprises, sans craindre. Autoritaires et rigoureux, Thuram et Gallas n'ont pas pris beaucoup de responsabilités pour donner plus d'impulsion.
Sagnol a confirmé les craintes du match contre la Colombie: sa technique et son expérience assurent l'essentiel, mais il a paru trop juste physiquement pour créer du danger, ne parvenant pas même à ajuster ses centres. Auteur d'un début tranchant, Abidal a ensuite imité son homologue du flanc droit. Il semble avoir perdu sa complicité avec Malouda.

Makelele , au charbon, a peu joué vers l'avant, en dépit d'une belle ouverture de l'extérieur pour Malouda qui aurait dû lui donner des idées (17e). Une faute très bête dans les arrêts de jeu. Couvrant une zone plus étendue, Toulalan a peut-être été le meilleur Français, mais lui aussi a peiné à avoir des idées, et il a traduit l'impuissance offensive des Bleus avec sa frappe au-dessus (57e).

Bien que plus actif que la moyenne de ses camarades, Ribéry est venu s'échouer sur les contreforts roumains et son entente avec Benzema a été trop sporadique, même si le duo fut à l'œuvre sur deux occasions majeures: un une-deux dans la surface contrarié in extremis par un défenseur (43e) et centre en retrait que le Lyonnais expédie dans les bras du gardien (57e). Malouda va essuyer un feu nourri de critiques, alors que son bilan est à l'identique de la plupart de ses partenaires: beaucoup de ballons touchés pour en faire bien peu de choses. Fera-t-il les frais d'un remaniement?

Benzema a livré un match mitigé: son activité n'a pas toujours été vaine, mais son rendement de pur attaquant a été faible – à l'image de ce tir trop croisé après s'être pourtant parfaitement dégagé à l'entrée de la surface (64e). Anelka a navigué à vue, ne jouant aucun rôle de manière satisfaisante: ni celui de relais, ni celui de finisseur. Une tête (au-dessus, 33e) et tir un peu égoïste, à angle très fermé (petit filet, 37e) sont ses principaux faits d'armes.



Le match de M6

Le forfait SMS non inclus
- Estelle Denis : "Vous les avez eus au téléphone, Franck?"
- Franck Lebœuf : "Non, j'aime pas déranger. J'ai essayé d'appeler Lilian, mais il n'a pas voulu répondre".

Le match commenté comme un âne
Franck Lebœuf : "On l’espère grand, beau, et surtout, long".

Les experts Hollywood
Franck Lebœuf : "Il suffit de mettre un peu la hanche, et on passe pas".

Le commis de répétition
Frank Lebœuf (soixante fois depuis le début de l’Euro) : "Y a rien du tout".

Lapalisse partout, justice nulle part
Franck Lebœuf : "Si l’une des équipes venait à marquer, elle prendrait une option sur la victoire".

L'homme qui voit des gens morts
Thierry Roland (88e minute) : "Mutu, Niculae…"

La nostalgie
Franck Lebœuf : "On appelle ça dévisser, ça arrive même aux grands".



Les observations en vrac

• Mélangez du jaune et du bleu, ça ne donnera pas le Brésil à chaque fois.
• On a réussi à exporter la folie de la Ligue 1 en Suisse.
• Et c’est à Domenech qu’on reproche de jouer trop défensif?
• On aurait quand même bien aimé connaître le chiffre de la possession roumaine dans le camp adverse.
• Pour l’instant, Coupet ne voit pas beaucoup de différence avec sa Coupe du monde 2006.
• Il est marrant, ce mini-Stade de France. Mais c’est quoi l’intérêt si on ne peut y mettre que 30.000 supporters?
Duverne, démission !
• La Roumanie, en fait, c'est une Italie sans attaque.
• Même quand Henry n'est pas là, les attaquants refusent de prendre sa place en pointe.
• Celui qui expliquera à Thierry Roland et Franck Lebœuf que les Niculae ont beau être roumains tous les deux, ils ne sont qu'homonymes et non frères, devra en profiter pour les informer que Reynald Pedros et Pedro Miguel Pauleta n'ont pas de lien de parenté, au cas où.
• C'est pas grave : on bat le Togo et ça passe!
• Ça va finir par une finale contre l'Italie.
• Sinon, pour éviter ces quatre-vingt dix minutes de spectacle dispensable, il y avait la présentation d’avant-match sur L'Équipe TV, avec la palette d’Angel Marcos qui avait déjà tout raconté en dix minutes d’analyse.



