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Trezeguet, l'élégance du maraudeur

Une Balle dans le pied – David Trezeguet devrait officialiser sa retraite sportive après presque vingt années d'une carrière dont on ne devrait pas retenir que les buts. Éloge d'un attaquant unique.

Auteur : Jérôme Latta le 22 Jan 2015

 

 

Si je ne devais conserver que deux images de football, l'une serait celle d'Alain Giresse courant sur le terrain de Séville après sa reprise de volée contre l'Allemagne, l'autre celle de David Trezeguet longeant, torse nu, la ligne de touche du Kuip de Rotterdam après la sienne face à l'Italie. Deux volées d'une incroyable pureté, pour inscrire le but d'une victoire inachevée et le but d'une victoire définitive, tous deux fêtés avec une joie immense par leurs auteurs, sans le moindre calcul.

 

Entre les deux, dix-huit années de football, depuis un commencement (le beau et le plus tragique des matches) jusqu'à ce qui constituait déjà une sorte de fin : l'accomplissement parfait d'une vie de supporter de l'équipe de France, l'inversion de la cruauté originelle de 1982, un deuxième titre de suite dans des circonstances inoubliables.

 

Lorsqu'aux lendemains d'un sacre mondial remporté sans "grand" buteur, on vit débouler presque simultanément trois attaquants français immensément prometteurs, ce fut comme si la formation hexagonale nous offrait une abondance de biens inespérée. Des biens plutôt rares dans une histoire des Bleus plus marquée par ses numéros 10 que par ses goleadors – Fontaine et Platini (un numéro 10) exceptés. (...)

 


Lire l'article :


Réactions

  • Tonton Danijel le 22/01/2015 à 10h48
    Jamel Attal
    aujourd'hui à 10h28

    Godon confond le France-Ecosse (période Lemerre) et le France-Slovénie (période Santini), tout deux conclut sur le même score.

    Mais au final je suis assez d'accord sur son paragraphe sur l'opposition entre Henry et Trézéguet: les deux ont montré qu'ils scoraient davantage quand ils étaient associés (22 buts sur 31 pour XIII, je serais curieux de connaître cette statistique pour Henry). D'ailleurs, ils ont régalé à Monaco avec le titre de champion de France et deux demie-finales consécutives en coupe d'Europe. Dommage que leurs carrières aient ensuite évolué au point de se marcher dessus lors de l'Euro 2004...

  • Jean-Noël Perrin le 22/01/2015 à 11h21
    Jamel Attal
    aujourd'hui à 10h28

    Ce n'est pas très fair-play, mais me basant sur le off de notre interview de Domenech début 2008 et ma mémoire très précise de cette période, je maintiens ma thèse (qui n'est qu'une thèse, mais qui se fonde aussi sur le constat que les motifs sportifs ne suffisaient pas à l'écarter – surtout au vu des arguments fallacieux évoqués alors). L'expulsion en Israël a tout juste pu servir de prétexte pour un joueur de son calibre, soyons sérieux.

    ---

    Euh... Vraies questions :

    - "les arguments fallacieux évoqués alors" -> évoqués par qui ? (et ce n'est pas rhétorique, je ne sais vraiment pas si tu fais allusion à Domenech ou à toute la sphère médiatique autour des Bleus)
    - et s'agissant du "constat que les motifs sportifs ne suffisaient pas à l'écarter" : est-ce que les motifs sportifs dont tu parles incluent tous les critères invisibles de l'extérieur ? Ces critères au nom desquels, justement, tu demandes aux journalistes spécialisés de laisser dans une certaine mesure carte blanche au sélectionneur sur les points qu'il est le seul à connaître ?

    (et pour le détail, l'expulsion en Israel a lieu environ trois ans avant la dernière sélection de XIII, ce qui effectivement diminue son importance dans les critères menant à son éviction - mais là encore, il faudrait savoir si on parle des critères invoqués par les médias/observateurs ou de ceux qui ont réellement joué)

  • balashov22 le 22/01/2015 à 12h25
    Jamel Attal
    aujourd'hui à 10h28

    Oh l'autre, il balance ses sources quoi ! Remarque, venant d'un Stéphanois livrant un Lyonnais à la vindicte populaire, rien de surprenant. Et après ça parle de Grenier...

    Plus sérieusement, ce que je retiens de la carrière bleue de Trezegol, c'est bien plus son but contre l'Italie en 2000 et son échec aux tirs au but en 2006 que ce qui s'est passé entre les deux. Et le fait qu'il a pris ses responsabilités en 1998 contre cette même Italie, déjà aux tirs au but. Du coup cet article correspond plutôt bien à mon ressenti, que j'assume incomplet ainsi que le fait l'auteur.

