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Dans les cartons des Dé-Managers : #57

L'homme clé du Barça n'est peut-être pas celui que l'on croît, l'histoire d'amour entre Benitez et l'Europa League, les dernières tendances de forme des équipes et le beau message de Jürgen Klopp : déballez vite nos Cartons. Ah, et on parle aussi médecine allemande.

Auteur : Les Dé-Managers le 21 Avr 2015

 

 

Changements de dispositifs ou de joueurs, batailles philosophiques et stratégiques, échecs et réussites… Chaque semaine, les quatre Dé-Managers proposent leurs billets d’humeur.


* * *

 

Rakitic a les os solides

Christophe Kuchly – Le FC Valence est-il meilleur que le PSG? A priori il n’y a pas de raison… mais la qualité de la prestation offerte samedi interroge. D’ailleurs, plutôt que cette question-là, une autre paraît encore plus appropriée: Valence est-il plus à même de mettre en danger Barcelone? Et là, la réponse semble positive. Le problème, c’est que les Catalans, même bien chahutés, ont quand même gagné ce match piège (2-0). Les espoirs parisiens sont donc aussi nombreux que les craintes.

 

 

 

 

Samedi, les Valencians ont dispensé un cours magistral de pressing pendant une mi-temps. Incapable de remonter proprement le ballon, le Barça a subi comme rarement et concédé un grand nombre d’occasions. Il menait certes d’un but dès la première minute grâce à un oubli de Lucas Orban, mais la prise de risque ayant causé ce but semblait en valoir la chandelle. Et l’on imaginait ce que Paris, avec un peu plus de réussite dans le dernier geste, pouvait réussir au match retour de son quart de finale européen.

 

La démonstration a cependant une astérisque. Déjà, l’incapacité à marquer rappelle qu’il ne suffit pas d’avoir des occasions pour battre ce qui est désormais une excellente équipe de contres – même si la nature des ratés, dont un penalty, relativise la théorie du “ils ont trop couru pour être lucides devant le but”. Mais le vrai bémol concerne la onze de départ et le changement effectué par Luis Enrique à la pause: mettre Ivan Rakitic à la place de Javier Mascherano aux côtés de Xavi et Busquets au milieu.

 

L’ancien Sévillan n’est pas le meilleur joueur du monde et il peut même sembler étrange que ce soit lui qui succède à Xavi au milieu cette saison. Outre une qualité technique sûre, il possède cependant une énorme qualité: l’intelligence tactique. Sans relâche, le Croate court pour offrir des solutions et bloquer l’adversaire, un jeu sans ballon qui ne se remarque pas toujours… jusqu’à ce qu’un autre joueur prenne sa place et que la fluidité disparaisse. Et comme il a un énorme coffre, répéter les efforts dans l’ombre n’est pas un problème.

 

Contrairement à sa devancière qui contrôlait le jeu bien plus haut et pouvait associer deux créatifs à un récupérateur (que Busquets nous pardonne le terme), cette équipe catalane plus directe a transféré une partie de son besoin créatif vers l’attaque. Moins de passes géniales qui n’ont plus qu’à être converties, plus d’inspirations d’attaquants. Pendant un moment, Valence a franchement titillé ses pieds d’argiles, puis le géant a repris sa marche. Avec la maîtrise de celui qui a conscience d’être exposé différemment mais sait exactement où il veut aller.

 

 

 

 

Fast and Furious : Napoli Drift

Raphaël Cosmidis – L’Europa League est sans doute sa compétition préférée. Il l’a déjà remportée deux fois. En 2004 avec Valence (battant l’OM de José Anigo et de Didier Drogba en finale) et en 2013 avec Chelsea, lors d’un intérim conclu sous les confettis. Rafael Benitez adore la C3. Jeudi soir, en déplacement à Wolfsburg, son Napoli a explosé les Loups: 4-1 et une demi-finale à l’horizon.