Les titres auxquels vous avez échappé

• Vilaine Roumanie
• Voleurs de poule
• Roumains dans la surface

Réactions

  • Francis Dolarhyde le 10/06/2008 à 13h32
    j'ai une mauvaise nouvelle pour toi, petit jouor, Ben Arfa n'est pas dans les 23.
    Depuis le début de l'Euro, on a vu pas mal d'équipe jouer, tout simplement, prendre des risques, tenter... Que ce soit le Portugal, l'Allemagne, les Pays-Bas ou l'Italie. avec des fortunes diverses pour cette dernière.
    Avant que le tournoi ne commence, tout le monde (raydo et les gars) était d'accord pour dire que l'Euro, c'est la Coupe du Monde, pas de round d'observation, il faut être présent dès le 1er match. Dans les faits ces belles paroles sont restées vaines...
    Le pire c'est que même en perdant contres les zollandais, on peut jouer notre qualif', (et donc la finale), contres les ritaliens au dernier match.

  • José-Mickaël le 10/06/2008 à 13h53
    Ecoutez bien, les gars, écoutez bien : ce match, on doit le gagner ! Alors on va se sortir les doigts du cul ! C'est bien compris ? Vous êtes pas des femelettes, vous êtes des guerriers ! Si vous me refaites le match de lundi, c'est direct à l'hospice des vieux ! Non : on doit gagner, on doit être conquérants, on doit les bouffer, ces Bataves (toi même) !

    La stratégie ? C'est simple : pour gagner, faut marquer un but de plus que l'adversaire. Alors on attaque, on va de l'avant. Eh, les gars, aller de l'avant, vous savez encore ce que ça veut dire ? Quand l'un de vous a le ballon, celui qui est à sa gauche et celui qui est à sa droite doivent faire des appels, de sorte que le porteur du ballon ait toujours des solution. Parce que si la passes latérales, c'est OK quand on défend, eh bien quand on attaque, les passes elles vont devant. Toujours devant ! Et je vous préviens : j'en vois un qui fait une passe en retrait, c'est cent pompes demain au décrassage. Quand l'un de vous a le ballon, il doit avancer. A-van-cer ! Ca veut dire que celui qui est placé immédiatement derrière, il le suit pour le soutenir, et toute la ligne elle monte aussi pour offrir des solutions. Si j'en vois un qui tire au flanc, c'est direct sur ma liste noire avec Mexès et Trezeguet !

    La tactique ? C'est pas compliqué : les Néerlandais, leur force, c'est l'attaque, alors on doit donc les désarmer, les priver de munitions. Pas de ballons pour les Bataves ! C'est bien compris : vous monopolisez le jeu, et vous faites courir la balle, pour les épuiser. N'oubliez pas : une équipe qui défend, c'est une équipe qui court, se fatigue, c'est une équipe qui fait des fautes. Plus on attaque haut, plus on aura des coups francs bien placés. Alors on leur laisse pas la balle. Les défenseurs, vous devez vous jeter comme des morts de faim sur toutes les balles qui traînent. Je vous repasserai la cassette de Roumanie-France 1995, vous ferez pareil. Je veux onze Karembeu sur le terrain ! Et en attaque, tout le monde suit. Quand on attaque, c'est pas un pelé et trois tondus que je veux voir devant le but adverse, c'est tous les attaquants, et à part Grég, tout le monde doit attaquer. Football total ! On attaque tous, on défend tous, et on s'arrange pour attaquer le plus souvent ! Et on provoque, on dribble. Oui, on perdra des ballons, mais parfois on passera, et on marquera !

    A la fin de ce match, vous serez épuisés, mais on les aura battus, alors n'ayez pas peur si vous crachez vos poumons. N'oubliez pas : vous êtes des guerriers, vous êtes là pour vaincre, pour gagner, pour leur en planter un de plus ! Alors de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace. De toute façon, si vous vous bougez pas, je vous préviens que ça va chier au prochain entraînement.

    Hé, Francky, tu dors ?

    - Hein ?

    Francky, tu dors ?

    - Hein ? Oh, zut, j'ai fait un cauchemar...

    Bon, alors je répète pour Francky. Les consignes sont simples, il y en a juste cinq :
    1) La seule chose qui compte, c'est de pas prendre de but.
    2) Les Pays-Bas sont encore plus offensifs que la Roumanie, donc on défend d'abord, et on attaque uniquement quand on est sûr à 100 % de pas perdre le ballon.
    3) La seule chose qui compte, c'est de pas prendre de but.
    4) Le terrain de l'adversaire, il est pas à nous, alors on y met pas les pieds, ça pourrait les énerver.
    5) La seule chose qui compte, c'est de pas prendre de but.

    C'est compris Francky ? Alors d'abord tu défends ta zone. Et si tu vois une ouverture, tu peux essayer d'avancer, mais prudence, c'est dangereux. Si tu n'es pas sûr, passe en retrait.

    Ah, et une dernière chose : la seule chose qui compte, c'est de pas prendre de but.


  • poiuyt le 10/06/2008 à 14h06
    Finalement, RD avait tout dit le 1er avril... les bleus ont déclaré forfait pour l'euro...

