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France-Allemagne : teutonisés

Gros match plutôt que beau match, cette demi-finale a donné la victoire à l'équipe la moins forte… On trouvera bien d'autres vertus à ces Bleus-là, et on leur rendra grâce d'avoir vaporisé quelques fantômes – proches ou lointains.

Auteur : La rédaction le 8 Juil 2016

 

 

Peut-être était-ce ces dix premières minutes prises dans le bon sens. Dix minutes qui ont vu les Bleus entrer dans le match et dans les Allemands, durant lesquelles ils ont déroulé une superbe action collective, pas encore bien conclue par Griezmann (6e). Dix minutes démenties ensuite par l'inversion plus durable du rapport de forces, seulement entrecoupée de coups francs (Payet, 25e, Pogba, 37e). Lloris est à la tâche, les tentatives allemandes sont à sa portée, ou hors du cadre. Le bras de fer se poursuit, et les Bleus ont de nouveau cinq bonnes minutes, les dernières de la mi-temps. Griezmann allume une mèche petit filet, Giroud trop lent est repris en contre, Évra obtient un corner.

 

 

 

 

Et le match bascule sur une erreur de Schweinsteiger, au pire moment pour les visiteurs. Ce n'est pas la monnaie de la pièce de Séville, plutôt de celle qui s'est jouée au Maracana il y a deux ans. Les Bleus ne peuvent évidemment prétendre à la maîtrise de leurs vainqueurs d'alors, mais ces derniers, menés, vont buter sur leurs propres faiblesses, perdre définitivement la partie sur un nouvel enchaînement d'erreurs. Le match est plié parce que l'adversaire restera solide. Peut-être était-ce ces dix premières minutes qui ont donné le signal de la qualification à venir…

 

On peinerait, en tout cas, à chercher une logique seulement rationnelle à cette victoire, et on aurait tort de le faire. Parce que la Nationalmannschaft était probablement plus forte, parce que la sélection de Didier Deschamps présente des incohérences persistantes, parce qu'elle est irrégulière – à l'image du premier de ses joueurs qui fut célébré dans cet Euro. C'est vers d'autres éléments qu'il faut se tourner comme sa solidarité, sa résilience, sa détermination, son imprévisibilité.

 

Une imprévisibilité qui s'est exprimé dans une solidité défensive pas vraiment attendue face à cette opposition. Ou dans la réussite des deux entames de mi-temps – encore une première. Pourtant, le deuxième but ne survient pas plus de nulle part que le premier, car dans ce premier quart d'heure après la pause, les Blancs n'ont pas d'occasions. Et après le doublé de Griezmann, hormis le montant touché par Kimmich, ils devront attendre les arrêts de jeu pour mettre vraiment Lloris à contribution.

 

On arguera les absences dans le groupe de Löw, la blessure de Boateng, les décisions arbitrales, la réussite qui accompagne cette équipe… Mais il n'y avait d'autre victoire à remporter que celle-ci, face à cette équipe-ci. Et il faut la rendre aux joueurs, en prenant leurs performances une par une tant certaines ont été grandes. Tant pis pour la logique, la hiérarchie ou la justice tactique. C'était un grand match à gagner, contre le champion du monde en titre, et il l'a été.

 

 

 

 


Les Observations en vrac

Le scénariste de l’Euro a tout mis sur les Bleus.

 

Évra a décidé de n'être décisif qu'avec des penalties.

 

Même quand Griezmann met la semelle, c'est élégant (et ça fait but).

 

Deux gros moments de flottement dans le stade: quand Payet confond dégagement et centre dans sa propre surface, et quand l'arbitre siffle penalty.

 

Boateng se blesse sur une relance qu'aucun de nos défenseurs centraux ne tenterait.

