Le foot étranger n'a pas d'avenir : l'Argentine
ARGENTINE [minirodriguez] n.f. Pays ayant disputé quatre finales de Coupe du monde, dont deux remportées en 1978 et 1986, l’Argentine est le Brésil du pauvre, ce dernier ayant remporté cinq trophées et disputé sept finales. Selon ce raisonnement, elle est aussi le Pérou du riche, ce qui est un pléonasme inadmissible.
ARGENTINE [minirodriguez] n.f. Pays ayant disputé quatre finales de Coupe du monde, dont deux remportées en 1978 et 1986, l’Argentine est le Brésil du pauvre, ce dernier ayant remporté cinq trophées et disputé sept finales. Selon ce raisonnement, elle est aussi le Pérou du riche, ce qui est un pléonasme inadmissible.
La formation argentine est surnommée albiceleste, "blanc et bleu ciel", en raison des couleurs du drapeau national et du maillot des joueurs. C’est une habitude de nommer certaines équipes en fonction des coloris qu’elles arborent. Ainsi rossonero ("rouge et noir") est-il le surnom de l’équipe du Milan AC, "sang et or?" celui du RC Lens, et "Bleu aigri" celui de Christophe Dugarry.
En 1930, le pays accède à la première finale de l’histoire de la Coupe du monde. C’est une autre époque: seules treize équipes sont alignées au début de la compétition, et il y a très peu de sponsors sur les bus de l’équipe de France, qui d’ailleurs n’a pas de bus, et ne peut donc refuser d’en descendre. On aurait pu y penser plus tôt.
L’Argentine devra attendre 1978 pour remporter sa première Coupe du monde – la compétition se jouant sur son sol. Le pays est alors une dictature militaire, et la junte entend bien récupérer l’événement. Mais ce qui à l’origine devait être une opération de pub pour un régime un tantinet intransigeant se transforme en campagne de dénonciation internationale. Invités à l’Estadio Monumental pour le match d’ouverture, les dirigeants du monde entier attendront d’ailleurs la sixième minute pour faire la ola.
1986 est l’année de la consécration. L’Argentine bat l’Allemagne en finale, et élimine l’Angleterre en quarts grâce à un but de la main de Diego Maradona. "Un peu par la tête de Maradona, un peu par la main de Dieu", déclarera-t-il – une formule devenue presque aussi célèbre que le "Il ne faut pas organiser un référendum pour un oui ou pour un non" de Jean-François Copé.
Que dire, alors, de ce sentiment de frustration qui domine? Lors de la Coupe du monde 2006, l’équipe est éliminée en quarts de finale. Quant à 2010, la déroute est comparable, tous les joueurs s’appuyant sur le seul Lionel Messi – le joueur perdra d’ailleurs six centimètres à cette occasion.
À la lumière de la plupart de ces réflexions, on peut donc raisonnablement penser que le foot argentin n’a aucun avenir.