  • Keine taktik, nur kämpfen le 10/06/2008 à 14h10
    Match nul et vierge, mais amha ce n’est pas aux Roumains qu’il faut Stelea pierre

  • Lucarelli 1 le 10/06/2008 à 14h10
    Je rejoins en partie funkoverload. Ca fait un paquet d'années que les Bleus ne savent pas jouer contre des équipes regroupées qui refusent le jeu (au moins depuis Andorre, c'est dire).
    C'est pas la qualité intrinsèque des joueurs qui me semble en cause, mais une espèce d'état d'esprit bizarre autour de cette équipe de France. Comme l'impression que, parce qu'ils sont en bleu, ils ont abouti. Pas de folie ? Je dirai surtout qu'ils sont désemparés quand une équipe ne veut pas jouer avec eux. Quand les choses ne tournent pas comme elles devraient, ils ont l'air étonné, incapables de s'adapter.
    Franchement depuis le temps, ils devraient le savoir. Et les adversaires ont bien compris, eux.

    Voilà une des raisons pour lesquelles les Bleus ne m'inspirent rien. J'ai pas envie de stigmatiser les vieux briscards qui écoutent chuinter leurs rhumatismes (Makélélé serait un contre exemple), et encore moins de parler de contrats publicitaires (même si peu d'entre eux donnent l'impression d'avoir vraiment la dalle). Mais c'est pas la première fois que je les trouve sans vie.

  • José-Mickaël le 10/06/2008 à 14h11
    Pas de questions ? Non ? OK, alors tout le monde dehors pour la séance de passes en retrait.

  • tholotforever le 10/06/2008 à 14h52
    Bon deux observations, l'une pessismiste, l'autre optimiste... Choississez votre camp :

    - Raymond Domenech a-t-il été remplacé par Ricardo ? Non parce qu'un jeu aussi chiantissime, basé sur la défense et sans idées ni vitesse devant, ca ressemble furieusement aux Girondins ou à l'AS Monaco sous Ricardo quand même. Et Anelka, il me rappelle Chamack des fois...

    - On fait un match poussif et alors ? L'expérience nous a souvent démontré ces dernières années (hormis en 2002) qu'il vallait mieux commencer doucettement que pied au plancher (référence à l'Espagne en 2006 par exemple). Les illusions de début de compétition ne sont pas toujours vérifiées...

  • Petit Jouor le 10/06/2008 à 15h42
    Francis Dolarhyde
    mardi 10 juin 2008 - 13h32

    j'ai une mauvaise nouvelle pour toi, petit jouor, Ben Arfa n'est pas dans les 23.
    --
    je m'etais peut-etre mal exprimé... c'etait plus un cri de desaroi au vu de la lethargie de Maloud et du jeu stereotypé de passes laterales proposé par les Bleus. je regretttais la non-selection de Ben A, qui, malgré ses defauts, me parait etre un jouor interessant : certes capable de perdre la balle dans l'axe pour vouloir faire un petit-pont à son vis-à-vis, mais aussi capable de prendre le risque de jouer le un-contre-un sur un coté ou de prendre sa chance au tir en dehors de la surface. et sinon, bien sur, de toute facon, on fait avec ce(ux) qu'on a...

  • Bamogo Cadiz le 10/06/2008 à 15h43
    Bon article... comprends pas bien les critiques contre la supposée "mansuétude" ou la "pose" sur ce coup.
    Moi qui n'ai pas vu le match, j'y ai en tout cas trouvé mon bonheur, ainsi qu'une analyse en plusieurs temps (on s'est fait chier quand même / les joueurs alignés ne sont pas au top / c'est inquiétant / on verra bien pour la suite / quel est le véritable niveau de la France ?)

  • hoyt pollard le 10/06/2008 à 15h54
    Pinaise, ce revival de 2006...
    Y'a eu une prestation encore plus triste que les bleus hier soir, celle de
    Pierre Menes sur le plateau de 100% Euro. Allez savoir pourquoi mais j'adore ces moments de doute où l'on est au pied du mur et où les exploits peuvent prendre forme. Tous les indicateurs semblent déjà annoncer une élimination sans gloire (et sans but) mais moi, j'y crois, oui j'y crois ! Et pourquoi, ben parce que

    1) On va jouer avec eux :
    coupet
    evra thuram gallas sagnol
    maké vieira
    malouda ribery
    benz henry

    2) Y' aura des espaces et nous ne sommes jamais aussi forts qu'avec des espaces. Vous n'irez pas me faire croire que benz ou henry ne peuvent pas déborder Ooijer ou Moulinrouge.

    3) Parce que les Orange vont afficher une confiance arrogante, que Vieira et Maké adorent ça et vont gagner la bataille du milieu de terrain.

    Je ne vois pas Ray se planter, je ne vois pas Tutu sortir d'une compet" petitement, je prends tous les paris : on tape les goudas pour un ensemble de raisons qui font qu'on va taper les goudas et gérer notre petite qualif tranquille avec les italiens pendant que les roumains crééront la surprise au dernier match.

La revue des Cahiers du football