Ne perdez pas de temps à lire ce texte, connectez-vous vite pour commenter les articles des CDF. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • khwezi le 19/04/2024 à 21h36
    Non c'est la discothèque de Livry Gargan qui démarre sa soirée mousse. Tu confonds. Les lasers juifs ne font qu'attaquer les États Unis, si possible la ou les blancs subsistent encore.

    Enfin, ça c'est la théorie (du grand rempl…)

  • Mevatlav Ekraspeck le 20/04/2024 à 01h22
    Cher monsieur Attal,

    Lutter contre la violence, c'est bien.

    Le faire avec pertinence, c'est mieux.

    Il y a quelque chose, cher Monsieur Attal, qu'il faut que vous compreniez.

    La violence, pour une part de la jeunesse, c'est tout ce qu'elle possède. Posséder, au sens capitaliste – ça va vous parler – du terme. C'est leur capital, leur propriété, leur marqueur social. Et ils n'ont que ça. Non, ce n'est pas du Zola, du misérabilisme, ce n'est pas la culture de l'école. C'est un constat, froid, implacable, que je fais du haut de ma vigie scolaire depuis 1999. Vingt-cinq ans à faire mon Levi-Strauss en immersion dans tous les milieux possibles et imaginables et depuis quelques années dans une des dernières enclaves où la mixité sociale existe.
    La violence physique et verbale, c'est à la fois un choix qu'ils ont fait, en pleine conscience, parfois par défaut, parce que c'est tout ce que la société leur donne pour exister. Ce n'est pas votre faute, Gabriel, en tout cas pas entièrement. Vous partagez cette responsabilité avec tous vos prédécesseurs depuis… Raymond Barre je dirais. Mais le moment n'est pas d'accuser, mais d'essayer de vous expliquer pour que, avec tout le respect que je vous dois, vous arrêtiez de dire et de planifier des imbécilités.

    Alors non, je ne vais pas vous sortir le blabla sans sel et fumeux de la violence institutionnelle, non. Je vais juste vous informer que ces jeunes gens s'acculturent, s'acclimatent à la violence. Parce qu'elle est tous les jours en bas de leur immeuble, et qu'elle se déroule entre pairs, entre jeunes et policiers, entre dealers, entre voisins. Leurs pères et leurs mères leur disent que c'est mal, contrairement à ce que vous semblez penser. Leurs enseignants leur disent que c'est mal, eux aussi. Leurs éducateurs sportifs, pareil, ils leur disent que c'est mal.

    Mais leurs écrans leur disent que c'est bien, parce que ça fait des vues, des likes, ça fait des attroupements de copains autour du smartphone pour voir la scène, qu'il faudrait ensuite partager. Leurs musiques leur disent que c'est formidable et que c'est la vie, que c'est comme ça qu'on existe et qu'on perce dans le rap (ou ailleurs).

    La vie leur montre vite que c'est par la violence qu'on obtient son rang social, surtout quand on est pas fort à l'école, pas fort au foot, pas fort en compte en banque… Cette même chienne de vie leur démontre que quand on est en bande, qu'on respecte certains codes vestimentaires, certains codes de langages, certains codes comportementaux, la violence est non seulement plus facile à investir, mais plus efficace pour gagner la reconnaissance, accéder à un certain staut qui inspire la crainte ou le respect aux yeux des passants, des autres locataires, des passagers du train…

    En fait, la violence va donner à ces jeunes tout ce qu'ils n'obtiennent pas, ou mal, ou pas assez rapidement. Du respect, une certaine dignité (si,si, je vous assure), et une identité. J'insiste sur ce dernier point : une identité.

    Bien souvent ce sont des jeunes qui n'en ont pas. Là encore, aucune condescendance mielleuse, aucun apitoiement : une réalité. Ils ne sentent pas « français » pour peu que papa, maman ou les grands-parents aient vu le jour quelque part au-delà des mers au sud de Marseille. Là encore, vous n'avez qu'un part minime de responsabilité dans le racisme ambiant qui pourrit la société française depuis 50 ans dirons-nous, qui s'est aujourd'hui diffusé profondément dans toutes les strates de l'électorat ou de n'importe quelle personne sur le territoire républicain. Mais moi par exemple, gentil blanc standard, je sais d'où je viens, et à quoi j'appartiens. Mais quand on est pas français parce que trop arabe ou trop noir, ou trop musulman, mais qu'on n'est pas non plus les bienvenus au Maghreb ou mal regardés à Douala ou Bamako parce que perverti par la décadence française au niveau des valeurs, du savoir vivre, des traditions, où sommes-nous « chez nous » ?

    Nulle part.

    Quelle est notre identité ?

    Elle est plus que floue.