 

Lors de ses premiers jours à Naples, on a parfois cru que le technicien espagnol allait tout casser. Marek Hamsik n’arrêtait pas de marquer, Gonzalo Higuain venait de rejoindre les Partenopei et Lorenzo Insigne ne s’était pas encore gravement blessé. En Ligue des champions, les joueurs de Benitez rivalisaient avec ceux de Dortmund et d’Arsenal. Naples voulait embêter la Juventus. Finalement, c’est la Roma qui a gêné les Turinois, et les Napolitains au passage. Troisièmes de Serie la saison passée, devancés par les Giallorossi, ils ont ensuite été éliminés par l’Athletic Bilbao en tour préliminaire de Ligue des champions.

 

 

 

 

Une immense déception au départ, qui pourrait dans quelques semaines se transformer en trophée européen, le premier depuis la Coupe de l’UEFA en 1989. Si l’équipe de Benitez a été inconstante cette saison, elle a retrouvé de ses vertus face à Wolfsburg. Un jeu direct, des appels de balle très verticaux et un attaquant qui décroche pour lancer son meneur de jeu vers le but. Quand Marek Hamsik et Gonzalo Higuain s’entendent, le Napoli redevient cette équipe prometteuse d’août 2013, jouissive quand elle n’a pas besoin de construire.

 

La formation de Dieter Hecking avait surpris le Bayern Munich en jouant rapidement dans son dos fin janvier (4-1). Bien que les Loups ne défendent pas aussi haut que les Bavarois, ils ont connu un traitement similaire par les Partenopei, qui se sont engouffré dans chaque espace laissé un petit peu trop ouvert par la ligne arrière allemande.

 

Parce qu’ils sont aimantés par le but, les Napolitains sont régulièrement nombreux dans la surface adverse. Sur la réalisation de Manolo Gabbiadini, celle du 4-0, ils sont trois intercalés entre les défenseurs allemands. Sur le 3-0, placés haut, ils avaient exploité une transmission ratée de Josuha Guilavogui. Naples est une équipe impatiente, qui joue toujours mieux dans l’urgence, comme si elle s’imposait vingt-quatre de secondes de possession. Un empressement qui la rend terriblement divertissante et compétente quand l’adversaire ne ferme pas le jeu.

 

 

 

 

On a aimé

 

Une bonne équipe de Séville, capable de changer complètement son approche pour venir à bout du Zénit (2-1). Surpris par les contres d’une équipe plutôt repliée sur son but, les Espagnols ont dû abandonner leur habituelle stratégie du hérisson et attaquer une fois l’ouverture du score concédée. À force de pousser et notamment grâce à l’entrée du très bon Denis Suarez, ils ont fini par renverser la vapeur en fin de partie… et pourront reprendre leurs habitudes au retour.

 

Le match quasi parfait des Nantais contre l’OM (1-0), vendredi. Michel Der Zakarian s’est ajouté à la liste des entraîneurs qui ont changé de système pour forcer Marcelo Bielsa à évoluer en 3-3-3-1, mais le 4-4-2 en losange des Canaris a été tout sauf de l’improvisation: gros travail des attaquants Audel et Gakpé sur la première relance, quatre milieux compacts et efficaces dans leurs compensations et une certaine intelligence dans le jeu direct en attaque rapide.

 

La bonne entame de Nice contre le Paris Saint-Germain (1-3), samedi après-midi. Les Azuréens ont d’abord dominé dans l’entrejeu, même s’ils n’ont pas vraiment su en profiter offensivement, la faute à des attaques menées systématiquement en infériorité numérique. Lorsque le pressing niçois s’est essoufflé, Paris a enfin pu jouer et Javier Pastore nous régaler.

 

Le duo Boufal-Lopes, qui n’a pas empêché Lille de bien galérer en deuxième période face à Bordeaux (2-0) mais offre une touche technique bienvenue à une équipe qui tombe facilement dans une banalité monotone. Sofiane Boufal, dont les qualités techniques n’ont jamais été mises en cause, commence à bien s’insérer dans la dynamique collective. Prometteur.

 

 

 

 

On ne sait pas trop

 

Un duel Aristeguieta-Le Toux contre Charlie Davies (buteur d’ailleurs)-Jermaine Jones, un but signé d’un Argentin qui a joué dans six pays différents… Only in MLS. Mais le match entre le Philadelphie Union et les New England Revolutions (1-2) a été plutôt pauvre par ailleurs, manquant de rythme et de qualité technique. Le championnat américain a encore du chemin à parcourir avant d’atteindre son objectif de devenir la référence mondiale.

