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Toulouse : le forcené menace de tout faire sauter

Le TFC vole la vedette à l'OM dans les guérillas administratives et financières de l'intersaison. Les graves accusations de ses dirigeants contre la DNCG font franchir une nouvelle étape à l'affaire des faux passeports, et le vaudeville tourne au règlement de compte…
Auteur : Julie Grémillon le 21 Juin 2001

 

Gravement compromis en raison d'une gestion politique catastrophique, le dossier des faux passeports devait nécessairement trouver une conclusion politique. C'était presque chose faite avec la proposition d'Alain Afflelou dont l'apport financier (une cinquantaine de millions) éviterait au TFC la relégation administrative en National tout en l'incitant à annuler son recours devant le Conseil d'Etat.
C'est du moins ce que tout le monde avait compris, avant que les dirigeants toulousains ne manifestent leur intention "d'aller jusqu'au bout", que le lunetier n'assure que son engagement auprès du club n'était en fait soumis à aucune condition, puis que Me Decker accuse le président de la Commission d'appel de la DNCG de lui avoir proposé un "marché" impliquant l'abandon de la requête toulousaine devant le Conseil d'Etat… Les dirigeants ont dit leur intention de saisir le procureur de la république, ce que Jacques Bistagne, le dit président, a menacé de faire le premier.

Une justice sportive en lambeaux
Rappelons que sur le fond, les démarches toulousaines sont fondées, dans la mesure où la Ligue n'a pas appliqué son propre règlement (qui prévoit de donner match perdu à toute équipe ayant présenté des joueurs à l'identité frauduleuse). Cependant, Toulouse peut difficilement justifier ses démarches par un souci de justice sportive. Tous les clubs ont rencontré les clubs fautifs et l'on peut raisonnablement établir que le classement final, forcément " faussé " du fait de la tricherie et de sanctions assez peu équitables, le serait encore plus s'il fallait recalculer les points attribués en annulant les matches concernés : ce traitement conduirait à une situation infiniment plus absurde, dont la perte du titre par les Nantais serait la preuve la plus flagrante.
Dans cette affaire, les dirigeants-actionnaires du TFC cherchent plus à sauver la valeur d'un capital qu'ils espéraient céder rapidement et avec profit (d'où les investissements spectaculaires à l'intersaison), qu'à assurer la pérennité du club et à préserver ne serait-ce que ses chances de bien figurer en deuxième division la saison prochaine. Leur lutte est devenue très largement antipathique au sein du milieu, y compris à Toulouse, puisque l'association qui possède un tiers des parts de la SAOS a voté une motion de défiance à l'égard de l'équipe dirigeante (qui possède les deux autres tiers).
La grande faute des Toulousains est d'avoir joué la carte de la justice civile ou administrative en rompant l'accord tacite qui empêche un club de se pouvoir hors des juridictions sportives (l'embryonnaire exception sportive n'a pas encore permis de rétablir une interdiction pure et simple — voir Libéralisation: un pas de plus). Ils ont ainsi pris le risque d'un chaos de grande ampleur. La grande faute des instances est de s'être montrées incapables de garantir une justice sportive forte, claire et impartiale, prêtant ainsi le flanc à tous les recours.

Scandale ou manœuvre désespérée ?
Que des pressions " politiques " s'exercent sur les procéduriers acharnés que sont Rubio et Decker n'a donc rien de surprenant. Mais une tractation menée sous l'égide la DNCG, organisme dont l'indépendance est reconnue, compromettrait sérieusement cette instance et aggraverait le discrédit des autres : leur peur de la décision du Conseil d'Etat se serait transformée en panique, et l'état dramatique des finances du TFC offrait l'opportunité d'un tel marchandage. La crédibilité de cette accusation de MM. Rubio et Decker est cependant altérée par les ambiguïtés toulousaines, à commencer par le volte-face d'Afflelou, qui s'est rétracté plus vite qu'un Bernard-l'Hermite dans sa coquille, non sans dire qu'il ne tenait pas à voir le club "passer pour le fossoyeur du foot français". Il avait pourtant affirmé à deux reprises et mot pour mot "je ne pourrai pas être le partenaire du TFC si le club maintient ses requêtes devant le Conseil d'Etat" (AFP 21/06).
Le Conseil d'Etat rendra sa décision mercredi prochain, mais d'ici là, d'autres rebondissements ne sont pas à exclure dans ce jeu de dupes où l'un des deux protagonistes est un affreux menteur.