    Alors on va se la définir, soi-même. Je suis un être violent, je suis dangereux, je n'ai peur de rien, et certainement pas des coups, des balles, de la police, de la justice, des professeurs, de mes propres parents.

    L'absence de peur et de limites va me définir, conformément aux codes de mes seules racines, celles que je reconnais et celle qui me reconnaissent : mon quartier. La rue m'éduque. Elle est supérieure à tout, parents, Etat sous toutes ses formes, et je vous le démontre.

    Et je pourrais continuer des heures comme ça, Gabriel, à vous décortiquer la vie de cette violence qui habite notre jeunesse, à mon humble échelle de 2000 élèves / an. Et encore, mon point de vue est biaisé puisque j'ai la chance de bosser dans un lycée, qui héberge certes les élèves de bac professionnel les plus déclassés qui soient, mais qui eux, au moins ont « survécu » au collège.

    Collège dans lequel vous voulez enfermer 10 heures durant les jeunes gens les plus perméables potentiellement à la violence. Mais quelle idée de génie ! Le collège ! Le pire endroit du monde, là on y apprend qu'on est nul, différent, un sous-élève ou un sous-citoyen en fonction de notre ethnie, de notre adresse postale, de nos difficultés à comprendre ou maîtriser la langue, les maths, les codes sociaux. Le collège, catalyseur de toutes les colères, pouponnière de toutes les violences, terrain d'essai fantastique pour tester les limites des représentants de l'Etat en matière de tolérance face aux outrages verbaux et aux provocations physiques.

    Le conseiller qui vous a suggéré cette brillante proposition d'action, je vous conseille de l'envoyer rapido dans le premier collège dit « politique de la ville » venu, histoire qu'il réalise le niveau de crétinerie de sa lumineuse fulgurance.

    Enfin, ça, c'est si vous laissez le collège tel quel.

    Parce que, imaginons une dinguerie. Avec l'ami Bruno, vous savez, le roi du renflement et de la dilatation, vous n'êtes plus à une gabegie près niveau budgétaire. Alors quitte à flamber du pognon dans des folies et nous faire basculer dans le monde du grand déficit définitif, je vous suggère, Gabriel d'être fou, une fois de plus : le quoi qu'il en coûte éducatif.

    Parce que, et pour le coup vous avez senti la chose, l'école est effectivement le remède à la violence. Quand on sait réfléchir, quand on sait parler, exprimer des choses avec des mots, les poings, généralement, se taisent. J'ai bien dit « généralement ». D'ailleurs, beaucoup de jeunes ont deux vies ; une bien rangée au lycée, ils n'y débordent pas, ou peu, ils font leur travail minimum, ils font leurs stages… Mais le soir ou les week-ends, dans une sorte de dédoublement de personnalité, ils se battent avec les gens de leur âge mais pas du même quartier, ils coursent des policiers, ils se prennent des coups d'armes blanches… Et ils nous racontent ça le lundi matin, en disant « bonjour monsieur, pardon pour le retard » ou en s'excusant de vous avoir un peu frôlé dans le couloir…

    Mais ce n'est pas le sens du propos.

    L'école, oui, les sauvera. Si vous y mettez les moyens et si, de 14h00 à 18h00, vous leur prenez leurs téléphones, cancer du cerveau avec les réseaux sociaux comme métastases purulents, et vous leur faites faires du sport, de la lecture, du chant, de la création artistique, des activités manuelles… Vous qui avez tant l'air d'aimer l'école à l'ancienne, réhabilitez donc les métiers manuels. Faites les bricoler, apprenez leur les basiques de la menuiserie, de la plomberie, de la cuisine, connectez les mains aux cerveaux.

    Et les deux heures de sports, quel qu'il soit, sont non négociables. Au-delà des bienfaits de la motricité à tout âge, c'est surtout l'idée de se découvrir comme étant bon quelque part, peu importe sa corpulence, son sexe, son handicap. Il y a trois semaines de ça, un gamin en fauteuil a mis une branlée au… tir à l'arc à toute sa classe. Le plus beau jour de sa vie, je crois.

    Alors il vous faudra des moyens matériels et humains, il faudra faire sauter tours les verrous…
    Il faudra admettre que ça ne règlera rien dès le départ, il faudra être patient.
    Il faudra laisser dire les critiques, les sarcasmes.
    Le temps éducatif est un temps long.
    Mais quand vous donnerez le goût de quelque chose à un gosse, quand il lui sera montré qu'il est bon, ou doué, ou un génie dans quelque chose, un ballon, un stylo, une truelle ou un pinceau dans la main, que vous lui donnerez une valeur, une identité, que l'Etat, via l'école, validera ces bienfaits, et bien vos collèges crameront moins, puis plus du tout.

