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Manchester City-Real Madrid : ZZzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz

Matchbox – On a accompli l'exploit de ne pas s'endormir et d'écrire un compte-rendu de cette rencontre, alors par pitié, lisez-le. 

Auteur : Raphaël Cosmidis le 27 Avr 2016

 

 

 

La nalyse

Il y a les matches nuls et vierges et il y a les matches tout simplement nuls. Pendant longtemps, ce Manchester City-Real Madrid a appartenu à la seconde catégorie. Il a bien fallu attendre une heure de jeu pour que l’intensité s’élève un peu, pour que le stade sorte de sa torpeur, pour que le Real affiche enfin sa supériorité. Privée de Cristiano Ronaldo, la formation madrilène a tout de même fini par dominer son adversaire, sans pour autant briller ni marquer. On a connu des meilleurs 0-0. 

 

Sans sa star portugaise, Zinédine Zidane privilégie la forme du moment au talent. Lucas Vazquez débute le match sur l’aile gauche, Gareth Bale sur l’aile droite. Karim Benzema, de retour de blessure, est titulaire en pointe. Au milieu c’est Casemiro qui poursuit devant la défense Ramos-Pepe. Varane démarre sur le banc, tout comme Isco et James, portés disparus d’un club dont ils étaient au centre il y a un an.

 

 

En face, c’est dans une composition tout à fait classique que Manchester City débute le match. Yaya Touré n’est pas là, le duo des Fernands si. David Silva est à gauche mais n’y reste pas, tout comme Kevin de Bruyne dans l’axe. Seul Jesus Navas garde sa zone. Rien à signaler plus bas et pour cause: en dehors de quelques projections de Fernandinho, Manchester City va attaquer à quatre pendant quatre-vingt-dix minutes.

 

La prudence aura été le thème de cette rencontre, opposant deux équipes qui ont freiné leur jeu vers l’avant en attendant le match retour. À tel point que la première période a pris des allures de sketch et qu’on a parfois eu l’impression d’assister à une rencontre entre deux relégables luttant pour le maintien. Quand City attaque à trois ou quatre, le Real fait pareil. Et les occasions n’arrivent pas. Après quarante-cinq minutes, cette demi-finale aller a vu trois tirs. Chacun attendant que l’autre se déséquilibre, la partie ne peut pas s’emballer.

 

 

Un match sans relief

Les limites des Citizens étaient connues. Moyens en championnat, les joueurs de Manuel Pellegrini montrent trop de largesse entre les lignes sans le ballon, même si le problème est moins grave quand Yaya Touré est absent. Mais c’est d’abord les difficultés du Real Madrid qui ont frappé: un pressing à tour de rôle et des faiblesses techniques inhabituelles à ce niveau, entre les relances hasardeuses de Sergio Ramos et les passes courtes catastrophiques de Casemiro. Quand Vazquez et Bale sortaient sur le latéral adverse, l’ailier mancunien était trop tranquille pour recevoir le ballon, ou comment déclencher un pressing inutile puisque les lignes suivantes ne suivent pas, justement. Les Citizens sont souvent passés par les côtés – sans doute trop – en première période pour maintenir une possession qui n’a abouti sur rien ou presque.

 

La rencontre a tourné avec la sortie sur blessure de David Silva, comme à son habitude très propre, et la prise de pouvoir du duo Modric-Bale. Seul Madrilène bon pendant quatre-vingt-dix minutes (avec le roc Pepe), le Croate a été rejoint par le Gallois en deuxième période. Avec du déchet, certes, Bale a néanmoins compensé l’absence de Ronaldo et la sortie de Benzema à la mi-temps (remplacé par Jesé) en se démultipliant. Il a pris l’axe et proposé des solutions plus bas, Jesé et Vazquez gravitant autour de lui. Le Real s’est enfin créé des occasions, notamment sur coup de pied arrêté, et aurait pu remporter le match sur un tir à bout portant de Pepe, repoussé par un Joe Hart impérial hier soir. Une fois de plus, c’est en grande partie grâce à Marcelo, intenable en deuxième période, que le Real a avancé. Mais la prédominance du jeu sur les ailes et les difficultés à la relance du Real traduisent une régression par rapport à la même époque l’an passé.