 

 

 

 

On n'a pas aimé

 

L’incapacité de Saint-Étienne à prendre le jeu face à l’OL, ou plutôt le manque de volonté des Verts à le faire après l’expulsion de Lindsay Rose. Certes, un nul à Gerland (2-2) n’est pas un mauvais résultat, mais compte tenu des circonstances, on aurait voulu voir des Stéphanois plus expansifs.

 

La timidité du Dynamo Kiev, qui a tenté de tenir quarante-cinq minutes avec un bloc bas face à la Fiorentina après avoir ouvert le score. C’est mal connaître la Viola, qui apprécie l’attaque placée et a été logiquement récompensée en fin de match, l’excellent Khouma Babacar – on se mouille, le futur plus grand attaquant africain – égalisant dans les dernières secondes de la rencontre (1-1 score final).

 

Pour une fois, Marcelo Bielsa n'est pas cité ici pour être encensé. Le technicien argentin s'entête avec son 3-3-3-1, qui a énormément manqué de liant vendredi soir, à Nantes (0-1). Déjà très isolé d'ordinaire, Giannelli Imbula s'est retrouvé au cœur d'un no man's land marseillais en l'absence de Dimitri Payet. Aligné en soutien de Gignac, Michy Batshuayi n'a vraiment pas le profil pour décrocher et épauler son milieu.

 

Un derby milanais, ça peut être très bien. Mais quand aucune des deux équipes ne joue quelque chose et qu’il ne se passe pas grand-chose sur le terrain, l’intérêt est quand même franchement limité (0-0). Même le coup de panache de Philippe Mexès, un csc bien ridicule, a été refusé par l’arbitre...

 

 

 

 

L'infographie de la semaine

 

Quelles sont les équipes qui ont le plus augmenté leur moyenne de points depuis dix matches et celles qui, au contraire, coulent? Aux antipodes, Dortmund et Marseille. (Infographie en grand en cliquant sur l'image, tableau complet ici)

 

 

 

 

Les déclas

 

"Quand je suis arrivé à Dortmund, j’ai dit: «Si 80.000 personnes viennent toutes les deux semaines au stade et que sur le terrain, on joue un football ennuyeux, une des deux parties, l’équipe ou les supporters, devront trouver un nouveau stade.» Beaucoup de nos supporters parcourent 800 kilomètres pour nous voir et vivre quelque chose de spécial. Il faut y aller plein gaz. On l’a appelé football à plein gaz. On voulait déborder de vitalité. On préférait tirer cinq fois sur la barre que de rester quatre fois sans tirer au but. Perdre mieux. Ça a été le début. Il faut lier les gens au club. Les matches doivent avoir un effet bien au-delà du résultat. Tout le monde sait qu’on a gagné 3-1. Mais ce que l’on ressent c’est le tir, le but, l’arrêt: c’est ce que l’on transporte avec soitoute la semaine."

Jürgen Klopp dans une interview au quotidien El Pais, en 2013, sur sa philosophie et sur la croissance de “son” BVB.

 

"Si tu gagnes 1-0 et que le match a été très vivant, le football reste légitime. Cela ne m’intéresserait pas d’avoir Xavi, Messi et Cristiano Ronaldo dans la même équipe… Être meilleur que tous, c’est comme si je me mettais à jouer au tennis contre une fille de trois ans, que j’étais de l’autre côté du filet et que je jouais avec force, et que la fillette restait là, debout, avec la raquette… Ce n’est pas marrant. Mais si, de l’autre côté du filet, il y a un homme et que l’on joue au ping-pong, si je gagne c’est bien, et si je perds je me serais probablement amusé. Pour les supporters c’est comme une drogue. Je ne veux pas seulement gagner, je veux ressentir aussi!"

Jürgen Klopp toujours.