 

 

 

La nalyse

Christophe Kuchly – C’est l’histoire d’un milieu récupérateur baladé à tous les postes pendant la saison, sa première dans l’élite, et qui, à 21 ans et une sélection, est intronisé latéral droit de l’Allemagne en cours d’Euro. C’est aussi l’histoire d’un défenseur central de 22 ans qui n’était pas dans la liste et fait ses débuts internationaux en quart de finale, profitant de la suspension d’un autre réserviste. Ce France-Allemagne, observable par tant de prismes, peut se résumer par ce duel indirect entre Joshua Kimmich et Samuel Umtiti. Deux jeunes garçons qui ont certes disputé la Ligue des champions cette année, mais dont la présence à ce niveau n’était pas prévue. On a beau se préparer deux ans pour une compétition internationale, l’affaire termine souvent en bricolage…

 

 

Pourquoi Kimmich et Umtiti ? Parce que Payet. Et un peu Matuidi et Evra, aussi. Pendant une grande partie de la rencontre, le joueur du Bayern était désespérément seul, laissé libre à trente-cinq mètres du but de Lloris dès la première relance. Une stratégie probablement pas voulue – ou alors trèèèèès risquée – mais dictée par la densité allemande au milieu de terrain et le profil des joueurs français. Puisque Can se baladait dans le dos de Matuidi et qu’Özil se recentrait, Dimitri Payet était obligé de densifier l’axe pour éviter les percées tout droit. Kroos, repris litigieusement par derrière à l’entrée de la surface (21e) et Can, qui a préféré la jouer collectif (22e), auraient ainsi pu sanctionner un milieu français trop haut dans ce 4-4-2 à plat en phase défensive. Payet n’étant pas Sissoko, qui a su tenir l’axe tout en bloquant les montées d’Hector, les trous ont été béants.

 

Puisque tout est bien qui finit bien, faire des reproches à Didier Deschamps sonne comme une relecture de l’histoire. “Et si Müller avait marqué?” Avec des “si”, on fait des partitions et l’absence de Mario Gomez, qui a propulsé ce bon vieux Thomas en pointe, a tout changé. Car si Kimmich a fait beaucoup de mauvais choix sur les situations qu’il a eues – la plupart avec cinq secondes pour réfléchir et dix mètres d’espace –, Müller a beaucoup gâché. Un tacle-tir précipité alors qu’il était seul dans la surface (13e), une frappe écrasée (15e), une tête ratée au point de penalty suivie d’un manque de vivacité au moment de pousser la balle dans le but (32e), un tir précipité après une perte de balle de Matuidi (39e) ou encore un centre croqué sur une égalité numérique (43e)… Le bilan est lourd et, si l’on ajoute l’énorme parade de Lloris sur Can (14e) et celle, pour le spectacle, sur un tir de Schweinsteiger vers la lucarne après une remise d’un Mesut Özil laissé seul dans la surface (27e), on comprend mal comment la France a pu tenir jusqu’à la pause.

 

 

Le plus improbable, c’est qu’elle a fait mieux, ouvrant le score sur l’un de ses rares moments avec le ballon. Il y eut bien sept minutes initiales de pressing façon Atlético mais, après le tir de Griezmann, tout se passait devant le but de Lloris. Jusqu’à cette montée d’Umtiti, montrant enfin à la France l’apport d’un défenseur central qui avance avec le cuir, et ce ballon mis négligemment en corner par Hector alors qu’il n’y avait personne aux alentours. Schweinsteiger, très net maillon faible dans un rôle de numéro six fantôme, sortait bêtement la main. L’Allemagne, largement dominatrice, coulait sur une erreur individuelle. Deux minutes avant, une relance contrée de Boateng dans le rond central avait permis à Giroud de partir seul vers le but. Mais il était dit que ce serait plutôt Griezmann, peut-être le joueur européen le plus régulier des douze derniers mois, qui devait se muer en buteur.

 

La deuxième période démarra mieux pour la France et Giroud puis Griezmann, deux fois contrés dans la surface, étaient proches de (quasiment) plier l’affaire (46e et 47e). Le scénario de la première période reprit assez vite mais le bloc français, bien plus bas, arrêtait de laisser les milieux adverses se projeter. La domination était dès lors bien moins forte, d’autant que la sortie de Boateng, qui devait déjà compenser l’absence d’Hummels, changeait les plans allemands. Avec Mustafi et Höwedes, il n’y avait désormais plus aucun relanceur crédible et c’est Kroos qui devait reculer, enlevant encore de la densité au milieu allemand.