 

 

 

De Carlo à Rafa

Après une première saison où le jeu de contre et la rigueur d’un 4-3-3 qui se transformait en 4-4-2 sans ballon avaient ramené La Décima à Madrid, le projet de jeu de Carlo Ancelotti avait entamé une nouvelle phase lors de la saison 2014/15. Désormais plus joueurs, plus monopolisateurs du ballon, avec l’intégration de profils comme Kroos et James et la progression d’Isco, les Merengues s’inspiraient du FC Barcelone de Pep Guardiola, tandis que celui de Luis Enrique s’en éloignait dans le même temps. Au Camp Nou, en mars 2015, Madrid était même venu pour piquer le précieux du Barça. Défaite 2-1, l’équipe d’Ancelotti avait atteint 48% de possession de balle, un chiffre inhabituel dans l’histoire récente du Clasico. Madrid avait changé, en accord avec les recrutements impulsifs de Florentino Pérez. Pour associer Kroos, Modric, Isco, James, Benzema, Bale et Ronaldo, il valait mieux avoir le ballon plutôt que de les faire défendre. Il fallait mettre certains d’entre eux au coeur du jeu. Le 4-3-3 courageux d’Ancelotti, avec Kroos devant la défense, y était parvenu, malgré une saison sans aucun titre.

 

Ces principes ont été abandonnés avec le licenciement d’Ancelotti et l’arrivée de Benitez, synonyme d’un football plus athlétique et plus direct, avec Gareth Bale dans l’axe et Casemiro devant la défense. Mais le Real est torturé. Et Benitez s'est lui-même renié quand il a perdu face au Barça avec Toni Kroos en 6, succombant à la pression populaire. Quelques semaines plus tard, l’Espagnol était viré à son tour, remplacé par Zinédine Zidane. Depuis, le Français tatônne lui aussi. Malgré un discours cohérent et bien construit depuis quelques années, centré sur un football conçu avec le ballon, son Real met James et Isco sur le banc (zéro minute pour le premier à l’Etihad Stadium, trois pour le second), leur préférant Casemiro, Vazquez, et Jesé, et place Kroos au poste de relayeur malgré un manque terrible de vivacité qui lui a valu d’être bousculé par Fernandinho et Fernando.

 

La tâche de ZZ est loin d’être facile: il débute sa carrière dans une situation abracadabrantesque, coincé entre Pérez et des joueurs qui subissent les changements schizophréniques de coaches. Hier soir, le Real a logiquement été schizophrénique lui aussi, passant d’une première période désespérante à une deuxième bien plus encourageante. Malgré ses errements et ses hésitations, Madrid semble bien parti pour connaître une deuxième finale de Ligue des champions en trois ans (d’autant plus que David Silva sera absent pour le match retour). C’est peut-être ça, son identité, finalement. Réussir dans l’instabilité la plus folle.

 

 

 

Vu du forum

=>> lyes215 – 21h31
Drop de Benzema, les anglais apprécient le geste.

 

=>> PCarnehan – 22h04
Il y a « La Cité de la peur » sur France 4.

 

=>> Tricky – 22h08
Ce qu'il fait est toujours très propre, mais franchement, ça me désole de voir Luka Modric aussi bas.

 

=>> Tonton Danijel – 22h12
Il y a « La Cité de la peur » sur France 4.

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Je n'écrirai rien sur ce match, c'est une merde.

 

=>> Breizhilien – 22h14
Monsieur n'est pas une tapette, monsieur est entraîneur du PSG.

 

=>> Tonton Danijel – 22h17
Ouais, ben Bestel, il a voulu jouer en 3-5-2, il a tout niqué la Ligue des Champions.

 

=>> Tonton Danijel – 22h38
Voilà, il ne peut plus rien nous arriver d'affreux maintenant.