 

"On a été au bout de la prolifération des moyens, être partout, etc. C’est au détriment de la vision du jeu. J’en ai déjà parlé à Canal, comme ça, autour d’un café. Je rêve d’un match filmé à cinq caméras, avec un excellent réalisateur, de bons cadreurs et du bon son - ça, c’est formidable - et qu’on ait une vision du jeu globable, et moins de gros plans, de plans de coupe sur le banc de touche et un commentaire moins bavard."

Michel Denisot, dans L’Équipe du 20 avril.

 

 

 

 

La vidéo de la semaine

 

 

 

Porto a battu le Bayern grâce aux erreurs des défenseurs allemands entend-on depuis une semaine. Il y a une part de vérité mais celles-ci ne sont pas arrivées toutes seules. Auteurs d’un pressing ciblé clinique, les hommes de Julen Lopetegui, également capables de garder le ballon quand il le fallait, ont réalisé exactement ce qu’ils voulaient.

 

 

 

 

L'avis

 

Le départ du docteur Müller-Wohlfhart a agité l’actualité l’actualité du Bayern la semaine dernière. Parce qu’il est là depuis près de quarante ans d’abord, mais aussi (et surtout?) parce qu’il s’en va à cause de ses mauvaises relations avec Pep Guardiola. L’entraîneur espagnol doit assumer une image de gentil et d’opportuniste, celui qui n’entraîne que des grands clubs et emporte des titres faciles. Une certaine réécriture de l’histoire – il a commencé par faire monter la réserve barcelonaise puis repris une équipe première dans le doute – qui fait néanmoins peser sur ses épaules une pression permanente. D’autant qu’on retient plus le triplé de Jupp Heynckes la saison avant son arrivée que la précédente, bouclée sans trophée.

 

Dans ce contexte, la crise de nerf de Pep sur son staff médical en plein match prend des proportions inattendues, et le départ du docteur Actovegin crée des secousses. On a pourtant envie de renvoyer tout le monde dos à dos. Un entraîneur qui s’énerve sur ses collaborateurs, c’est moyen mais ça ne fait pas de mal au football (contrairement à la mise en cause d'un arbitre, au hasard). Un médecin qui utilise des produits controversés sans transparence – sans résultat cette saison – n’est peut-être pas plus mal un peu en retrait pendant quelques temps. Quant à un club incapable de garder l’information secrète ou, au moins, de soigner sa communication… Déjà parti du temps de Klinsmann et en mauvais terme avec Trapattoni, le docteur finira de toute façon bien par revenir. Et Guardiola, une fois parti vers d'autres cieux, continuera de déclencher chez beaucoup le rejet mécanique au culte de son jeu.

(C. K.)

 

 

 

 

La revue de presse (presque) anglophone

 

Sergueï Rebrov s’inspire de Valeri Lobanovski pour relancer le Dynamo Kiev.

 

Jürgen Klopp a été dévoré par le monstre qu’il avait créé.

 

Portrait tactique détaillé du FC Valence.

 

Jose Mourinho et Louis van Gaal se sont affrontés cette semaine. Deux leaders aux convictions très fortes.

 

Dès neuf ans, un joueur peut intéresser des clubs de toute l'Europe et valoir une centaine de milliers d'Euros.

 

 

 

 

Réactions

  • magnus le 21/04/2015 à 17h56
    Pour la défense de Barcelone, il faut quand même dire que depuis quelques temps (je dirais à la louche 3 mois) Piqué est revenu en très grande forme, et ça faisait longtemps qu'il n'était pas à ce niveau.

  • Radek Bejbl le 21/04/2015 à 18h05
    Matu : C'est pour ça que je refuse habituellement tout dialogue avec les supporters sur leur club et que je suis resté sur les forums cdf, endroit où il y a du recul. Bien souvent arrive ce qui ressemble à une distorsion de la réalité parce qu'on vit différemment les actions de la personne neutre. Il y a eu un exemple sur la matchbox de l'aller et tout le monde a nuancé tes propos.

    Deux solutions : soit la personne ne comprend rien au football, soit elle est simplement un peu partiale. Quand tu dis après l'aller qu'un poteau de Messi est moins une occasion que la percée de Lavezzi (exemple parmi d'autres), c'est pour moi forcément l'un ou l'autre. Donc, plutôt que d'avoir le mépris de se dire que tu ne captes rien à l'histoire, on, j'ai ici a la condescendance (le mot est exagéré) de penser que tu es un peu biaisé.