 

Et nos amis Kimmich et Umtiti dans tout ça? On y revient. Kimmich, un peu moins sollicité, tenta quand même de nouveaux centres. Et qui veillait ? Umtiti, à chaque fois ou presque. Le désormais ex-Lyonnais, d’autant plus utile en l’absence de Gomez, ce qui a incité les Allemands à ne pas centrer dans les airs, a dégagé neuf ballons, seulement battu par… Laurent Koscielny (11). Müller s’est chargé de vendanger les miettes. Comme les autres, la fin de match du néo-Blaugrana fut délicate mais un ange veillait sur le Vélodrome (poteau de Kimmich, tête de Sané qui frôle le but, idem pour Höwedes et Götze, arrêt de Lloris sur celle de Kimmich). Mais, à ce moment-là, les Allemands avaient déjà rendu les armes et ne gardaient pour plan de jeu que de balancer devant. Griezmann venait en effet de marquer le but du break. Sur une incroyable série d’erreurs défensives, de la relance latérale d’Höwedes au contrôle de Kimmich, en passant par Mustafi dribblé, Neuer en Vercoutre des mauvais jours et Schweinsteiger en retard, mais aussi grâce à du pressing.

 

Relance, pressing. Des semaines que ces mots semblaient absents et, dans un match que la France a longtemps passée en déséquilibre complet, ce sont eux qui la sortent de l’ornière. En profitant de gaffes adverses mais en comptant aussi sur le talent d’Antoine Griezmann, son meilleur joueur. Si l’on devait refaire le match, il y aurait peut-être 0-3 à la pause. Et sans les absences de Varane, Rami, Benzema et tous les autres? Au diable la logique. Si le Portugal a réussi à se hisser en finale de cet Euro, cette équipe de France peut bien le gagner.

 

 

 

 

Vu du forum

=>> emink - 21h08
Je vais en boire une troisième. Depuis que je suis bourré, la France domine comme jamais.

 

=>> Aristofan - 21h11
On ne nous les a pas un peu survendus ces Islandais ? Ils ne sont pas terribles pour l'instant.

 

=>> Back-T-Oblak - 21h24
Payet défend et Kimmich tente des enroulées à 20 mètres. Je crois que j'ai saisi la tendance de ces dernières minutes.

 

=>> Moravcik dans les prés - 21h36
C'est Griezmann contre Goliath ce match. Normalement ça finit bien, une histoire de fronde il me semble.

 

=>> djay-Guevara - 21h38
CAN je ,croyais qu'il jouait que tous les deux ans en janvier-février.

 

=>> Aristofan - 21h38
De tous les joueurs français, c'est encore Lloris qui se projette le plus rapidement vers l'avant.

 

=>> emink - 21h43
41e. Je vois pas comment on peut gagner ce match. Vous pouvez me couvrir d'injures moqueuses si je me plante.

 

=>> Back-T-Oblak - 21h52
J'étais trop concentré sur le match, quelqu'un peut me dire c'était quoi la question de la première mi-temps ?

 

 

=>> Hyoga - 22h00
Sinon, il fait chier Mourinho avec ses tactiques défensives. Payet en arrière gauche? Pfff. Et en plus ça gagne. Dégoûté du foot.

 

=>> Freddy - 22h01
Si c'est Evra qui provoque ce même penalty de l'autre côté, je crois pas que grand monde aurait critiqué l'arbitre, vous lui seriez tous tombé dessus. Donc Schweini est coupable.

 

=>> Mama, Rama & Papa Yade - 22h04
On vient de consommer une moitié de notre forfait Séville.

 

=>> newuser - 22h09
Sissoko c'est un peu notre ligne Maginot qui aurait marché.

 

=>> Anglachel - 22h23
Mais arrêtez de parler de chatte à DD, il se contente juste de relancer sa partie de FM autant de fois que nécessaire.

 

=>> Moravcik dans les prés - 22h24
Mais on défend bien en fait. N'importe quoi.

 

=>> newuser - 22h30
GRIZZZOU !!!! Un vieux poussage de la semelle. Prends ça Séville.

 

=>> El Mata Mord - 22h31
Maintenant, on éteint la TV...

 

=>> Pascal Amateur - 22h31
Benzema l'aurait mis dans la lucarne, mais que c'est bon !

 

=>> Back-T-Oblak - 22h32
Ravi que Pogba puisse réunir ses deux passions que sont la danse et le football.

 

=>> Gouffran direct - 22h33
En fait ce qu'a fait Pogba c'est ce que voulait faire Zaza.

 

=>> Hyoga - 22h55
Nous sommes enfin mûrs pour l'admettre: ugly winner >>> beautiful loser.