 

 

 

Les images du match puisque vous y tenez

 

Réactions

  • Radek Bejbl le 27/04/2016 à 13h32
    Une dernière phrase qui relativise encore un peu plus une théorie hautement contestable. A peu près tous les Atlético-Barça, Atlético-Real, Real-Barça, Dortmund-Bayern, Juve-Naples étaient de beaux voire très beaux matches cette saison. Le seul qui a été peu spectaculaire, mais au demeurant très bien tactiquement, c'était Bayer-Bayern. Il existe la variable de la prise de risque sur un aller-retour, pour le reste les duels au sommet équilibrés sont a minima plaisants.

  • TheDoctor le 27/04/2016 à 13h59
    Et bien dites moi, en soi-disant fin connaisseur, je vous trouve bien sévère sur votre analyse du match les cahiers !

    A quoi vous attendez-vous d'une 1/2 aller de CL ? La 2ème demi de ce soir sera à mon avis du même acabit, fermée et un minimum d'espace laissé à l'adversaire pour préserver toute ses chances. Seuls une expulsion ou pénalty peut changer le cours du match à mon avis.

    Je suis plutôt ok avec @dugamaniac , nous avons assisté à une rencontre très équilibrée, peu de déchets techniques (sauf en phase de pressing). Pour qu'une rencontre bascule dans l'irrationnelle (Liverpool-Dortmund) il faut un élément déclencheur pour ouvrir les espaces et assister à un feu d'artifice. Hier soir personne n'a fait d'erreur, avec une copie défensive très propre de City (notamment Clichy/Sagna, et non je déconne pas).

  • hulumerlu le 27/04/2016 à 14h14
    Bon c'est très rare donc je me permets.
    Je ne suis absolument pas d'accord avec les commentaires de ce match lus sur le forum et confirmés par cette match box.
    Alors certes, je n'ai pris le match qu'en deuxième mi-temps, mais rien que cette deuxième mi-temps contredit le titre ZzzZzzZzzzz et l'idée général de purge ennuyeuse.
    Personnellement, j'ai effectivement vu un foot brouillon, sans doute peu raccord avec le standing technique de ces équipes, mais j'ai surtout vu des ballons remonter à 100 à l'heure d'un but à l'autre à tout bout de champ, avec des possibilités de basculement du match dans un sens ou dans l'autre assez constants, des sauvetages in extremis des défenseurs des deux équipes, de vrais occasions gâchées ou arrêtées mais bien présentes, des mecs qui s'arrachent pour défendre et contre-attaquer, et au final une intensité qui exclut définitivement l'idée de purge.
    Alors certes, on est loin de délices tactiques ventées en ces pages, loin de l'apothéose technique (en attaque, beaucoup moins en défense) d'un liverpool - dortmund, mais on est également très loin, sur la deuxième mi-temps en tout cas, du roupillon désespérant des deux matchs entre City et Paris.
    C'est dommage de balancer ce match comme vous le faite, on y a vu deux équipe de très haut niveau s'écharper avec la conviction d'amateurs qui jouent leur vie sur un match du dimanche. Vous allez dire heureusement, arrivé en demi, qu'ils ont la gnac, mais tout de même, je trouve assez rafraichissant ce bordel offensif et cette bravoure défensive, ça ramène un peu le foot à quelque chose de plus vrai que le star système de la champion's league.
    Voila voila, c'était un avis contradictoire que, chose rare, je n'ai vu exprimé par personne.
    Merci et bonjour chez vous.

  • dugamaniac le 27/04/2016 à 14h29
    Radek Bejbl
    aujourd'hui à 13h32

    Tu ne parles que du foot des grosses écuries.
    Celles là même qui ne sont plus que trop rarement contrainte par l'enjeu .
    Et qui sont plus préoccupées par le 4eme but qu'elles pourront mettre à leurs adversaires plutôt que par le simple fait de remporter le match.