    La violence existera toujours, puisqu'elle est consubstantielle à la chose sociale et à l'humanité, mais elle ne sera plus l'unique moyen de se faire un nom ou une place, elle ne sera plus cette chose distrayante qui occupe les soirées : elle aura moins d'intérêt. Ce sera long, onéreux, pas gratifiant… Mais ça marchera.

    Ah, j'oubliais : la mention de délinquance dans le dossier scolaire… Comment vous dire… C'est stupide, contre-productif, aggravant et sans aucune chance d'être efficace en quoi que ce soit.

    J'ai bien conscience que ce propos ne sera suivi d'aucun effet, mais au moins, il a le mérite de soulager une colère sourde en moi qui, pour le coup, ne se transformera pas en violence.

    La macronie aura été une torture pour le monde éducatif.

  • Eric Sikh Aura le 20/04/2024 à 02h08
    Tl;dr




    Non, je plaisante, c'est très bien écrit et tellement plus "vrai" que les conneries que nous sortent nos dirigeants...

  • Espinas le 20/04/2024 à 08h26
    En même temps, la macronie a une connaissance sociale de l'école qui vient du privé d'Amiens pour le couple Macron et de l'école Alsacienne pour Attal. Et je ne parle pas d'Oudéa Castéra ou de le Maire, à la limite Dati aurait au moins une expérience plus diverse socialement contre balancée par son idéologie très droitière et de son mode transfuge "j'ai réussi donc tout le monde le peut".

    Le naufrage, c'est évidemment Blanquer qui aurait dû faire beaucoup mieux.

  • khwezi le 20/04/2024 à 11h06
    C'est ici qu'on ne discute que sérieusement de choses sérieuses ?

    Bon, alors vous serez sans doute intéressé par les gorges chaudes du moment. Le procès de Donald Trump. Pas le fait qu'il ronfle ou gesticule pendant la sélection du jury. Non.

    Il pète. Apparemment à répétition. De multiples sources rapportent que cela incommode notoirement une de ses avocates. Déjà qu'un certain nombre de mauvaises langues disaient que son fond de teint permanent lui donnait une odeur de cadavre, mais là, on ne sait plus comment attaquer ad hominem ce pauvre homme.

    Une honte.

  • José-Mickaël le 20/04/2024 à 11h31
    Objection votre honneur ! Vous n'avez aucune preuve que c'est lui. De plus vous ne pouvez pas ajouter un chef d'accusation alors que le procès est commencé, ou alors il faut reprendre l'instruction. C'est pourquoi je demande l'ajournement du procès afin que cette grave accusation puisse être instruite. (À tout hasard je suis libre le 31 avril 2029, on pourrait reprendre à ce moment là ?)

  • L'amour Durix le 20/04/2024 à 13h47
    From "fard" to fart.

  • khwezi le 20/04/2024 à 17h58
    Alors, excuse moi d'être pointilleux mais tu amalgames. En effet, le contexte politique est tendu au sein de la majorité républicaine, notamment au sein du Twitter caucus liberty spacelasers qui, craignant que le speaker change en douce les règles de vote a mis en place une garde tournante de chacun des 20 membres qui empêche un dépôt d'amendement en scred' au milieu de la nuit.

    Ils ont appelé ça la « Floor Action Response Team ».

    FART est déjà pris.

  • Tricky le 22/04/2024 à 07h23
    Non mais on dit Gabriel Attal, jamais sorti de ses trois arrondissements, dans sa bulle, coupé des réalités du terrain, mais, même si on n'est pas d'accord avec ses orientations, on ne peut pas lui faire grief de ne pas aller à la confrontation, même devant les milieux les plus durs, il part au combat, il rencontre ceux pour qui (sur qui ?) il enfile les réformes, non Gabriel Attal est un combattant qui part à la rencontre de ses administrés.

    Tiens dernier exemple en date, il n'hésite pas, juste après ses annonces, à aller visiter ce matin un lycée niçois, où il va pouvoir être confronté en direct aux inquiétudes, des profs, des élèves, du personnel gestionnaire. Et au regard de l'impopularité prévisible de ses mesures, c'est courageux.

    Bon après, c'est dommage, Nice est en zone B, du coup il n'y aura ni élèves, ni profs, ni personne mais franchement pas de chance. Bon j'imagine qu'il y aura Nicole Belloubet, c'est peut être le moment de parler emplois fictifs.

    (oui je sais, il va rencontrer des internes assignés à résidence)

  • Tricky le 22/04/2024 à 07h52
    Bon à part ça, c'est quoi le problème de Ruffin ?
    On est en pleine campagne délicate des européennes, la haine contre Rima Hassan monte en spirale, Besancenot appelle à l'union de la gauche, bref des sujets importants, et lui fait réaliser et rend public un sondage à sa gloire ?