    En souriant parce qu'on sait ce que c'est de ne pas être tout à fait honnête avec les faits sur un sujet qui nous tient à coeur. Et que c'est pas franchement une insulte de sous-entendre qu'un supporter du PSG "survend" le PSG.

  • Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà le 21/04/2015 à 18h43
    Encore mieux, parce que j'ai dit quelque chose il y a une semaine, qui n'a rien à voir (même si ça concerne le même match) tu ne peux pas prendre au sérieux ce que je dis maintenant ? En l'occurrence, tu ne démontes pas mes arguments, tu te limites à faire des attaques ad hominem.

    Et moi, je n'ai toujours pas compris l'argumentation de la partie sur la vulnérabilité du Barça... quand Rakitic n'est pas sur la pelouse, et comment cela fait une démonstration que le PSG a moins d'atouts que Valence pour battre le Barça, qui a pu les dominer dans le jeu... tant que Rakitic n'était pas encore rentré.

    Et vous faites cette analyse en vous basant exclusivement :
    - sur le match de mercredi pour le PSG, alors que la moitié des joueurs du PSG qui "font habituellement la différence", étaient absents et remplacés par des joueurs inexpérimentés ou hors de forme.
    - sur le match de samedi pour Valence, match intercalé entre l'aller et le retour du 1/4 de LdC, mais si j'ai bien compris ce que tu disais, la priorité pour le Barça, c'est le championnat, donc ils ont joué le match sans rien calculer.

  • Radek Bejbl le 21/04/2015 à 20h16
    Ah non non, je citais ça comme la preuve d'un problème endémique. Je pense sincèrement que, comme une partie du forum me considère comme un connard imbus de lui-même, tu es considéré comme un supporter optimiste et que c'est plutôt justifié. Je crois pas que ce soit franchement une attaque indigne. Ca l'est en tout cas moins que de changer mes propos une deuxième fois de suite, inventant le concept de "moins d'atouts pour battre le Barça" que je n'ai pas écrit... et avec lequel je ne suis pas d'accord ! Je répète encore que j'ai écrit "mettre en danger", ce qui ne fait pas gagner. Le Rayo aussi met plus en danger Barcelone et prend toujours 5-0.

    Je réponds pas par une démonstration à tout ce à quoi je suis en désaccord parce que ça n'a rien à voir avec ce que j'ai écrit et pensé, qui peut se résumer à : Valence a réussi là où Paris a échoué en étant dangereux (je concède que l'entrée de Rakitic nuance le propos... propos de deux lignes qui est une portée d'entrée de l'article, un clin d'oeil au match du soir et que j'accole du terme "semble").

    Voilà ce qui me pose problème : "faible défense blaugrana", "(milieu) meilleur que ce que le barça peut proposer", "toujours très bien manoeuvré Barcelone", "très dangereux dès qu'on s'infiltrait", "pas la même intensité qu'en championnat", "styles n'ont pas changés", "match avec assez peu d'enjeu".

    Chaque point mériterait 3000 signes chacun d'analyse. Le premier pour expliquer que la défense barcelonaise, portée par Piqué, est énorme depuis des mois. Le deuxième expliquant que Barcelone domine bien plus les milieux adverses que Paris. Le troisième pour chercher à comprendre en quoi gagner une rencontre, la seule sans enjeu, mérite un qualificatif aussi optimiste. Le quatrième pour m'interroger sur le terme dangereux, le faible nombre d'infiltrations, et l'absence de différence par rapport à n'importe quel adversaire de Barcelone. Le cinquième pour démonter cet argument de l'intensité tant Barcelone a contrôlé et souffre parfois en championnat. Le sixième, je l'ai déjà évoqué, rappelant le changement de style. Et le septième pour noter que l'enjeu d'une première place de groupe était alors énorme.