  • Radek Bejbl le 27/04/2016 à 15h13
    @ hulumerlu : Déjà tu as raté 50% du match et es tombé sur la mi-temps regardable donc ça fausse un peu le jugement (le résumé de beIN commence par un tir de Benzema 9m au-dessus à la... 44e). Pour le reste, je ne sais pas où tu as vu les occasions gâchées et arrêtées : je viens de revoir le grand format, il y a pour seules vraies actions une tête lobée sur la barre et deux opportunités du Real sur corner. Le seul moment où City est dangereux c'est un CF à la 93e que n'importe quel gardien du monde dévie sans souci. Même avec 100% de réussite il n'y aurait pas eu plus de buts que sur PSG-City (qui était nul, comme le retour, mais bien plus animé dans les zones de vérités). Tu parles de "foot brouillon" puis "équipes de très haut niveau" sans trop d'arguments entre les deux puisqu'aller d'un but à l'autre ça arrive aussi sur mes foots du lundi. Par contre, la qualité technique, contrairement à l'intensité, ne se voit que chez les meilleurs.

    @TheDoctor : "Soi-disant fin connaisseurs". Sympa, merci. On n'a jamais rien revendiqué, on écrit depuis des années des choses que les gens jugent pertinentes ou non. On ne s'attend à rien, on constate que ce match était pourri. Surtout en comparaison de demi-finales qui, contrairement à ce que tu avances, sont loin d'être des matches plus fermés que les autres. Au contraire même (je te laisse regarder la stratégie à trois défenseurs du Bayern l'an dernier et la victoire de la Juve contre le Real ; le 4-0 du Bayern et le quadruplé de Lewandowski ya 3 ans ; le 3-1 de l'Inter contre le Barça etc etc).

    @dugamaniac : Tu veux que je parle de quoi ? Tu cites les taules du Barça, du Bayern et du PSG dans un article sur une demi-finale de Ligue des champions, à aucun moment il n'est question de savoir si deux équipes de National de niveau égal peuvent proposer un bon match. Je te réponds que ces clubs proposent précisément un spectacle de haute qualité dans la grande majorité des matches à enjeu qu'ils disputent (c'est un fait, pas un avis). Et que c'est d'autant plus logique de critiquer la purge d'hier qu'on a des points de comparaison multiples.

    Pour moi, un tel match ne méritait pas d'article, mais Raphaël a eu l'inspiration et s'est lancé dans la rédaction. Tant mieux si certains ont aimé, en revanche vous n'allez pas nous convaincre sur l'argument de l'enjeu (qui n'inhibe vraiment pas si souvent), de l'envie (heureusement à ce niveau), de la qualité technique (très moyenne) ou de l'équilibre des forces (qui ne donne quasi jamais de purges à haut niveau). J'écris ça sans aucune méchanceté mais avec la conviction de quelqu'un qui voit suffisamment de matches pour faire un bilan exhaustif de chaque catégorie. Il y a tout un contexte qui était plutôt propice à ça, notamment le fait que cette équipe de City (composée de beaucoup de joueurs très limités et dont la place en championnat veut dire beaucoup) est plus là pour faire déjouer l'adversaire qu'autre chose. Mais n'opposons pas l'irrationalité d'un match comme celui de Liverpool à la prétendue rationalité de celui-là, marqué par une incapacité totale des deux équipes à installer un jeu placé cohérent.

  • sansai le 27/04/2016 à 15h17
    hulumerlu
    aujourd'hui à 14h14

    des sauvetages in extremis des défenseurs des deux équipes

    -----

    Les sauvetages "in extremis" de Pepe et Kompany (auteurs, il est vrai, de performances autoritaires), c'est aussi parce qu'ils étaient dans un certain confort pour les réaliser, faute de réels déséquilibres, de contrepieds et de surnombres.

    On peut aussi se dire que la seule façon dont City et le Real ont su se montrer dangereux c'est en mettant les défenses adverses à l'épreuve sur des schémas classiques, basiques, où ils étaient bien en place et qu'ils n'ont eu aucun mal à lire et à couper. A deux ou trois dribbles réussis près, quoi.

  • TheDoctor le 27/04/2016 à 18h28
    Tout d'abord, merci Redek pour cette réponse constructive et engagée, c'est toujours intéressant de confronter nos points de vue et sentiments qu'ils soient divergents ou non.

    Je cite "On a coutume, en ces pages, de se focaliser sur l’aspect tactique, passionnant de par les stratégies qu’il engage, les rapports de force qu’il provoque, les réflexions qu’il alimente.", début d'article sur "La nalyse" de LFC-BVB, le positionnement du site et de ces articles est quand même clair, on s'attend donc à une analyse de connaisseurs. Ce qui est le cas pour 90% de vos a nalyses ce qui est appréciable et systématiquement en accord avec mon ressenti.

