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Fauché comme un lapin en plein vol

N\'ayant pas réussi à joindre Jean-Michel Larqué, Thierry Roland nous a envoyé un message de l\'au-delà. Et aussi: sa disparition vue du forum.

le 18 Juin 2012

 

 

Ah ben mon vieux, ça n'a pas traîné. Voilà que j'entends une voix qui m'appelle au milieu de la nuit. "Jean-Michel?", je demande. "Eh non Thierry, c'est Bernard, Bernard Père." – "Qu'est-ce que tu fous chez moi à cette heure-là, depuis quand t'es plus mort?" Là, j'ai compris avant qu'il réponde. Je croyais qu'avec cet Euro, j'allais reformer mon duo avec Larqué, finalement c'est avec celui qui l'avait précédé à côté de moi dans la cabine des commentateurs. Comme prévu, j'ai vu toute ma vie défiler, et ben mon p'tit bonhomme, y avait que des matches de foot! Tu parles d'une vie de con... Mais qu'est-ce que j'ai aimé ça.

 

Le dernier match de mon existence aura donc été une victoire des Bleus. Quand j'y repense: Jean-Michel a l'air de plus en plus malade, mais c'est moi passe l'arme à gauche. Déjà que c'est moi qui venait de me faire opérer de la vésicule biliaire, à croire qu'il est contagieux. Enfin, ce con-là, il m'a bien fait chialer sur BFM TV (ici, toutes les télés sont branchées sur cette chaîne, je savais bien que Dieu était de droite). Comme mes dernières volontés n'avaient pas été exaucées (voir la station Mir s'écraser sur Charles Villeneuve), ils m'ont donné un bon de sortie pour parler une dernière fois à Jean-Mimi. Après m'être bien paumé en survolant l'Ukraine – quel pays à la con je te jure – j'ai réussi à lui glisser quelques mots à l'oreille. Pas de bol, c'était son oreille placée du côté de Balbir vendredi soir, il n'a rien entendu. Quand ça veut pas...

 

Mes aïeux, que d'émotion à entendre tous les hommages! J'avais jamais réalisé à quel point j'étais un type bien. Bon, on ne me la fait pas, je ne vais pas tout croire. D'ici, avec le recul et malgré les nuages, on distingue les choses plus nettement. Par exemple, qu'est-ce qu'ils m'ont semblé vieux, tous les potos, je comprends pas comment on a pu durer autant. Enfin si: les mecs qui sont venus après nous ont été encore plus mauvais. Il faut dire que c'est nous qui les avons formés, hin, hin, hin. Et puis ils n'avaient pas le Variétés Club et son hymne officiel: Les Copains d'abord. L'avantage c'est qu'avec tous les matches de charité qu'on a organisés, c'était le paradis assuré. Des fumistes flamboyants, on a été, je m'en rends bien compte. Tout devient plus clair, je vous dis. Depuis que je suis arrivé, je vois bien que les Coréens ne se ressemblent pas tous, que les arbitres tunisiens ne sont pas pire que les autres, et que la peine de mort, c'est pas très chrétien.

 

Brejnev est venu me serrer la main, et au nom de l'Union soviétique, il a salué un adversaire valeureux. Ah, on a beau dire, les cocos d'antan c'était quand même quelque chose, et la guerre froide, c'était le bon temps. Le monde était mieux rangé. C'est l'avantage de l'éternité: je vais retrouver tous les gens de mon époque. Ça vous étonne, tous ces paradoxes temporels de la part d'un type comme moi, mais c'est pas étonnant: ils disent que j'avais soixante-quatorze ans, alors qu'en disant que j'en avais quatorze depuis soixante ans, on serait plus proche de la vérité.

 

 

 

 


Vu du forum : « Comme ces vieux oncles »


=>> Save Our Sport - 09h51
Thierry Roland était pour moi le con: xénophobe, franchouillard lourdeau rétrograde, au premier rang des meetings de Sarkozy, toujours prompt à dire une connerie. Mais ça restera la voix de ma jeunesse devant la télé, de mes premiers matches télévisés de gamin jusqu'à mes vingt ans, bref une des deux voix de mes plus belles émotions de football professionnel, comme dit plus haut: un petit bout de Madeleine de Proust. Et pour tout ça, j'en garderai le souvenir d'un con certes, mais doux à mes oreilles et ma mémoire.

 


=>> Freddy - 10h00
Le foot ayant perdu sa voix, je suggère aux dirigeants de M6 de lui rendre hommage en nous proposant un match sans commentateurs.

