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Dans les Cartons : Griezmann, PSG-Bordeaux 1999, Naples, Sampaoli et Eibar

L'inénarrable Antoine Griezmann, le controversé PSG-Bordeaux de 1999, le séduisant Napoli, le fabuleux Eibar et le demandé Jorge Sampaoli: les Cartons de la semaine ont un accent latin mais n'oublient pas la Premier League et Everton, dont le coach est quand même espagnol. 

Auteur : Les Dé-Managers le 13 Jan 2016

 

 

 

Changements de dispositifs ou de joueurs, batailles philosophiques et stratégiques, échecs et réussites… Chaque semaine, les quatre Dé-Managers proposent leurs billets d’humeur.


* * *

 

Griezmann on fire

Raphaël Cosmidis –  C’est peut-être le troisième ou quatrième édito qu’on consacre à Antoine Griezmann en quelques mois. Beaucoup d’autres mériteraient également leur petit texte, ne serait-ce qu’un, mais la régularité et la progression de l’international français forcent le respect, et l’écriture.

 

Titulaire indiscutable, le seul en attaque à l’Atlético Madrid, Griezmann affrontait dimanche soir le Celta Vigo. Il n’y avait pas que lui sur le terrain, Koke aussi était là, mais il a tant étincelé que ses partenaires ont semblé être des figurants, présents uniquement pour servir d’appui aux qualités de l'Espagnol d'adoption. À la mi-temps de la rencontre, Ecos del Balon, média espagnol qui monte, tweetait sur sa performance, le comparait à un “monstre” et jugeait sa prestation “fantastique”.

 

 

En France, un pays qu’il a dû quitter pour devenir footballeur professionnel, Griezmann demeure terriblement sous-estimé. La faute à ses matches en équipe de France, pas toujours réussis et loin de ce qu’il démontre en Liga, un championnat que le public hexagonal continue à bouder, tout comme les médias. Il y a quelques semaines, France Football élisait le meilleur joueur français de l’année 2015. Blaise Matuidi, auteur de sa moins bonne année au PSG, l’emportait tout de même. De Raymond Kopa, Luis Fernandez, David Ginola, Thierry Henry et Yoann Gourcuff, cinq anciens vainqueurs membres du jury, seuls deux, Fernandez et Ginola, intégraient Griezmann à leur top 5. Aucun ne le plaçait premier.

 

Tant pis pour Griezmann, et tant pis pour Kopa, Henry et Gourcuff, qui feraient bien de regarder un peu plus l’Atlético jouer au football. Décriée pour son style de jeu, la formation de Diego Simeone est transfigurée lorsque Griezmann touche le ballon, comme si un joueur formé à La Masia débarquait chez les guerriers matelassiers. Griezmann sollicite constamment le une-deux, se rend disponible dès qu’il donne le ballon, un ballon qu’il sert toujours dans de bonnes conditions, à des coéquipiers munis de solutions. Meilleur avant-centre des Colchoneros, il en est quasiment le meneur de jeu. Après avoir débuté la rencontre face à Vigo dans l’axe, il est parti sur l’aile, Simeone passant du 4-4-2 au 4-3-3. Depuis le flanc, Griezmann a fait, sans s’emballer ni se résoudre à la comparaison facile, du Messi, repiquant dans l’axe pour s’appuyer sur un partenaire avant de changer le jeu. Noir sur blanc, cela paraît simple, mais il faut être doté d’une immense qualité technique dans les petits espaces pour s’adonner à de tels mouvements, et d’une intelligence dans le déplacement rare, mais caractéristique de Griezmann et indispensable dans une équipe qui préfère souvent laisser le ballon à son adversaire.

 

Dans une discrétion étonnante, les hommes de Diego Simeone sont, après leur victoire sur le Celta Vigo (2-0), leaders de la Liga, avec deux points et un match de plus que le Barça. Emmenés par le véritable meilleur joueur français en 2015 (buteur contre le Celta, sa dixième réalisation en championnat cette saison), ils entrevoient à nouveau le miracle de 2014: finir champion devant les méga-budgets madrilènes et barcelonais. Il faudrait bien ça pour que Griezmann, présent dans le onze de la mi-saison (à l’équilibre ubuesque) de Marca, soit enfin considéré à sa juste valeur de ce côté des Pyrénées.