    Mais là, je dois avouer que je reste dubitatif... j'ai eu la mauvaise sensation du raccourci imbuvable du o-o ==> purge, ce qui est désagréable pour tous passionnés !

    Primo, les commentaires de @hulumerlu, @dugamania renforce ce décalage entre ce que j'ai vu et votre analyse, je me suis donc permis d'intervenir. Que vous ayez la sensation que City s'est contenté de déjouer sent la mauvaise fois madridiste (même si ce n'est certainement pas le cas).

    Secundo, souligner le fait que City a paru attentiste est un fait, mais occulter leur très bonne organisation (les 2 Fernan > Kroos/Modric sur ce match ce qui n'est pas une mince affaire), une projection très rapide à la récupération (et oui mon chère, Paris s'est montré incapable de le faire en 180mn sauf sur le face à face de Zlatan à l'aller) et de manière intelligente a été systématiquement avortée par une faute tactique des madrilènes (faut que je vérifie le nb de fautes subies par De Bruyne) ce qui est également très bien joué !

    Quand l'atletico joue de la sorte, on crie au génie de Simeone (en effet, je me suis régalé sur le 1/4 de final bien que le foot epsagnol m'irrite profondément), là une purge... J'ai juste la sensation que l'analyse a été bâclé, ce que vous démentez grâce à ce brave Raphaël qui a dû lui privilégié la Cité de la Peur au game (ça va je voue charrie !!)

    Je tenais juste à préciser que je suis depuis ma tendre enfance fan de United (donc... putain 20 ans !) ce qui peut apporter de l'objectivité à mes propos.

    Bien à vous (et si il y a plus de 2 buts ce soir je clôture mon compte) ;)



  • Yohan Cowboy le 27/04/2016 à 19h21
    TheDoctor
    aujourd'hui à 18h28

    "Quand l'atletico joue de la sorte, on crie au génie de Simeone"
    ---

    Parce que l'Atlético de Simeone sait ressortir décemment des ballons depuis son camp en alignant plus de deux passes rapides d'affilée.

    La projection rapide de City, hier ? Il n'y en a eu que quand De Bruyne était dans l'axe, et encore, avec du déchet. Et c'était aussi grâce aux relances approximatives du Real.

  • Radek Bejbl le 27/04/2016 à 19h30
    Le truc Doctor c'est que tu sembles réagir à beaucoup de choses périphériques. Je viens de relire l'article, il n'y a quasiment pas de commentaires péjoratifs sur le niveau du match dans l'analyse : la majorité consiste à décrire d'un point de vue tactique la bataille entre deux blocs et la régression du Real dans le jeu depuis le départ d'Ancelotti. Quand deux équipes attaquent à quatre, pressent mal et font des erreurs techniques rares à ce niveau, c'est difficile de louer le spectacle, blocs bien en place ou non. Surtout que la sortie de Silva a déséquilibré City.

    L'Atlético défend bien mieux que City et attaque plus (en plus d'être bien plus propre techniquement, Filipe Luis et Juanfran font pas le même sport que Sagna et Clichy), il y a quelque chose de similaire sur l'idée mais c'est bien plus abouti. Et il a joué un Barça qui proposait plus de choses que le Real hier. Les matches que personne ne veut perdre, c'est pas très excitant, et j'avoue respecter mais ne pas comprendre comment un spectateur neutre a pu prendre du plaisir. Je pense que la deuxième demi-finale fera un bon point de comparaison.

    Attaquer sans perdre la solidité du bloc, c'est une performance. Rester bien en place et lancers quelques contres, c'est déjà plus facile. Et si je critique City en commentaire sur ce point, l'article lui insiste sur l'incapacité du Real à proposer une réponse construite à ce problème qu'il aurait résolu tranquillement il y a quelques temps.

  • Flying Welshman le 27/04/2016 à 23h25
    Hier soir j'étais devant City-Real. A la fin du match j'ai regardé ma montre. Il était 21h.

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