 


=>> Moravcik dans les prés - 13h26
(...) Il y a un truc pour lequel j'ai toujours été reconnaissant envers lui : quand l'équipe de France vivait un truc, heureux ou malheureux, Roland ne cherchait jamais à rester 'professionnel', non, il était ou euphorique, ou ouvertement dégoûté. (...) il nous représentait bien, dans cette absurde importance démesurée qu'on accorde au foot, nous les passionnés. Dans ces moments-là, je l'aimais beaucoup. Je crois qu'on savait tous qu'il était à la télé exactement comme il aurait été dans son canapé, à dire exactement les mêmes trucs (y compris ceux qu'il aurait mieux fait de garder pour lui). C'est sans soute pour ça qu'on avait l'impression de bien le connaître, et pour ça que sa mort nous fait tout drôle.

 


=>> Yoop2804 - 14h24
"Avoir Rigobert Song pendant 90 minutes sur le dos, Thierry, ce n'est vraiment pas une partie de plaisir.
- Mme Song n'est certainement pas de cet avis, mon p'tit Jean-Michel."

RIP...

 


=>> DidierF - 14h38
Je me souviens… La première fois que j'ai entendu son nom – puis peut-être sa voix – c'est quand j'allais voir jouer les matchs de l'Ajax chez l'instituteur mon voisin, qui avait la deuxième chaîne alors que nous ne l'avions pas ; il avait l'étrange geste de couper le commentaire télé (Drucker, je suppose), et de mettre la radio pour que ce soit Thierry Roland, en quarantaine de télévision, qui accompagne le match. Peu m'importait, j'étais absorbé par les images. Puis, je l'ai entendu et parfois devais même l'écouter. J'ai ri avec lui quelques fois, le plus souvent il m'ahurissait et quelques fois m’horripilait. Il me semblait pitoyable, mais enfin, pas plus que les autres, Drucker, puis Denisot, ou Loctin et Vendroux à la radio (j'ai volontairement échappé à Saccomano).
Puis est arrivée la génération des Gilardi, Jeanpierre, et enfin Balbir… On allait voir ce qu'on allait voir… On a vu. En tout cas, ce que j'ai vu, c'est que Thierry Roland était enthousiaste, passionné, roi de l'à-peu-près, prince du propos de bistrot, mais finalement bien plus souriant, bien plus léger dans le bon sens, et tellement, tellement moins bavard, tellement plus décent, j'ose le dire, que tous ces autres-là… Ouaip, je l'aimais bien, et ça m'a pris du temps pour le comprendre.

 


=>> Gouffran direct - 14h43
Du duo avec "à gauche, à gauche Larqué", c'est lui que je détestais au début et adorais à la fin.

 


=>> Jean Christophe Tout vénal - 14h44
J'entends encore la voix de mon père râler après les conneries que pouvaient raconter Roland: "Putain mais qu'il est con celui-là". Et cinq minutes après, on éclatait de rire tous les deux devant une de ses fulgurances franchouillardo-rigolotes. RIP, moi aussi je t'aimais bien au fond.

 


=>> Zof le dernier Dino - 16h18
(...) personne ne renie le coté sombre du bonhomme, il a été dit plusieurs fois qu'il était horriblement réac, raciste, misogyne etc. Mais comme peuvent l'être les mecs des années 50, comme ces vieux oncles qui nous font honte aux repas de famille mais qu'on aime bien quand même parce que malgré leurs idées douteuses, ils n'ont pas un mauvais fond, ils sont juste dépassés. (...)

 


=>> sansai -16h31
(...) si être misogyne, ouvertement xénophobe et pourri de préjugés jusqu'à la moelle ("dépassés" par les concepts de respect de l'autre et d'ouverture d'esprit, peut-être?), publiquement regretter l'Algérie française, l'abolition de la peine de mort et donner des tapes dans le dos à Jean-Marie Le Pen par interviews interposées, c'est pas avoir un mauvais fond... J'aimerais savoir ce que sont un bon fond et un mauvais fond, par curiosité.

 


=>> Moravcik dans les prés - 16h36
Bon, ceci dit on le connaissait pas en vrai, Roland, on peut très bien tous se gourer. On ne peut vraiment parler que de notre rapport avec celui qui fut la bande-son de tous les matches de l'EdF depuis notre enfance (et ce quel que soit notre âge, parce que pour avoir connu le foot pré-Roland, faut pas être né hier).

 


=>> José-Mickaël - 17h52
(...). Je dirais aussi que c'est quelqu'un qui connaissait le foot, aimait le foot et - je trouve - savait passer cet amour du football. Un enfant qui écoute un match commenté par Th. Roland, il aimera le foot (en tout cas ça a marché avec moi). S'il écoute un match commenté par un des commentateurs de la nouvelle vague, je ne suis pas sûr...

