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Ballon d'Eau fraîche 2016/17, les candidats : Andrea Raggi et Hiroki Sakai

Défenseurs que personne n'attendait, ils se sont imposés sans bruit au milieu du fracas, résistant aussi bien aux déboires de leurs clubs qu'à leurs retours en grâce. Raggi et Sakai défendent sur la même ligne.

Auteur : C. K. et Back-T-Oblak le 17 Juil 2017

 

 

Raggi, au service des princes

Il n'était probablement pas censé être là. Prêté un peu partout par son club de Palerme, défenseur méconnu de vingt-huit ans, il a rejoint Monaco dans l'indifférence générale. Cinq ans et deux cents matches plus tard, Andrea Raggi n'est pas devenu une référence à son poste, mais il a toujours répondu présent. Face à des adversaires de Ligue 2 comme de Ligue des champions. Il y a en lui un certain archétype: "Raggi vient de faire quelque chose que seul un défenseur italien peut faire!", s'exclama le commentateur de Monaco-Manchester City sur la chaîne qui diffusait le match en Italie, après une intervention acharnée de son compatriote.

 

 

 

Comment ne pas apprécier ce joueur viril mais correct, très peu averti et toujours bon esprit? Cet amateur de pêche, qui y vit des émotions fortes: "Quand tu pêches, tu ne penses à rien, tu regardes le bouchon, tu dois rester concentré, confia-t-il à L'Équipe. L'autre jour, mon frère a eu une touche énorme, le fil est parti à une vitesse incroyable. En même pas quarante secondes, la canne a cassé. C'était peut-être un barracuda ou une grosse daurade." Les gros poissons affrontés sur la scène européenne n'ont pas eu à craindre la vitesse de ce bon vieux Andrea, mais plutôt son expérience, lui qui joue à tous les postes de la défense sans se plaindre ni réclamer quoi que ce soit. 

 

José-Karl Pierre-Fanfan, interrogé par So Foot, décrit bien le bonhomme: "Ce déficit qu'il a sur le plan technique et athlétique, il le compense par son état d'esprit. Au lieu de nourrir un complexe, il a développé un côté agressif, meneur d'hommes et c'est un point fort. (...) Il ne se plaint pas parce que c'est un joueur intelligent, il a conscience du niveau de ses concurrents. (...) C'est l'un des rares à avoir connu la métamorphose du club. Il représente un supplément d'âme. Il a des caractéristiques particulières qui font de lui un joueur de club, de vestiaire ainsi qu'un relais pour l'entraîneur." Un profil précieux mais rare dans des équipes de premier plan. Malgré les victoires, Raggi n'a pas changé.

 

Ah, si. Son corps a un peu évolué puisqu'il s'est tatoué un logo customisé du club sur l'avant-bras droit. Un pari peut-être un peu stupide, mais aussi une preuve de son attachement à Monaco, qu'il a rejoint dans l'anonymat et dont il est désormais l'un des symboles: celui des joueurs de devoir qui permettent aux stars de briller. Qui réussissent à se faire aimer des supporters par leur volonté plus que par un niveau parfois hésitant. Une histoire commencée sur le tard qui est partie pour durer encore un peu.

 

Point fort

Il honore ses promesses.

 

Point faible

Il ressemble à un arbitre.

 

Le slogan de campagne

"Raggi, le Maradona des quatre pattes"

 

 

 

 

 

Sakai, inlassable

"You are fatigué?" demandait Laurent Paganelli à Hiroki Sakai lors d’une heureuse soirée où Marseille s’était montré sous son meilleur jour (4-0 face à Saint-Étienne). Eh non, Hiroki Sakai n’est jamais fatigué. L’international japonais est pourtant arrivé dans des circonstances qui avaient tout pour lui être défavorables.

 

 

 

Candidat au Ballon d’Eau fraîche, Sakai n’a joué qu’une seule saison dans la future Ligue 1 Conforama. Arrivé gratuitement l’été dernier dans un Marseille qui ne vivait pas encore son rêve américain, il avait pour tâche de tenir un couloir droit abandonné par Dja Djedje et Manquillo. Un Hiroki dans le désert en somme. Si le choix a pu en laisser plus d’un sceptique, c’est aussi parce que les Phocéens ont pris l’habitude de transformer leurs défenseurs en running-gag. Et cet élan de cruauté n’avait pas encore atteint le couloir droit de la défense, rare motif de satisfaction d’une saison morose. Sakai rejoignait donc ses futurs collègues Doria, Rekik et Rolando dans un projet encore moins clair que l’ère McCourt.

 

Une année est passée et Sakai a bien tenu son aile. D’autres vous diront qu’il a simplement tenu son rang. Arrivé comme un inconnu (qui partira assurément comme une légende), il était pourtant bien recommandé par ses employeurs japonais et allemands. Depuis ses débuts professionnels en 2010, Hiroki Sakai n’a jamais quitté son couloir droit, dans les bons moments comme dans les mauvais. Le natif de Kashiwa a participé à l’épopée du Kashiwa Reysol, passant de la J2 League japonaise à une demi-finale de Coupe du monde des clubs en dix-huit mois. Mais son dernier souvenir, avant son arrivée sur la Canebière, restera une relégation avec Hanovre. Si l’on ne peut pas encore préjuger de sa fidélité à Marseille, le fait de n’avoir connu que trois clubs à vingt-sept ans est un signe encourageant.