 

=>> Aristofan - 22h59
Bon, maintenant on peut finir l'histoire, et se prendre un but moisi du bellâtre gominé à la 89e minute de la finale.

 

=>> Jean Luc Etourdi - 23h09
Punaise, plus qu'un match et on l'obtient, cette qualif pour la Coupe des Confédérations !

 

=>> Pascal Amateur - 23h25
Et François Hollande en profite, parce que lui n'ira pas en finale.

 

 

 

Les titres auxquels vous avez échappé

Ils l'ont dans le bas-Rhin.
Teutons flingués (mais on l'a déjà fait)
Swing Lõw sweet Charlöw
Griezmann shaft


Le titre est de Mevatlav Ekraspeck, les TAVAE de Mevatlav Ekraspec, Dan Lédan et Aristofan.
 

Réactions

  • José-Mickaël le 08/07/2016 à 23h55
    Luis Caroll : OK, je comprends mieux ce que tu voulais dire. Mais en effet il n'y a pas de raison qu'une mode soit meilleure qu'une autre.


  • Redalert le 08/07/2016 à 23h59
    Et puis je reviens sur Antoine "Peter Pan" Griezmann qui est tout simplement énorme depuis les matchs à éliminations directes (5 buts en 3 matchs des stats platinesques !). Léo tu te demandes si c'est sacrilège de comparer avec Zidane mais moi, comme tu peux voir au-dessus, c'est avec Platoche que je compare son Euro. Nos amis les statisticiens fous (Tonton Danijel ou José Mickael...) nous le dirons très vite j'imagine, mais ça arrive pas souvent d'être à 6 buts en 1 Euro je pense, c'est peut-être même la 2ème performance dans l'absolu je ne sais pas.

    Même s'il est de bon ton ici de dénigrer la course au FIFA Ballon d'or© je pense que, même à six mois de l'échéance, il est clairement dans la course au moins au dessus de Messi qui prend sa retraite internationale après une 4 défaite en finale de rang (malgré une Liga) et j'ose espérer que les joueurs vont arrêter de jouer au kikoolol de CR7 et que l'on va poutrer les maçons avec un but de Super Grizou en finale (je rève d'une sortie sur une standing ovation du SDF sur l'air de GRIZOU ! GRIZOU ! GRIZOU ! comme on y avait droit avec Zizou).

    Il me semble que le dernier à avoir mis plus de 6 buts en grande compétition internationale (WC, Euro, Copa...) c'est Ronaldo (le vrai !!!) avec 7 buts en 2002 pour une victoire du Brésil des 3R pas forcémént très jolie à voir non plus. Comme quoi quand on peut bénéficier d'un joueur au dessus du lot il n'est peut-être pas besoin de trop forcer dans ultra-léché (je dis ça je dis rien !).

  • Redalert le 09/07/2016 à 00h04
    Comme quoi j'aurais du lire le fil Bleu jusqu'au bout avant de m'interroger sur le score de Griezmann puisque effectivement il est 2ème derrière Platoche avec plus de matchs.
    Et déjà 4ème dans l'absolu sur un seul Euro ! Tremble le Gominé© ! Tremble !

  • Radek Bejbl le 09/07/2016 à 00h34
    Redalert35, la rédaction n'est pas très étoffée et elle ne compte aucun vrai supporter. Hormis Jérôme, qui écrit mieux que nous mais pas d'analyses tactiques. J'ai fait au mieux pour écrire un truc globalement positif, parce que nos avis étaient bien plus négatifs que ça. Sauf Raphaël mais il a regardé le match avec un oeil plus distrait. Ce serait avec plaisir qu'on prendrait tout renfort d'un passionné des Bleus...

    Dans l'absolu, je pourrais très bien écrire un truc rempli d'amour. Après tout, les journalistes sont des écrivains ratés qui passent beaucoup de temps à faire croire qu'ils maîtrisent parfaitement le sujet dont ils parlent ou prendre des postures de circonstance. Sauf qu'on me demande une analyse et que celle-ci, même stylisée, se doit d'être objective, froide comme une lame. Du coup je critique ce qui me semble le mériter et salue les bonnes choses (qui encore une fois n'ont rien à voir avec mes préférences, c'est même globalement tout l'inverse sur les cas individuels). Sachant qu'on amende et valide tout en interne et que ce texte, sur lequel on peut être en désaccord mais que j'assume, a été relu par trois autres gars. Personne, dans le "microcosme tactique" (qu'on peut critiquer mais qui est composé de gens qui étayent leurs analyses de compétences reconnues, de schémas etc), n'a écrit autre chose à ma connaissance et tous ont insisté sur la première mi-temps parce que le match s'y joue. Je le disais plus haut, ZM, chroniques tactiques, Markus Kaufmann etc. Même si Markus a fait ce que vous auriez sans doute aimé voir niveau répartition : mettre de côté les nombreux ratés et louer à bloc ceux qui ont été bons. Mais (sans ironie) il est bien meilleur que moi dans le style.