 


=>> sansai - 20h52
Sentiment partagé ici. Je suis évidemment peiné qu'il soit mort, surtout pour ses proches. Mais bon sang, je croyais qu'on n'allait jamais arriver à s'en débarrasser. J'aurais eu moins de mal à supporter les éloges qui fleurissent un peu partout si il avait fini par prendre sa retraite une bonne fois pour toutes, et nous permettre avec le temps d'oublier à quel point il pouvait être nauséabond. En ce qui me concerne, le petit garçon qui s'émerveillait avait acquis des convictions et coupé le cordon ombilical depuis pas mal d'années.

 


=>> Fier Panpan - 21h05
En tout cas ces commentaires éplorés ouvrent chemin pavé de roses à de grands artistes aujourd'hui incompris comme Michel Leeb. Courage Michel, avec la mort viendra le temps des hommages bien mérités.

 


=>> dugamaniac - 21h29
Qu'on le regrette ou pas, si on est un Français qui aime le foot, on a de grands souvenirs de foot où c'était Thierry Roland au micro. Du coup difficile de savoir si c'est le bonhomme ou les souvenirs qui lui sont associés qu'on regrette, mais il a participé à l'Histoire du foot.

 


=>> sansai - 21h35
...français. Ça explique sûrement pas mal de choses, d'ailleurs, quand le nom indissociable du foot français, c'est Thierry Roland, son inculture en matière de football (je m'étrangle depuis ce matin sur sa pseudo-expertise clamée à droite et à gauche), et son état d'esprit si particulier (vis-à-vis de l'arbitrage aussi, son insulte à un arbitre, très tôt dans sa carrière, à une époque où "ça ne se faisait pas", étant apparemment un objet de culte aujourd'hui, entre autres choses). J'imagine que dans quelques décennies on célèbrera la mort de Pierre Ménès avec la même outrance sur son expertise footballistique, l'Histoire du football à laquelle il aura participé, et le grand et saint homme qu'il était.

 


=>> nard - 21h41
De fait, ce n'est pas le philosophe qu'on regrette, juste la voix qui a accompagné des décades d'émotions, de 82 à 98, la petite musique qui retentissait les soirs de match. Personne ne confond la nostalgie avec des regrets, mais c'est le genre de disparitions qui résonnent comme le tic tac de la pendule.

 


=>> liquido - 10h10
Et si les matches de votre enfance avaient été accompagnés des grognements d'un suidé fouissant la terre au pied des chênes, vous auriez été tristes pareils, rapport que c'est l'enfance. Pauvres petits marcassins.

 


=>> Luis Carol -10h29
C'était facile de détester Thierry Roland quand il commentait tous les matches. Depuis, une centaine de mecs ont tenu le micro et chaque hystérique canalplussien découvert rend les souvenirs un peu moins désagréables. La nostalgie, c'est celle d'un commentateur qui ne t'empêche pas de regarder le match.
 

Réactions

  • Yoann Bourpif le 18/06/2012 à 17h08
    Roland était un commentateur-supporter complètement assumé, chauvin jusqu'à la moelle, capable de propos d'une mauvaise foi incommensurable mais toujours avec une pointe d'auto-dérision qui les rendait à la fois odieux et jubilatoires. Au fond, il voyait le foot comme un défouloir pas très différent du catch et avait en cela parfaitement raison. Aujourd'hui, plus moyen de voir jouer les Bleus sans avoir droit à une apologie baveuse de l'adversaire ou du foot germano-espagnol. Les joueurs d'en face ne sont plus des sales types. L'arbitre n'est plus un salaud, juste parfois un incompétent. La morale gangrène notre spectacle cathartique préféré. Pas étonnant qu'on s'emmerde.

  • Metzallica le 18/06/2012 à 17h27
    Oui d'ailleurs pour un raciste xénomorphe je ne l'ai jamais entendu parler de travers d'un joueur de l'équipe de France du fait de sa couleur ou de sa religion.
    La "révolte des musulmans", l'esprit "racaillo-banlieusard" ce n'est pas de son fait. Ni les grands blacks qui courent vite et sautent haut face aux petits blancs malins.
    Donc un peu de recul serait également salutaire. Ok il était un peu réac, vraiment de droite et surement chauvin mais ses déclarations me semblent bien moins violentes que ce qu'on a lu apres Knysna.



  • Cantona pour un il y en a pour deux le 18/06/2012 à 17h56
    Mevatlav Ekraspeck
    aujourd'hui à 15h35
    -----
    Merci de dire cela ainsi, je n'aurai pas trouvé mieux.
    Donc pareil que Mevatlav, et puis un petit bout de Madeleine de l'enfance et de l'adolescence de perdu comme j'ai lu sur le forum...

  • Tonton Danijel le 18/06/2012 à 21h28
    Je ne regretterai pas les préjugés racistes et misogynes de Thierry Roland même si ce sont probablement ceux de sa génération pré-68.