 

Sakai n’est pas fatigué. Ni par ses trente-quatre titularisations en Ligue 1, ni par le surnom de "Sushi" dont certains de ses coéquipiers l'ont affligé. Hiroki Sakai a réussi à s’intégrer là où Koji Nakata (vous vous demandiez sûrement quand allait venir la comparaison) a échoué. Les plus mesquins diront cependant qu’Hiroki n’a pas connu la neige. À l’aube de l’OM Champions Project, sa place ne semble pas être remise en cause et Sakai est parti pour remplier pour une année de loyaux services. Candidat surprise de ce Ballon d’Eau fraîche, Hiroki Sakai a assurément la carrure: un modèle d’intégration et de loyauté malgré la déferlante des éléments.

 

 

Point fort

Il efface enfin les empreintes de pas de Koji Nakata.

 

Point faible

Son nom déchaîne des jeux de mots affligeants.

 

Le slogan de campagne

"Hiroki, l'œil du tigre"

 

 

 

Réactions

  • Christ en Gourcuff le 17/07/2017 à 16h30
    Oula, aucune critique du BDEF pour ma part, simplement j'étais supris de voir Sakai dans la liste, et je m'attendais à découvrir un truc super dans le portrait et puis pas du tout.

    Disons que n'importe quel mec pas trop bling bling de L1 pourrait remplir sa case quoi.


    C'est comme à Cannes, y'a toujours un film, tu te demande ce qu'il fait dans la sélection.
    Ou à Miss France.

    Par contre penser que Lopes puisse être Eau Fraiche, faut vraiment aller consulter un spécialiste la.



  • syle le 17/07/2017 à 16h32
    Ze eau fraîche needs ze plomb to win against ze plomb.
    La vraie question n'est pas l'existence du BdE mais la trop longue absence du BDP.

  • Sens de la dérision le 17/07/2017 à 16h48
    Lopes, c'était évidemment un troll pour montrer qu'avec un peu de mauvaise foi, on peut trouver des joueurs qui remplissent des critères : personne ne peut nier la fidélité de Lopes envers son club, ni son sens du collectif (bon sur sa lucidité j'en sais trop, il ne m'a pas l'air lucide sur grand chose et son fair play, pas besoin de revenir dessus).

    Je l'aime bien le Ballon d'Eau Fraîche. J'aime découvrir qu'un footballeur peut être sympa avec les supporters, qu'il manie le second degré, qu'il est toujours resté fidèle à son club, qu'il roule en AX. J'aime aussi découvrir les portraits faits par les cédéfistes qui parviennent à faire aimer un joueur, forcément en tentant de mettre en avant les points forts de chaque joueur.

    Certes chaque année il y a des candidats qui ne parlent pas. Cette année c'est Thauvin principalement et Sakai (enfin il est probablement sympa mais je ne vois toujours pas le plus qui le différencie des autres joueurs). Je me rappelle il y a eu un débat sur Brandao aussi. Ces deux remarques associées avec l'omniprésence des candidatures de l'OM, club pas forcément eau fraîche (remarque déjà faite lors de l'annonce des candidatures et reprise dans l'article présentant le Ballon d'Eau Fraîche cette année).

  • Lyon n'aime Messi le 17/07/2017 à 16h53
    C'est quand même scandaleux qu'Alexandre Lacazette qui n'accepte de quitter son club formateur que pour son club de cœur, l'Atletico de Madrid, ne soit pas dans la liste.
    C'est forcément un complot pour éviter que le club préféré des français, l'olympique Groupama, ne remporte un trophée.

  • AKK, rends tes sets le 17/07/2017 à 17h01
    Tu devrais maitriser le sujet pour en parler, tu éviterais de dire n'importe quoi.

  • Tonton Danijel le 17/07/2017 à 17h08
    Je rejoins un peu l'avis de Christ pour Sakai: je n'avais aucune opinion positive ou négative à son égard ne le connaissant pas, j'attendais donc quelques arguments dans son portrait. Et effectivement, je ne vois rien de forcément exceptionnel dans celui-ci, alors qu'au moins ceux de Raggi ou de Nelson Fernandes donnent quelques éléments. (Et j'ai hâte de lire l'argumentaire de syle concernant Thauvin tant c'est le candidat qui m'apparaît le plus incongru de la liste).

    Mais bon, vu que Diabaté doit écraser le concours...

  • le Bleu le 17/07/2017 à 18h39
    C'est clair que Raggi, Sakai, tout ça, c'est fade. Sympa, mais fade.

    Faut quand même rappeler que le trophée a été créé au départ pour Janot parce qu'il se déguisait en Spiderman.

    Ca manque de vie, quoi. De punk.

  • Oh Mamm Billig le 17/07/2017 à 20h21
    Idem pour moi, un peu déçu (mais bon, c'est facile d'arriver après la bataille et de critiquer).

    Pour remettre un peu dans le contexte, pour moi le BEF c'est aussi (surtout) pour des mecs qui en dehors du terrain (ou ils doivent être bien sûr à peu près exemplaires) sont des gars sympas, simples et accessibles :

    Danzé et Costil qui se pointent (pointaient) de temps en temps au QG du RCK pour partager une mousse (je crois qu'André a payé sa tournée également une fois), Fernandes qui se rend régulièrement aux matchs de 1ère division de district de son patelin, Seube qui passe une émission de radio complète à plaisanter avec les gars de We Are Malherbe sur une radio étudiante.

  • newuser le 17/07/2017 à 22h42
    Lionel Mathis qui s'occupe des U9 de son village de Chevannes près d'Auxerre.
    Mais bon il était en L2 donc pas éligible, mais j'attends ce genre de profil comme la plupart des gens je pense.

    Après je trouve que Christ vient franchement râler facilement alors qu'il a à disposition toute l'équipe de Lorient qui peut entrer dans les critères.
    Joueurs moyens dans un petit club moisi avec des bagnoles genre peugeot 308SW et qui mangent des légumes en conserve toute l'année... y'a du potentiel

La revue des Cahiers du football