    Le problème, c'est que tu sembles vexé par la comparaison, y voit une leçon que tu cherches à démontrer, et embraye en partant dans plein de directions. Et tu passes du "tu" au "vous" alors que tout les propos m'appartiennent uniquement. D'ailleurs, parmi les Dé-managers, c'est sans doute le supporter parisien le plus dur avec son équipe, moi je suis plutôt mesuré.

    Ca m'empêchera pas de souhaiter le meilleur à Paris tout en espérant éviter un "je te l'avais dit" si jamais ça tourne bien, ma réponse déjà prête étant "ah ben voilà ils ont copié Valence comme je l'avais demandé".

    Sans rancune.

  • Espinas le 21/04/2015 à 21h30
    Sur le débat psg-barça... Non rien.

    Incroyable l illusion crée par ce fameux 3-2 de septembre rentré ds le top 10 de l équipe. Ce n est que mon avis mais autant le psg était proche de son point haut de 2014-15 ce jour là, autant le Barça de Luis Enrique en était loin, progressant au fil des matchs bien aidé par les automatismes du trio infernal de devant. Et puis lolo Blanc quoi, c est la meme tactique de possession qu à Bordeaux.

  • Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà le 22/04/2015 à 10h44
    Vexé, je ne sais pas, je trouvais surtout la démonstration incomplète, à comparer des vaches et des cochons. Si ça n'avait pas concerné Paris par effet de bord (ou deux matches que j'ai vus), je n'aurais sans doute pas relevé. J'avoue que la démonstration des barcelonais hier était plus convainquante (smiley triste). Je suis vexé maintenant, mais tu n'y es pour rien.

    Bon, le match d'hier était vraiment horrible. J'avais déjà trouvé les parisiens mauvais (par rapport à ce que je les sais capable de produire) lors du match aller et j'avais imputé cela aux absences. Le match d'hier était pire parce qu'on ne s'est procuré aucune occasion. Verratti a pourtant été de (très très) loin le meilleur joueur parisien hier.

    Je ne pensais pas que Blanc laisserait le ballon aux Barcelonais. C'était clairement une consigne tactique, puisqu'on n'appliquait aucun pressing. Je ne le comprends pas non plus, puisqu'il fallait qu'on marque 3 fois pour se sauver. J'ai l'impression qu'il voulait juste faire un score honorable et donc éviter à tout prix de se découvrir. Au final, il n'aura même pas eu l'honneur du panache.

    Je ne suis pas d'accord avec ce que dit Espinas, le fameux 3-2 est intervenu quand Paris était à la peine en championnat et quand le Barça était solide en Liga (aucun but encaissé sur sa dizaine (?) de premiers matches), offensivement en retrait c'est vrai. D'accord en revanche pour dire que c'est un de nos matches les plus aboutis de la saison, après les confrontations avec Chelsea.

  • Espinas le 22/04/2015 à 11h18
    Matu,

    je crains qu'on ne soit jamais d'accord.
    Pour moi, la principale différence est que l'élève Luis Enrique progresse tandis que l'élève lolo Blanc vis sur ces acquis.

    Du coup, un match en septembre met en présence des équipes en rodage et dans un match quasi sans enjeu (au moins pour le Barça), bien plus qu'une confrontation en avril.


  • Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà le 22/04/2015 à 13h03
    Ben je suis d'accord avec ce que tu dis maintenant.

    Tu disais : "le psg était proche de son point haut de 2014-15 ce jour là"
    Tu dis maintenant : "un match en septembre met en présence des équipes en rodage"

    C'est un peu contradictoire.

  • Espinas le 22/04/2015 à 14h04
    Pas vraiment parce que pour moi, le PSG n'a pas vraiment progressé au cours cette saison d'où un match quasi au maximum en septembre alors que le Barça oui.

    Et tu me diras qu'il manquait Ibrahimovic et je te répondrai que sur son niveau cette saison, cette absence n'est pas vraiment importante dans le jeu du PSG (comme peut l'être une absence de Verrati ou Matuidi).

  • Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà le 22/04/2015 à 14h27
    Ok, je comprends mieux. Je pense qu'on a quand même réalisé des progrès sensibles sur la période, probablement plus liés à la montée en forme physique de l'équipe qu'à une véritable maturation d'un projet de jeu.

La revue des Cahiers du football