    Par contre, je regretterais l'amoureux du foot, le gars qui ne ratait pas l'occasion d'aller interviewer Puskas à la mi-temps d'un Budapest-Nîmes pour dire au jeune téléspectateur: "Mais vous ne vous rendez pas compte, c'est un monument", qui relatait tous ses matchs de coupe d'Europe, sous la neige à Kiev, sous la pluie à Split, et surtout je regretterais ses annonces des tournois amateurs, une manière de rappeler que le foot ne se passait pas uniquement à la télé et qu'il fallait aller soutenir les clubs. Je trouve le génération actuelle beaucoup plus méprisante envers le foot pré-Zidane, les clubs amateurs, ou les petits clubs européens...

  • Mevatlav Ekraspeck le 18/06/2012 à 22h11
    Roland ne mettait aucune distance, en rien. Il disait ce qu'il pensait, d'où des conneries énormes sorties devant x millions de paires d'yeux et d'oreilles. La même grossièreté, on la sortait entre potes, avec quelques bières au compteur. On a pas le devoir de retenue qu'il devait s'imposer.

    Après, le procès en sorcellerie, ou en béatification, il attendra.

    Aucun lecteur des CdF, à l'annonce du décès, n'a dit "qui ça?" , hormis peut-être les non-francophones. Je reprends l'image, mais il a été notre prof à tous. Ou notre curé, il nous à baptisé et introduit dans la grande maison du Seigneur foot. Après, on communie, on confirme, on s'abstient, on se convertit à d'autres choses, on les renie... Mais on en reste pas moins marqué. Sa voix, sa gouaille, c'est 30 ans de ma vie.

    L'universalité est la plus belle des victoire. Il peut s'enorgueillir de cette médaille-là.


  • loulou N le 18/06/2012 à 23h12
    José-Mickaël
    aujourd'hui à 15h51

    loulou N
    aujourd'hui à 12h10
    > [...] mais je ne suis pas sûr que ça me manquera vraiment...

    Même si son successeur s'avère être Balbir ?...
    ------------------------------------------------
    effectivement ça c'est dur comme comparaison

  • Charterhouse11 le 19/06/2012 à 01h30
    Tonton Danijel
    18/06/2012 à 21h28

    (...) le gars qui ne ratait pas l'occasion d'aller interviewer Puskas à la mi-temps d'un Budapest-Nîmes pour dire au jeune téléspectateur: "Mais vous ne vous rendez pas compte, c'est un monument"
    ********

    Il y a qqs années, on lui avait demandé "quelle est la plus belle équipe que vous ayez vu jouer?". Et sa réponse avait été sans équivoque: "La Hongrie de 1954".

  • Toni Turek le 19/06/2012 à 07h43
    C'était le foot d'une autre époque.
    Le foot d'une époque où le son était parfois d'une aussi "bonne" qualité qu'une communication par talkie-walkie.
    Le foot où l'on avait le "R" qui apparaissait à chaque replay.
    Le foot où il fallait donner le nom des joueurs de l'équipe adverse, parce que ceux-ci évoluaient encore dans leur propre pays, parfois de l'autre côté du Rideau de Fer, et qu'il n'y avait alors pas les noms sur les maillots.
    Le foot où un match de l'équipe de France était une fête, une chance, car les rencontres étaient alors moins nombreuses.

    Thierry Roland, c'était un passionné. Un amoureux du foot. Et aussi, et surtout, c'était une voix. On ne reste pas aussi longtemps en place sans laisser une trace. D'accord avec Mevatlav Ekraspeck : en France, peu nombreux sont ceux qui ne doivent pas savoir de qui il s'agit. Les Balbir ou les Jeanpierre n'ont (et n'auront sans doute) pas cette reconnaissance-là.

    Après, je ne sais pas si comme l'a dit Tonton Danijel plus haut, la génération actuelle de commentateurs est plus méprisante - je me demande si en fait elle n'est pas plutôt involontairement plus ignorante, trop attirée, trop aveuglée même, par la lumière des stars de la C1 et du foot mondial comme CR7, Sameto ou un Messi(e).

  • leo le 19/06/2012 à 15h19
    onton Danijel
    18/06/2012 à 21h28

    (...) le gars qui ne ratait pas l'occasion d'aller interviewer Puskas à la mi-temps d'un Budapest-Nîmes pour dire au jeune téléspectateur: "Mais vous ne vous rendez pas compte, c'est un monument"
    ____

    Je me souviens de cette image : Larqué interviewant Puskas en espagnol et Thierry Roland derrière, pleurant à chaudes larmes, comme un gosse, à 1m de son idole.

  • Mevatlav Ekraspeck le 22/06/2012 à 23h29
    Pour la campagne nîmoise suite à la Coupe 1996, ils avaient croisé le Honved je crois. C'est à cette occasion?

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