 

 

 

 

Match rétro : PSG-Bordeaux 1999

Julien Momont –  Truqué pour les uns, mythique pour les autres… Cette rencontre, qui a offert le titre de champion de France 1999 aux Girondins de Bordeaux, divise. Les “Marseille on se fait des bisous” (vous vous doutez bien que la retranscription n’est pas tout à fait fidèle) du Parc laissent croire que les Parisiens ont volontairement laissé filer le match. Dans ce cas, pourquoi avoir réagi, après avoir été mené 1-0 à la pause? Le PSG était certes un peu démobilisé, n’ayant que la mythique Coupe Intertoto à jouer. Mais le scénario tend à dissiper les suspicions.

 

 

En première période, les Girondins ont profité des boulevards laissés dans l’entrejeu par un losange parisien très étiré. L’étirement des blocs, c’est d’ailleurs ce qui caractérise ce football pourtant pas si ancien, mais qui paraît à des années lumières du pointillisme tactique actuel. La distance entre défenseurs et attaquants est béante de chaque côté, ce qui donne un jeu globalement décousu. On retiendra tout de même l’intelligence des déplacements de Sylvain Wiltord, sur la largeur comme entre les lignes. Côté parisien, Jay-Jay Okocha est inexistant côté gauche, tandis que le duo Mickaël Madar-Bruno Rodriguez ne fait pas ricaner seulement sur le papier (comme la charnière Wörns-Rabesandratana. Ah, le PSG d’antan…).

 

En début de seconde période, Bruno Rodriguez égalise, sur une action similaire à celle qu’il avait lamentablement vendangée en tout début de rencontre. Wiltord signe ensuite un doublé, oublié au coeur d’une remontée approximative de la défense parisienne. C’est ensuite que la théorie du complot perd de sa superbe: car Paris pousse, Ramé doit s’employer avant de céder sur une tête d’Adailton. Le match est désordonné, Bernard Lama sort le grand jeu devant Ivan à bout portant. Il faut un appel de Pascal Feindouno, dix-sept ans, dans le dos d’un Rabesandratana trop lent pour forcer la décision. Même si Francis Llacer reconnut, en 2011, “ne pas avoir donné tout ce qu’[il] aurai[t] pu”, rien n’est venu de son côté.

 

Au final, le sacre est plutôt logique pour une équipe construite autour de deux travailleurs dans l’axe de l’entrejeu (ici Pavon et Diabaté) et deux créateurs dans les couloirs, habituellement Johan Micoud (ici blessé au mollet) et Ali Benarbia, comme un prémice à la disparition des meneurs de jeu axiaux. On parla alors longtemps de "4-4-2 à la Baup".

 

 

 

 

 

En vrac

La Real Sociedad s’est certes imposée 2-0 face à Valence, mais les Basques auraient pu s’éviter d’attendre les vingt dernières minutes pour faire la différence. Largement dominateurs au niveau des occasions, ils ont enchaîné les mauvais choix dans la zone de vérité, notamment le Portugais Bruma, beaucoup trop enfermé dans ses dribbles pour voir ce qui se passait autour – y compris la présence d’un partenaire seul au point de penalty. Heureusement, un doublé de Jonathas sur deux centres du latéral droit Carlos Martinez a permis de l’emporter, laissant Valence engoncé dans ses doutes.

 

On l’avoue, on n’a pas vu l’intégralité du match entre Séville et Bilbao (2-0). Mais, en ouvrant le score après vingt-cinq minutes de jeu sur un contre, Kevin Gameiro a fait beaucoup de bien à sa formation, qui aurait pu encaisser deux ou trois buts dans les premières minutes. Il est donc trop tôt pour annoncer comme définitif le redressement sévillan, la victoire en Copa contre le Betis mardi soir étant surtout due à la faiblesse d’un adversaire déjà quasiment éliminé au coup d’envoi (2-0, 4-0).