OM : la citrouille redevient carosse
L'autre feuilleton de la " 35e journée " du championnat 2000/01 concernait la session de rattrapage de l'OM devant la DNCG. Ce dernier s'est vu sans surprise maintenu en D1 par la Commission d'appel de la DNCG, après que celle-ci ait examiné les garanties présentées par Robert Louis-Dreyfus. Le mini-drame fut donc interprété par tous les acteurs à la perfection pour faire croire que la catastrophe était possible. Le football français aime se raconter des histoires qui font peur et surtout qui masquent l'essentiel, à savoir une situation financière et sportive vraiment précaire pour le club marseillais, de plus en plus dépendant d'un actionnaire majoritaire de plus en plus épuisé. En cas de nouveau fiasco, la situation dans un an justifiera largement les alarmes actuelles.
Mais Bernard Tapie reprend le moral et annonce la concrétisation prochaine des recrutements en cours, tout en réaffirmant l'ambition d'un OM candidat déclaré au titre la saison prochaine…

Réactions

  • forezjohn le 22/06/2001 à 10h30
    Eh les gars je vous signale que metz et monaco n'ont rien pris dans les faux passeports(ce qui est très étonnant pour metz le cas de mandragon étant semblable à celui des stéphanois) et qu'excepté les cdf personnes n'a vraiment été choqué alors vous savez les grosses ficelles en haut du foot français on a pas vraiment peur de les utiliser

  • ibrahima bakayoko le 22/06/2001 à 10h41
    Donc si je comprends bien tout le monde il est bô, tout le monde il est gentil (sauf les dirigeants du TFC bien sûr), dire du mal de la sacro-sainte DNCG est un blasphéme qui méne droit au bucher pour paranoite aigue...

    Heureusement que le foot français a encore des institutions propres qui propose des magouilles de marchand de tapis pour enterrer des affaires brulantes et après ca joue les vierges effarouchées quand on parle du retour du Nanard

  • ZZ le 22/06/2001 à 11h01
    c'est pas ça,Gabisu... vous avez raison sur le fait qu' "on" essaie de faire fermer "sa gueule" au TFC... Forezjohn a également raison... Mais, peut-être que je me trompe aussi, je ne crois pas que la DNCG soit un instrument de la ligue ou de la fédé... En tout cas, c'est un organisme qui n'a jamais pris une décision en se demandant si ça ferait plaisir ou non aux instances du foot...
    En tout cas, moi je t'accuse pas de "paranoite aigue", je te donne juste mon avis sur la DNCG (avis qui n'a pas plus de valeur qu'un autre)
    Ton seul argument, c'est de dire "voyez comment ils sont nommés " c'est un peu léger, non ?...

    De toute façon, j'espère bien que le TFC ira au bout...

  • BK_Starr le 22/06/2001 à 13h24
    Moi aussi, j'espère que le TFC ira jusqu'au bout. Je viens de lire

    Bernard Decker: le procédurier de l'affaire des faux passeports
    TOULOUSE, 22 juin (AFP) - L'avocat et vice-président du Toulouse FC, Bernard Decker, se trouve sur le devant de la scène pour avoir fait remonter l'affaire des faux passeports devant le Conseil d'Etat, dans l'un des plus gros scandales du football français de ces dix dernières années.

    Cet homme austère doit supporter une énorme pression de la "famille du football", qui n'apprécie pas de voir la justice ordinaire prendre le pas sur les commissions sportives.

    "Il n'y a pas une audience commerciale sans un dossier de chez Decker", commente-t-on dans le petit monde des avocats de la Ville rose en évoquant ce spécialiste en droit commercial et économique.

    Les grosses entreprises du secteur immobilier et bancaire sont ses plus gros clients. La majorité des ventes aux enchères à Toulouse se font aussi sous son nom.