  • magnus le 22/01/2015 à 12h46
    Sens de la dérision
    aujourd'hui à 08h59
    "Marrant aussi comme on se rappelle surtout le but de Trezeguet en finale de 2000 et beaucoup moins celui de Wiltord pourtant largement plus important et plus difficile à mettre, ce dernier point pouvant certes être sujet à discussions"

    Dont acte: une frappe molle lointaine sur laquelle Toldo, un peu masqué, se troue pour la première et dernière fois de son magnifique tournoi, et après un renvoi foiré d'un de ses centraux.

    Tu m'étonnes que l'action débordement de Pires-centre en rupture-reprise sous la barre soit plus mémorable...

  • Ligue Huns le 22/01/2015 à 12h52
    Pendant les 3 années qui précèdent le France-Israël, Trezeguet c'est 21 fois titulaires et 2 matchs débuté comme remplaçant (et 20 matchs loupés).
    Pendant les 3 années qui suivent (jusqu'à sa retraite), c'est 8 titulaires et 13 fois remplaçants (et 17 matchs loupés).

    Il semble quand même y avoir un avant et après.

  • magnus le 22/01/2015 à 12h52
    Ba Zenga
    aujourd'hui à 10h32
    "Pour moi, le début des emmerdes du duo Henry-Trezeguet, c'est l'Euro 2004 où ils se sont marchés dessus. Enfin, Henry venait trop dans l'axe, hein."

    Sur le plan tactique, c'est le pire tournoi de l'EDF des 20 dernières années, le résultat a été meilleur qu'en 2002 uniquement grâce à de la réussite pas maîtrisée (le hara-kiri anglais + le but de Trezeguet avec une main énorme).
    Zidane, Pires, Henry, tout le monde se marchait dessus à gauche, et Vieira bouchait un peu à droite. On en parlait pas trop à l'époque car le carton plein dans un groupe de qualifs à 5 ridicule avait masqué les faiblesses.

  • Sens de la dérision le 22/01/2015 à 13h13
    magnus
    aujourd'hui à 12h46

    Sens de la dérision
    aujourd'hui à 08h59
    "Marrant aussi comme on se rappelle surtout le but de Trezeguet en finale de 2000 et beaucoup moins celui de Wiltord pourtant largement plus important et plus difficile à mettre, ce dernier point pouvant certes être sujet à discussions"

    Dont acte: une frappe molle lointaine sur laquelle Toldo, un peu masqué, se troue pour la première et dernière fois de son magnifique tournoi, et après un renvoi foiré d'un de ses centraux.

    Tu m'étonnes que l'action débordement de Pires-centre en rupture-reprise sous la barre soit plus mémorable...
    ----
    C'est quand même plus difficile de rater son tir et mettre un but que de réussir une volée et qu'elle rentre (smiley mauvaisefoi).
    Je viens de reregarder la vidéo. Dedans ils parlent de 3'6" d'arrêts de jeu. C'était râpé, fini et la lumière est venue de Wiltord. Quel pied !
    (et double pied quand même sur le tir de Trezeguet mais sans Wiltord pas de Trezeguet)

  • Ligue Huns le 22/01/2015 à 13h49
    Pendant les 3 années qui précèdent le France-Israël, Trezeguet c'est 21 fois titulaires et 2 matchs débuté comme remplaçant (et 20 matchs loupés).
    Pendant les 3 années qui suivent (jusqu'à sa retraite), c'est 8 titulaires et 13 fois remplaçants (et 17 matchs loupés).

    Il semble quand même y avoir un avant et après.

  • Bouderbala le 22/01/2015 à 14h22
    Merci à Trezegol, reconnaissance éternelle pour avoir été l'un des plus grands en Bleu, dans un style tellement original. Toujours droit dans ses bottes, frais et dispo, exemplaire.

    Sur "Et on joue sans Trez'", je n'ai pas votre science pour situer précisément la période en question (2004-2006 environ) ou les matchs concernés, mais je me souviens bien d'une longue période de disette, où personne ne marquait plus, où on se cognait des purges monumentales, où Zizou nous manquait beaucoup, mais où toute la France donnait son avis sur tout parce tout le monde il était quand même encore un champion du monde. Trezegol a fini par faire les frais d'une profonde dépression collective, par l'opération du Saint Esprit, alors qu'Henry n'apportait pas plus de garanties à cette époque. Mais lui semblait mieux soutenu par les medias mainstream, c'était assez net. Ce paragraphe est certifié pur objectivité par les fournisseurs français du gaz.

  • blafafoire le 22/01/2015 à 15h15
    Un type comme Roustan nous expliquait, en 2000, que Trez n'avait pas sa place en EDF parce qu'il "n'avait pas le rythme".
    Autre façon de dire qu'il courait moins qu'Henry.

La revue des Cahiers du football