 

Outre la présence récurrente de pigeons sur le terrain, on retiendra du match entre l’Inter et Sassuolo un extraordinaire duel de gardiens entre Samir Handanovic et Andrea Consigli, sans qui le match aurait pu voir une orgie de buts. Mais, en trébuchant et en tombant sur Grégoire Defrel, Miranda a permis à Domenico Berardi de marquer le penalty de la victoire en toute fin de match (1-0). Et l’Inter, déjà battu en fin de partie contre la Lazio fin décembre sur une situation similaire, lâche encore des points et rentre dans le rang.

 

Rudi Garcia a fait de l’excellent travail à l’AS Rome, qu’il a repris à un moment où l’équipe de la capitale était loin d’être fringante. Mais le manque de progression actuel, symbolisé par beaucoup de choses, des prestations de Gervinho à la deuxième période contre l’AC Milan (1-1), rendent tout de même très logiques les inquiétudes présidentielles.

 

Il a marqué le but de l’égalisation pour l’OGC Nice dimanche, mais Niklas Hult a eu beaucoup de mal à remplacer Vincent Koziello, suspendu pour le déplacement à Lille. Le Suédois, plutôt habitué à jouer sur le côté depuis son arrivée sur la Côte d’Azur, n’a jamais trouvé de confort sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy, vagabondant au lieu de combiner avec Nampalys Mendy et Jean-Mickaël Seri. Le jeu niçois dépend énormément de l’entente et de la proximité de ses milieux. Dans cette optique, la piste évoquée par L’Équipe menant à Rémi Walter, jeune organisateur en difficulté à Nancy mais très doué techniquement, s’avère pertinente.

 

 

 

 

 

Focus : Everton

Entraîneur : Roberto Martinez
Classement : 11e de Premier League
Système préférentiel : 4-2-3-1
Possession : 52,1% (8e)
Tirs par match : 13,3 (9e)
Passes réussies : 82,3% (4e)
Dribbles réussis par match : 12,6 (1er)
Buts dans le jeu : 32 (1er)
Duels aériens gagnés : 12,4 (20e)
Interceptions par match : 12,9 (19e)
Fautes par match : 8,7 (20e)
Joueur clé : Romelu Lukaku : 15 buts (1er), 5 passes décisives (11e), 3,5 tirs par match (5e), 2,2 duels aériens gagnés par match, 1,5 passe clé par match, 75% de passes réussies.
(Statistiques WhoScored).

 

 

 

 

 

 

L'instantané tactique de la semaine

C. K. – Le pressing, ce n’est pas qu’une affaire d’effort collectif, c’est aussi une question d’intelligence. Si on est positionné haut sur le terrain sans laisser de solutions faciles, il suffit qu’un seul joueur mette la pression sur le porteur pour qu’une occasion potentielle arrive. Ici, Roberto Crivello vient de recevoir le ballon. Naples mène 4-0 contre Frosinone mais les Napolitains continuent de mettre la pression et offrent un cas de conscience au latéral gauche: prendre le risque d’attendre l’arrivée de Callejon et l’éliminer d’un crochet, rejouer vers le passeur Soddimo sur une ligne qui ne croiserait pas l’Espagnol, faire une transversale vers l’autre côté et des joueurs arrêtés… ou simplement remettre en retrait. La solution représentant le moins de risque est a priori la dernière, finalement très classique dans un match.

 

 

Sauf que non. Dans une telle situation (on n’oublie pas qu’à 0-4 et vingt minutes à jouer, l’implication baisse), éliminer le seul adversaire permet de libérer le couloir et repartir calmement. Mais Crivello ne prend pas le risque et Danilo Soddimo, qui venait d’entrer, ne s’écarte pas pour lui offrir une solution près de la ligne de touche. La passe est donc en retrait, pour le défenseur central Leonardo Blanchard, qui récupère la patate chaude. Sous pression, il rate son contrôle et voit Callejon le devancer. Manolo Gabbiadini, dans l’axe, récupère et nettoie la lucarne d’un tir magnifique.