    Le monde du football et le TFC, Me Decker, 55 ans, y est entré en 1979. Le transporteur routier André Labatut était alors président. Econduit en juin 1999 par l'ancien maire de Toulouse, Dominique Baudis, il a été remplacé par un autre des quatre membres de la Société anonyme à objet sportif (SAOS), Jacques Rubio. Me Decker s'est retrouvé à la vice-présidence après ce jeu de chaises musicales.

    En toute logique, dès 1998, l'avocat s'était occupé du montage de la SAOS, en prenant soin de ne donner à l'association du club que 33% des parts: dans le droit des sociétés, un minimum de 35% est requis pour avoir un poids décisionnaire.

    Par fidélité pour Jacques Rubio, le président du TFC, Me Decker a plaidé sans relâche la cause du TFC dans l'affaire des faux passeports, quitte à souvent prendre l'avion pour une audience de quelques minutes seulement devant les commissions de la Ligue (LNF) à Paris.

    Après des mois de procédures anonymes, sa chevelure blanche risque dans les prochains jours de devenir célèbre pour avoir poussé son acharnement jusque devant le Conseil d'Etat.

    Je veux bien croire qu'un avocat de province de sa trempe a beaucoup plus à perdre en mentant que le président de la DNCG. Je suis sur que Simonet ou Bourgoin lui ont proposé une augmentation ou un poste plus intéressant s'il réussissait à avoir cette signature. Si c'est la DNCG qui a proposé ce marché, pourquoi Simonet dis : " NOUS n'avons pas proposé ce marché, c'est eux qui NOUS l'ont proposé ", Simonet c'est pas la FFF ???

    En tout cas ca pue

  • BK_Starr le 22/06/2001 à 13h42
    Je pars du principe que si la FFF, la Ligue et la DNCG in-dépendante ne souhaite pas aller devant le conseil d'état, c'est pas par snobisme.

    Pour moi si on veut éviter la justice, c'est parce qu'on n'a pas confiance en elle ou alors on n'est pas innocent.

    Si les Simonet, Bourgoin et consorts étaient blanc comme neige, ils n'exerceraient pas de pression sur le TFC, ils iraient fièrement devant le conseil d'Etat et c'est Rubio et Decker qui seraient éclaboussé.

    Faut pas me dire qu'il n'y a pas de pressions. Les deux parties l'admettent en public.

  • GMAN le 22/06/2001 à 14h55
    C'est vache, mais je rate pas cette occasion d'un vilain tacle au genou de Gabisu (c'est mon côté Di Meco qui ressort). Rappelons donc que le président la commission d'appel de la DNCG, Jacques Bistagne, est président de la Ligue de Méditerranée et avocat à Marseille. En conséquence, on comprend mieux pourquoi Gabisu écrit que "la DNCG n'est PAS DU TOUT indépendante"... ;-)))

    Pour une fois, je ne vais pas faire de l'angélisme et plutôt m'aligner contre ceux, comme DOOMER ZZ ou BK_Starr, qui ne croient pas à cet arrangement. Il ne s'est peut-être pas déroulé de la manière que le présente le président du té-ef-cé (j'ai bon ?!) mais le fond me parait tout à fait plausible et dans la lignée des autres pressions de la fédération (celles que d'ailleurs Simonet ne nie pas).

    DE L'INCOMPETENCE NAIT LE CHAOS

    Les dirigeants de la LNF/FFF ne récoltent que ce qu'ils ont semé.
    Ils n'ont pas su gérer le scandale des faux passeports (à leur décharge, eux, au moins, ont essayé, contrairement aux fédés espagnoles et italiennes). Ils ont fermé les yeux sur leur propre règlement de peur des conséquences (un séminaire de résistance à la pression s'impose).

    Ce soir, Afflelou était l'invité d'Europe 1 et il a raconté une anecdote absolument savoureuse:
    Il y a 3 ans, Créteil était en National, et lors d'un match, leur adversaire a déposé une réserve comme quoi la licence d'un des joueurs de Créteil n'était pas valable. La FFF leur a donné raison et le match a été déclaré perdu par Créteil. Vous voulez savoir pourquoi la licence n'était pas valable ? Tout simplement parce qu'au lieu d'une signature le médecin avait paraphé la licence !!!
    Un paraphe au lieu d'une signature = match perdu
    Un faux passeport (ce qui au pénal vaut 5 ans de prison) = ça joue ! ça joue !