    Tu poses ceci dit une vraie question : faut-il faire des analyses ? Je sais pas ce que pensent les gens, les réactions c'est 0,1% du total de vues. Peut-être ton avis est-il majoritaire et, au nom d'un patriotisme effectivement dans l'ADN du site au moment de sa conception, il faut passer sous silence ce qui fâche. Ce serait en tout cas le seul moyen d'éviter la critique. Quand je revois le match, je le regarde sous l'angle inverse du direct pour trouver un juste milieu. Et quand je ne trouve pas de choses convaincantes côté français, et que l'honnêteté intellectuelle m'oblige à écrire au milieu de la nuit un truc négatif qui va forcément me valoir des pages de remarque, ça m'embête. Dans tous les cas, je bosse au moment de la finale et je n'ai pas une envie folle de la regarder donc je vais passer mon tour. Surtout qu'encore une fois, et sans faire le Calimero parce que c'est agréable de pouvoir publier ce qu'on pense, les réactions méritent discussion et c'est chronophage de faire le SAV.

    Le plus drôle dans tout ça étant que, si je n'apprécie pas le jeu de la France et du Portugal, je défendais ici et sur Twitter l'idée qu'ils iraient loin depuis quelques temps. Et que je me sentais déjà seul quand ça critiquait la liste et ses absents (même si Umtiti, que les Lyonnais voulaient à tout prix, est mieux dedans que dehors).

  • Redalert le 09/07/2016 à 01h15
    J'ai bien conscience que l'exercice est difficile surtout s'il faut publier ça dans la nuit mais une fois de plus j'ai l'impression que tu rebondis sur l'analyse alors que je ne crois pas qu'on t'ai reproché à toi ou à tes collègues l'analyse tactique mais seulement l'orientation générale du sujet qui sans changer fondamentalement votre analyse pourrait avoir une tonalité plus positive envers nos bleus. Jamel n'a plus du tout de rôle de -je ne sais pas- reviewer ?

    Et sinon il me semble que Yoan est capable d'être un peu plus supporter quand il parle de Lille donc pourquoi pas quand il intervient à propos des Bleus ?

    Au delà du coté passionné, je dirais que vous faites vraiment un travail remarquable sur vos chroniques tactiques mais tout voir à travers l'alpha et l'oméga (?) de la possession de balle empèche parfois de voir la qualité de pourquoi pas un Sissoko qui a lui réussi un match que personne ne lui voyait faire (il est descendu avec Newcastle !!!) en demi-finale contre la meilleure équipe du monde© et vous auriez surtout du parler des 6 buts de Griezmann et le mettre sur un piédestal pour sa performance exceptionnelle que de rappeler sans arrêt la médiocrité du jeu français. Surtout en en appelant à France 98 juste après un 5-2 en quart de finale de l'Euro je croise que comme dise encore certain c'est abusé (ou er ?).

    Si éventuellement Jérôme pouvait juste jeter un coup d'oeil à votre production collective juste avant de l'envoyer peut-être que vous satisferiez un peu plus votre "clientèle" (pouah quesque c'est laid non ?).
    Sinon je vous propose de le faire dimanche soir gratos pasque chuis sympa quelque soit l'heure mais faut me dire avant.

  • Redalert le 09/07/2016 à 01h23
    Ah oui et je voulais te dire que quand tu as commencé à écrire et répondre en tant que "La rédac" je me souviens que tu avais été plus ou moins choqué de la "violence" de certaine récation et que tu reconnaissais facilement avoir un coté un peu rigide. Je te rassure pour moi ça va beaucoup mieux maintenant (sauf si on considère que tu es passé de "rigide" à "sociopathe") et je te remercie toi et Dame Rédac pour le boulot abattu depuis que Jérôme s'est éloigné et je te remercie également pour tes différents posts sur le journalisme, le tennis, le cyclisme(je ne le suis plus qu'avec toi et les quelques qui interviennent sur le fil omnisport), pour les Dé-manageurs.