 

 

 

 

 

 

Les déclas

Spéciale Jorge Sampaoli cette semaine, puisque le sélectionneur chilien était il y a quelque temps interrogé dans l’émission This is Futbol, sur la Cope.

 

"Si je veux voir de grands joueurs, je regarde Barcelone. Si je veux voir une grande équipe, je regarde le Bayern Munich."

 

"Chaque plan de jeu a ses inclinaisons à chaque match, mais ce qui n'est pas négociable, c'est dominer et ne pas être dominé. Passer autant de temps que possible dans le camp adverse, défendre avec le ballon... Arriver à ce que le Chili soit reconnu internationalement pour sa manière de jouer plutôt que pour la qualité individuelle de ses joueurs."

 

"J'ai une grande admiration pour Marcelo Bielsa, qui est l'un des meilleurs entraîneurs du monde. Il a la capacité de convaincre un groupe de jouer de la manière qu'il veut. Mais nos équipes jouent de manière différente."

 

"Diego Simeone est un entraîneur qui a le mérite d'avoir réussi avec un groupe de joueurs qui se tue pour son idée, avec la mentalité de la gagne. On a des différences conceptuelles et de goût, mais je reconnais volontiers que Simeone a réussi par sa personnalité à imprimer son idée et à faire que son groupe y adhère."

 

 

 

 

 

La vidéo de la semaine

Comment la petite équipe d’Eibar fait-elle pour être aux portes du top 5 de Liga? En alternant attaques rapides et possession et en imposant un gros pressing à la perte du ballon. Démonstration lors de la victoire 4-0 contre le Betis.

 

 

 

 

 

 

 

 

La revue de presse (presque) anglophone

Analyse du match nul entre la Roma et l’AC Milan, qui a peut-être coûté son poste à Rudi Garcia.

 

L’article date un peu, mais il illustre parfaitement, nombreux chiffres à l’appui, pourquoi Lionel Messi est dans un monde à part.

 

À l’extrême inverse, analyse statistique de la nullité d’Aston Villa (enfin victorieux hier soir!).

 

C’était l’évènement du week-end, alors si vous avez raté la première de Zinédine Zidane sur le banc du Real, en voici l’analyse tactique.

 

Il paraît qu’il n’y a plus rien à inventer dans le foot. Pourtant, Pep Guardiola se donne du mal.

 

D’ailleurs, au fil de la première partie de saison du Bayern Munich, on a pu observer des évolutions.

 

Le secret de la réussite et de la longévité de Petr Cech? La qualité de son entraînement.

 

Tiens, Tottenham semble devenir un candidat crédible pour le titre de champion d’Angleterre. Voilà pourquoi.

 

Si vous préférez le ventre mou de la Premier League, voici un focus sur Norwich.

 

TLM S’en Foot a assemblé en un seul document son dossier sur l’évolution historique de la tactique.

 

 

 

 

 

 

 

Réactions

  • Tonton Danijel le 13/01/2016 à 23h43
    Ne pas oublier aussi qu'à l'époque, l'arrêt Bosman n'existait, on trouvait donc moins d'Argentins dans les championnats européens car ils étaient en concurrence avec les autres footballeurs européens pour 3 places seulement.

    Donc oui, Burruchaga ne jouait "qu'à" Nantes, mais ce n'était pas le même club que maintenant non plus.

  • Tonton Danijel le 13/01/2016 à 23h45
    (Mine de rien, Nantes est deuxième du championnat en 1985-1986...)

  • Yohan Cowboy le 14/01/2016 à 02h09
    José-Mickaël
    13/01/2016 à 15h40
    ---
    Il me semble que même s'il ne marque pas, Maradona est au moins double passeur décisif en phase de poules.