    Je pensais qu'on avait touché le fond (je rappelle juste que les -7 pts à l'ASSE ont été annulés et que Toulouse a gagné auprès du tribunal administratif 3 pts sur tapis vert pour son match face aux verts) mais non ! Maintenant, les dirigeants du foot français ont sorti les pelles pour s'enterrer: paniqués, ils en sont réduits aux pressions, chantages et manoeuvres politiciennes. On appelle à la rescousse Douste-Blazy, Afflelou, Ola et puisque ça ne suffit pas il reste la DNCG. Il est en fait très facile pour elle de faire pression et de reléguer à la tête du client. Et pourquoi ? Parce que ce sont des budgets prévisionnels qu'on lui présente ! Il suffit que la DNCG estime les prévisions irréalistes (c'est alors purement subjectif) pour qu'un club soit relégué. Et c'est ce qui c'est passé.

    Quant à la réaction de Simonet et les menaces de poursuite, c'est un contre-feu, une mesure à portée médiatique, habituelle dans ce genre d'affaire, aucun intérêt donc.
    Tout se jouera avec le Conseil d'Etat.

    De l'incompétence naît le chaos... mais le pire c'est quand les incompétents doivent gérer le chaos !

  • ZZ le 22/06/2001 à 15h18
    Gman,
    je corrige... Moi je crois à l'arrangement mais pas au niveau de la DNCG...
    J'imagine que tu n'es pas très au courant de la règlementation dans les professions juridiques et comptables...
    Compte tenu du risque (radiation de leur ordre respectif ... etc) et du peu d'intérêts que chaque membre de la commission peut avoir dans l'affaire,je ne suis pas convaincu que de si "éminents " professionnels puissent penser un seul moment que le jeu de l'extorsion de signature en vaille la peine...
    De plus, la "certification et l'évaluation de comptes" même prévisionnels répondent à des normes strictes qui justement ne permettent pas de décider en fonction de la tête du client...
    Il ne suffit pas de dire "tes prévisions elles ne me plaisent pas..."

    Mais, si, finalement, vous aviez raison ( et je le redis, c'est pas impossible), alors là, chaos, chaos, chaos, et ciao FFF, Ligue et Bourgoin


    Quant à Afflelou, que ce monsieur s'enterre tout seul car c'est qd même lui qui, à mon avis, à jouer les intermédiaires entre la ligue et le TFC... Qu'il retourne sa veste aujourd'hui, c'est le trait d'un mec sans valeurs qui ne vaut pas mieux qu'un Bourgoin, qu'un Bompard ou qu'un Tapie de la grande époque...

    La ligue possèderait elle une cassette compromettante pour que ce monsieur soit contraint de dire au TFC " je te sauve si tu arrêtes..." ?




  • BK_Starr le 22/06/2001 à 15h59
    GMAN, moi je crois les dirigeants de Toulouse, leur histoire me parait dépasser la réalité mais je veux bien y croire.

  • GMAN le 22/06/2001 à 16h37
    Si je ne suis pas au courant de la règlementation dans les professions juridiques et comptables, certains commissaires au compte d'entreprises, voire de clubs ne doivent pas non plus l'être vu les comptes qu'ils ont accepté (et acceptent) de valider.
    La DNCG a certainement fondée sa décision sur des arguments juridiquement valables mais, ZZ, tu ne m'enleveras pas de l'idée que la DNCG me semble, sur le cas toulousain, tout aussi légaliste que le té-ef-cé. (c'est du retour de flamme)

    En fait, peu importe. Rétrogradation par la DNCG ou pas, tout se joue demain et mercredi avec le Conseil d'Etat. Là, on saura qui est en position de force.

  • BK_Starr le 22/06/2001 à 16h48
    Allez le Té èF Cééééé !!!!

    je rêve à des lendemains de justice

La revue des Cahiers du football