    Toi qui ne pensait pas être à l'aise dans l'exercice au début tu es le membre de la rédac à intervenir le plus sur le forum et c'est intéressant parce que tu es aussi un insider comme Yoan.

  • Radek Bejbl le 09/07/2016 à 01h33
    Pour le coup, on entre dans des considérations internes mais y a rien de secret donc autant te répondre précisément : comme il s'agit des Bleus, qu'il est généralement à tous leurs matches et que ça fonctionne comme ça sur ce sujet précis, c'est Jérôme qui a mis en page l'article et écrit tout le reste. Je lui ai juste mailé ma partie.

    Après, faut être honnête, ce n'est pas dur d'écrire une analyse. En comparaison de ce que tu fais en presse écrite, où faut rendre un article complet à 23h d'un match fini à 22h55, c'est reposant. Mais tu peux pas être exhaustif. Sissoko a été énorme, j'ai envie d'insister dessus mais y a d'autres trucs à dire, je le réduis à une phrase parce que sinon la nalyse est trop longue (mais j'en parle dans le podcast pré et post-match). Le côté supporter j'arrive pas à le forcer parce que c'est pas ma conception du métier et parce que je vois le foot comme un truc qui s'analyse avec raison et sans aucune émotion. Je vis pas le match comme je vibre sur du tennis, du saut à ski, du cyclisme ou de l'athlétisme... Ca peut gêner quand c'est la France, sauf quand elle joue bien comme en prépa (à l'époque c'était aussi moi mais vu que j'étais positif ça allait). Je conçois que les CDF étant un média alternatif, on est pas sur les mêmes codes d'écriture et de réception.

    C'est accessoire mais je suis obligé de répondre : la possession ça m'intéresse mais je m'en fiche un peu. La preuve, je ne suis pas loin de préférer l'Atlético à n'importe quelle équipe. Si le côté gauche avait défendu comme Sissoko-Sagna, et si Matuidi n'avait pas été pris dans son dos, j'aurais fait 50 lignes pour dire bravo.

  • Redalert le 09/07/2016 à 02h45
    Ok dont acte sur la possession, je n'ai malheureusement pas assez vu l'Atletico de cette année avec ce Griezmann là mais moi si j'ai beaucoup aimé le Barça de Guardiola au point de me faire être content d'une victoire du Barça à Bernabeu (et c'était pas gagné !) je suis également ultra fan du jeu défensif bien réalisé qu'un de mes matchs références c'est aussi une demi d'1 Euro c'est l'Italie - Pays-Bas de l'Euro 2000 avec l'expulsion précoce de Zambrotta. Et le pénalty de Kluivert, un Toldo impérial, une défense qui coulissait d'une manière que je n'ai jamaisq revu depuis lors pour réussir à compenser la perte d'une de leurs joueurs.

    Dans mes souvenirs l'équipe italienne devait ressembler à ça :

    Toldo
    Iuliano - Ferrara - Maldini
    Zambrotta - Conte - Tacchinardi - Di Livio
    Totti
    Delvecchio - Inzaghi

  • Redalert le 09/07/2016 à 02h50
    Avec Conte se multipliant pour occuper le flanc droit tout en aidant Tacchinardi au milieu !

    Le même Conte qui nous a offert les plus belles partitions défensives de l'Euro contre la Belgique et l'Espagne. Avec un vrai récital contre la sélection ibérique où la victoire italienne ne souffrait d'aucune contestation avec les trait saillant habituels pour les italiens (tricherie,mauvais esprit (il faut dire qu'on a pas beaucoup vu Thiago Motta ceci expliquant sûrement cela), chance etc...).




  • hermines de rien le 09/07/2016 à 10h29
    Pas d'accord non plus avec l'analyse. Le plan de DD c'était sans surprise de leur laisser la balle, en comptant sur nos qualités physiques supérieures pour faire la différence à l'usure: ça a marché, y avait pas de raison de changer.

    Si les allemands avaient marqué les premiers, on aurait vu un autre match, mais rien ne dit qu'ils auraient gagné.

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