    Mais pour le coup, je parlais vraiment de longévité au plus haut niveau et au quotidien, surtout. Ce que fait Messi depuis dix ans, Maradona ne l'avait pas fait, même si ses pics ont peut-être été plus élevés. Tout dépend où on place le curseur.

  • blafafoire le 14/01/2016 à 02h48
    Yohan Cowboy
    aujourd'hui à 02h09

    "Ce que fait Messi depuis dix ans, Maradona ne l'avait pas fait, même si ses pics ont peut-être été plus élevés. Tout dépend où on place le curseur."

    Alors, plutôt hormone de croissance ou plutôt coke ?

  • Ba Zenga le 14/01/2016 à 07h21
    Maradona égalise contre l'Italie lors du deuxième match de poules en 1986.

  • José-Mickaël le 14/01/2016 à 11h25
    Question longévité, Maradona n'est pas mal :
    - En 1978, Maradona n'est pas retenu en sélection, ce qui fait du bruit car à dix-sept ans il est déjà considéré comme un des meilleurs joueurs du Monde.
    - En 1990 il est toujours au plus haut niveau.

    De 1978 à 1982 il est *la* vedette du championnat argentin (où jouent à l'époque les meilleurs joueurs argentins sauf Kempes). De 1982 à 1984 il joue dans le championnat le plus violent d'Europe, ce qui n'aide pas. Et à partir de 1986 il fait de Naples, club qui n'avait pas gagné grand chose jusqu'alors, un des grands clubs italiens au côté de la Juve, de l'Inter ou du Milan AC à une époque où c'est en Italie qu'on trouve les meilleurs joueurs du Monde (je pense que le championnat d'Italie de l'époque était plus dense que le championnat d'Espagne actuel : il n'y avait que seize clubs, et avant l'arrêt Bosman les meilleurs joueurs se répartissaient dans tous les clubs : Falcao à l'AS Rome, Elkjaer-Larsen à Vérone, Zico à l'Udinese... sans compter qu'on était à l'ère du catenaccio (mais c'était en train de changer) ce qui n'aide pas les attaquants).

    (Je sais, ce n'est pas forcément une bonne idée de comparer les époques, mais ça permet de discuter et de se remémorer de vieux souvenirs.)

  • José-Mickaël le 14/01/2016 à 11h25
    (oups : à partir de 1984)

  • leo le 14/01/2016 à 11h48
    Pour Messi, on parle, à 28 ans, de 7 saisons consécutives à plus de 50 buts toutes compétitions confondues, il bat des records qui datent d'un autre âge, année après année, on parle d'un joueur qui claque plus de buts que les plus grand buteurs purs historiques (Gerd Müller, Eusebio, Puskas...) tout en délivrant plus de passes décisives que n'importe qui, tout en faisant plus de différence balle au pied que n'importe quel autre joueur, c'est proprement délirant et jamais vu. Il tire super bien les coups francs en plus...

    Maradona et Cruyff étaient des dribbleurs prodigieux, à la vision de jeu parfaite, mais ils étaient loin de marquer autant que lui. Platini était un aussi bon passeur, c'est évident et un grand buteur mais il marquait malgré tout beaucoup moins que Messi et n'éviscérait pas des défenses à lui seul comme l'argentin en est capable. D'après les anciens, Di Stefano semble être le seul à avoir dominé toutes les facettes du jeu offensif comme Messi aujourd'hui, et il était sûrement meilleur défenseur (Hala Madrid, quand même !). Pelé probablement aussi mais il n'a jamais joué en Europe... et, comme pour Di Stefano, c'est malgré tout un football d'un autre temps.

    Avant Messi, le joueur le plus fort que j'ai réellement vu, toutes les semaines, était Ronaldo, lors de sa saison 96-97 au Barça. Messi est plus fort que lui cette année-là... tous les ans depuis 7 ans.

  • José-Mickaël le 14/01/2016 à 11h55
    D'où le regret de ne pas le voir jouer à un tel niveau en équipe d'Argentine. Le football étant un sport collectif, quelle est la part de Barcelone dans les performances de Messi ?...

La revue des Cahiers du football